Drame polonais de Pawel Pawlikowski avec Agata Trzebuchowska, Agata Kulesza, Dawid Ogrodnik
Dans les années 60, en Pologne, une jeune femme qui a grandi dans un couvent s’apprête à prononcer ses vœux. Avant la date fatidique de son entrée dans les ordres, la Mère supérieure lui demande d’aller voir sa tante qui est sa seule famille et n’a jamais souhaité la rencontrer. Ensemble, elles vont partir à la recherche de leur passé.
Dès les premières images, Ida a de quoi surprendre. Le film est dans un format carré, en noir et blanc, avec un très joli grain. Une esthétique qui nous plonge immédiatement dans l’époque et l’atmosphère un rien austère de ce film. Le sujet me faisait un peu peur, n’étant pas très portée sur la religion. Pourtant, j’ai vite été happée par la grâce de ce film si particulier. La religion est finalement en simple toile de fond et se sont l’identité et la mémoire qui constituent le vif du sujet. Des thèmes traités avec une grande justesse et qui montrent un visage de la Pologne dont j’ignorais à peu près tout.
En effet, en allant à la rencontre de sa tante, Ida renoue avec ses origines liés à des épisodes très sombre de l’Histoire. Le passé du pays et celui de sa famille s’entremêlent habilement, sans jamais devenir pesant. La relation entre les deux femmes évolue peu à peu, tout comme Ida, qui se perd autant qu’elle se retrouve dans cette quête de la vérité. Le scénario déjoue habilement les attentes et brosse un portrait touchant de ces femmes blessées. Un film beau et fort, d’une grande justesse : bouleversant.
J’ai vu le film ce week-end. C’est en effet un ravissement (austère, certes, mais tellement beau).
On peut également dire que c’est un film très « polonais », car c’est toujours cette même espèce de culpabilité liée à la guerre qui est retranscrite…
J’avoue que je suis très peu au fait de l’histoire et de la culture polonaise… C’aura été l’occasion de combler quelques lacunes ! 🙂
bon ce film là je l’ai finalement raté…mon comparse de blog l’a vu dès sa sortie et a vraiment adoré, pour lui c’est un vrai chef d’oeuvre, adjectif qu’il n’emploique que rarement et d’ailleurs il l’a chroniqué- exceptionnellement car il ne s’occupe que de cinéma- sur notre site, et il m’a plusieurs fois poussé à y aller, mais finalement j’ai vraiment eu trop peur du coté austère et trop rebutant du film… pologne, couvent, années 50, noir et blanc tous ces ingrédients me semblaient un peu trop rédhibitoires pour moi…et je t’avouerai que le conseil de ma mère qui elle s’est mortellement ennuyée m’a aussi un peu refroidi :o).. bon allez je pense que je le rattraperais vraiment en DVD et te dirais évidemment si j’ai été aussi emballé que toi…très bonne soirée à toi
Il faut dire que j’aime bien ce type de cinéma mais c’est vrai que c’est un peu particulier. Le rythme est assez lent mais le film est à la fois très intéressant et très beau. J’espère que j’aurai l’occasion de lire ton avis dessus. Bonne soirée
« il ne s’occupe que de littérature. ».voulais je évidemment je dire sinon on ne comprend rien à ce que je raconte :o)