Un peu de gourmandise pour finir la semaine en beauté avec le célèbre salon de thé Angelina. Situé rue du Rivoli, la maison est une des maisons les plus chic de la capitale depuis plus d’un siècle. Un lieu mythique dans un décor d’époque tout en dorures (et avec des serveuses habillées façon 1900). L’endroit est dans le même esprit que Ladurée et possède également une salle immense. Si vous venez le week-end à l’heure du thé, vous risquez d’être confrontés à une queue immense et devrez attendre de longues minutes (heures ?) avant de pouvoir déguster votre pâtisserie. Pensez donc à arriver juste un peu avant 16h pour échapper au flot des gourmands. Une fois installé, ne vous pressez pas, on ne met pas le client dehors et on ne le pousse pas à la surconsommation.
Je m’attendais évidemment à ce que tout soit hors de prix. Certes c’est cher, mais les prix restent comparables avec ceux proposés dans le reste de la capitale : aux vues du quartier et de la réputation de l’établissement, c’est presque raisonnable (7€ pour un thé ou un chocolat, 8 ou 9€ pour une pâtisserie). Le thé était bon, la pâtisserie (une tartelette chocolat-franboise-cème vanille) absolument divine, le tout servi dans des assiettes en porcelaine fine avec des couverts en argent, bien sûr !, et dans des quantités tout à fait convenables. Les gâteaux sont clairement leur point fort, classiques ou originaux, vous n’aurez que l’embarras du choix. Je suis assez difficile en pâtisserie mais les leurs sont excellentes, parmi les meilleures que j’aie goûtées. Aucune chance de refaire la même chose à la maison, même en étant bon pâtissier ! Elles existent également à emporter, moins chères que sur place (autour de 5€). La salle, trop grande à mon goût manque malheureusement un peu de charme. Une adresse que je vous recommande pour un goûter luxueux.
226 rue de Rivoli
75001 Paris
Pour apprécier vraiment Angelina mieux vaut être invité. Bien que j’ai le livre de recettes je ne me lance pas à tester le délicieux cake à l’orange accompagné de son divin chocolat. Il faut laisser faire ceux qui savent. Je fais dans le modeste mais me régale de temps en temps chez ces grands patissiers qui ravissent nos papilles surtout lorsque je suis en bonne compagnie.
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Celui qui invite peut aussi y prendre beaucoup de plaisir ! J’ai bien peur que malgré le livre on ne puisse pas reproduire l’incroyable moelleux de leurs brioches. Mais j’essaierai peut-être un jour, j’aime bien les défis.