Culture en vrac

Les 10 + gros éditeurs de l’année 2009

          Livres Hebdo a présenté récemment les 200 pricipaux éditeurs français pour 2009. Je me contenterai de reprendre ici les 10 premiers. Je voulais vous faire un beau graphique mais ma version de Word ayant expiré et mon cours sur l’histoire de l’esthétique m’attendant en vue des partiels, j’ai dû renoncer à cette idée. Veuillez donc excuser la présentation un peu triste.

          En 2009, 216 sociétés d’édition affichaient un chiffre d’affaire supérieur à un million d’euro, elles représentent 153 groupes ou maisons indépendantes et 7,15 milliards d’euros. Le nombre de ces sociétés a connu une baisse régulière ces dernières années (en 2007, on dénombrait dans le même classement 236 sociétés représentant 172 groupes). Contrairement à ce que cela pourrait laisser supposer, ce n’est pas tellement que l’édition va mal mais plutôt en raison de récentes fusions et reprises qui, contrairement ce qui a été le cas au début des années 2000, ne doit pas grand chose aux stratégies des grands groupes.

Les 10 premiers du classement sont :

Hachette livre : 2273 million de CA (soit 34 % des 7,5 milliards que représentent les sociétés de ce classement)

Editis : 751 millions (10,5 %)

France Loisir : 370 millions (5,2 %)

Media-participations : 319 millions (4,5 %)

Lefebvre Sarrut : 314 millions(4,4 %)

Reed Elvesier : 265 millions (3,7 %)

Groupe Flammarion : 263 millions (3,7 %)

La Martinière groupe : 260 millions (3,6 %)

Groupe Gallimard : 243 millions (3,4 %)

Panini France : 237 millions (3,3 %)

Les autres éditeurs du classement représentent 25 % du chiffre d’affaire réalisé par les sociétés de ce classement.

          La moitié des sociétés ont connu un recul de leur croissance en 2009, y compris parmi les grands groupes habitués à de fortes croissances. cependant quelques belles croissances en littérature ou sports dénote du dynamisme de l’édition française. Parmi les plus belles croissances, Sonatine, Lattès, Métailié ou Verdier.

          Rien de bien nouveau en somme. Si le moral de l’édition française n’est pas au beau fixe, ce n’est pas la déroute non plus. En temps de crise, on aurait pu s’attendre à pire pour la culture. A suivre dans un an pour les résultats 2010.

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