Un recueil de nouvelles comme Jack London en a le secret : le Grand Nord dans toute sa splendeur, le froid, l’immensité des paysages, la mort qui n’est jamais très loin et des hommes hors du commun forgés par cette nature inhospitalière.
Je vais me répéter, j’en ai bien peur. Je vais donc faire bref. Jack London dépeint les grands espaces comme personne. Ses récits nous propulsent tout droit dans une nature aussi impitoyable que terriblement belle. J’ai retrouvé dans ces nouvelles le vent de liberté qui soufflait dans L’amour de la vie.
La rudesse de l’écriture et sa force me fascinent toujours autant. J’ai avec surprise retrouvé dans la cruauté de certaines de ces nouvelles un petit quelque chose de Maupassant. Une écriture intransigeante et des aventures à couper le souffle. Pour moi Jack London reste l’un des plus grands auteurs du début du XX° siècle. Éblouissant.
Rien que de la barbarie. Chaque année, lui dont le coeur ne vivait que pour les studios, les théâtres et les cours, il avait été cerné par elle. Il avait acheté sa vie avec du sang.
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Mais, à cette température, lorsque les pieds sont mouillés et en train de geler, il ne sert à rien de courir pour réactiver la circulation. On a beau foncer comme un dératé, les pieds mouillés n’en gèleront que plus fort.
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