Drame, biopic américain de Steven Soderberg avec Michael Douglas, Matt Damon, Dan Aykroyd
Liberace, pianiste virtuose et artiste exubérant qui affectionne les plateaux télé et cultive la démesure. En 1977, il rencontre Scott, un beau jeune homme avec qui il entame une liaison secrète qui va durer cinq ans. Récit d’une relation passionnée et orageuse.
J’attendais beaucoup de ce film qui est annoncé comme le dernier de Steven Soderbergh, réalisateur peut-être un peu inégal mais capable de très belles choses. Le duo d’acteurs était également des plus alléchant. Enfin, le film n’ayant pas trouvé de distributeur en raison de son sujet, n’est pas sorti en salle aux Etats-Unis, ça ne pouvait donc que m’intriguer. Plein de bonnes raisons donc d’aller voir de quoi il retournait, d’autant plus que les critiques étaient élogieuses. Pourtant, je suis ressortie assez mitigée et, alors que je l’ai vu il y a déjà un certain temps, j’ai encore un peu de mal à me faire un avis sur ce film.
Je dois avouer que j’ai été un peu déçue, comme souvent quand j’en attends beaucoup. Toutefois, les points positifs ne manquent pas. Je ne connaissais pas le personnage de Liberace et je dois admettre qu’il a un côté fascinant et torturé à la fois. Quant aux deux acteurs, ils sont largement à la hauteur de ce que l’on est en mesure d’attendre d’eux. Mickael Douglas livre ici une très belle prestation pour son retour à l’écran et Matt Damon est tout simplement éblouissant dans ce rôle. Ils nous offrent quelques beaux moments d’émotion. En revanche, je ne m’attendais pas à une histoire aussi sombre mais à quelque chose d’à la fois plus subversif et plus enlevé, ce qui m’a manqué pour réellement apprécier ce film qui m’a toutefois fait passer un bon moment en compagnie de ces deux acteurs d’exception.