Comédie dramatique française de Thomas Lilti avec Vincent Lacoste, Reda Kateb, Jacques Gamblin
Benjamin veut devenir un grand médecin, comme son père, c’est donc tout naturellement qu’il choisit le service de celui-ci pour son internat. Mais la pratique n’est pas de tout repos et les responsabilités écrasantes. Il va s’en rendre compte le jour où un patient meurt par sa faute. Se remet-on d’une épreuve pareille ?
Ce film me tentait bien. On peut dire que je suis pour le moins confrontée au milieu médical en ce moment et un regard un peu différent m’attirait forcément. Le tout traité avec humour en prime, je ne voulais pas rater ça ! La bande-annonce était plutôt drôle mais laissait présager des moments d’émotion. J’ai été un peu déçue de ne pas retrouver tout à fait cette ambiance dans le film qui s’est avéré peut-être un peu fade même s’il n’est pas dénué de qualité. Son atout principal tient dans son point de vue inhabituel qui nous immerge dans le milieu médical. On sent une vraie honnêteté dans la réalisation qui donne au film une certaine fraîcheur quitte à le rendre parfois un rien naïf.
Je m’attendais à la fois à quelque chose de plus drôle et de plus sensible. De plus fort en somme. Le réalisateur est médecin et c’est l’histoire de son internat qu’il raconte ici. S’il est intéressant de voir ces jeunes médecins désemparés en se retrouvant seuls pour la premier fois, il aurait sans doute été préférable que l’histoire ait été traitée par quelqu’un qui en soit moins proche. Il m’a semblé que le réalisateur manquait un peu de recul pour donner au film l’impulsion qui lui manque pour convaincre vraiment. Toutefois, il n’y a pas grand chose à reprocher au résultat à part un certain manque de d’originalité dans la mise en scène qui plombe un peu le tout.
Le jeune Vincent Lacoste est très convaincant et parvient à donne une certaine profondeur au personnage de Benjamin et à le rendre sympathique. Les aspects humains du film sont assez réussis : les médecins démunis face au manque de moyen, la peur de faire des erreurs, les querelles entre les uns et les autres avec leurs conséquences pour les patients. C’est sur ce point que le scénario fait la différence même si le potentiel n’est pas suffisamment exploité et que le résultat aurait pu gagner en profondeur. Un film un peu trop sage formellement mais agréable et qui a le mérite de faire la lumière sur un milieu assez obscur. Une demie-réussite en somme.
Je vois que ton avis est mitigé… Moi qui n’attendais rien de ce film, j’ai été très emballée!
Au vu de la bande-annonce, je m’attendais à mieux mais bon, elles sont souvent trompeuses !
bof, bof! c’est pas la révolution ce film!
Je l’ai trouvé pas mal mais il manque un petit quelque chose pour qu’il soit marquant
Étant concernée par ce milieu j’y ai retrouvé la réalité de la vie hospitalière, ni toujours drôle, ni toujours triste mais toujours marquante. Les acteurs qui jouent les patients ou leur famille sont très justes. Ce n’est pas le blockbuster de l’année mais c’est la possibilité de rendre réel et accessible à tous ces docteurs si impressionnants et toutes les petites mains sans qui l’hôpital ne tournerait pas.
Et en lecture il est intéressant de lire alors voilà de jean batiste Beaulieu.
Oui, je pense que le réalisme est le point fort du film. J’ai juste trouvé qu’il manquait un peu de vie, je pense que la forme aurait mérité d’être un peu plus soignée, elle reste trop sage.
ah c’est marrant moi je trouve que formellement on a la même energie la meme intensité que Maiwenn dans Polisse, on suit vraiment les médecins et infirmiers dans leurs allées et venues moi j’ai été happé du début à la fin et je n’ai pas trouvé qu’il y avait disparité entre la Bande annonce et le résultat au contraire… pour moi un des meilleurs films français de l’année et comme toi c’est un endroit que j’ai pas mal fréquenté ces dernières années…
et d’ailleurs entre bon rétablissement et le roman palladium qui ont également l’hopital en sujet principal, on peut dire que c’est un thème que j’ai pas mal abordé par le prisme de la culture en cette rentrée… on va peut etre aller voir d’autres sujets pour risque d’overdose … très bon we à toi chère madimado!!
C’est marrant, justement j’avais eu le même problème avec Polisse. J’avais bien aimé mais il m’avait manqué un petit quelque chose pour accrocher vraiment. Après une période où tout m’enthousiasmait, je sens qu’avec la rentrée je redeviens chiante et pinailleuse 🙂 Bon week-end à toi aussi !