Ce mois-ci, après une petite interruption, nous nous sommes retrouvés autours de William Shakespeare. Malheureusement des difficulté d’accordage des emplois du temps ont rendu difficile la rencontre et réduit sérieusement notre comité. J’ai donc peu d’avis à vous fournir, d’un autre côté ça ira plus vite. L’une d’entre nous avait lu Roméo et Juliette mais pas trop récemment et avait bien aimé (ben oui, mais on est obligé quand même…). Une 2° convive a choisi Le marchand de Venise. La pièce est enlevée et agréable à lire. Le déroulement est imaginatif et les jeux de mots nombreux (même si la traduction ne leur fait pas toujours honneur). Toutefois, le côté antisémite a paru choquant aujourd’hui et difficile à remettre dans son contexte. Une bonne lecture dans l’ensemble.
Pour ma part, j’ai choisi Hamlet dans une traduction qui m’a semblée terriblement mauvaise. Une grosse déception. J’avais lu il y a quelques temps Jules César que j’avais trouvé brillant mais aride. Mais ayant vu quelques pièces de Shakespeare sur scène et les ayant toutes aimées, je n’ai pas dit mon dernier mot ! Je compte donc m’attaquer aux traductions de Philippe Jaccottet qui j’espère retranscriront plus l’ambiance général que le vulgaire mot à mot (ce dont je ne doute pas étant donnés ses talents de poète). Dans l’ensemble, on eut quand même dire que Shakespaere, on peut difficilement ne pas aimer, un théâtre universel et intemporel.
Cette fois nous avions changé de lieu et choisi Les éditeurs, dans le quartier chic et intello du l’Odéon. Les prix sont un peu prohibitifs mais le lieu est magnifique. Typiquement ses vieux cafés bourgeois parisiens avec leurs boiseries et leurs fauteuils en cuir. Le décor fait la part belle aux livres. Un lieu chaleureux et agréable. Le service est sympathique et on y mange plutôt bien. L’adresse me semble toutefois plus indiquée pour un thé l’après-midi que pour un repas.