Mes lectures·Musique

Love in vain, blues et BD

          L’histoire vraie de Robert Leroy Johnson (1911-1938), guitariste virtuose, mort prématurément à 27 ans. Son talent était tel qu’on le soupçonnait d’avoir vendu son âme au diable. Grand séducteur et noceur, il ne reste de sa courte carrière que quelques enregistrements et trois photographies. Mais le mystère et le génie qui l’entourent en font un modèle pour des générations de musiciens.

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          Je trouvais la couverture de cette BD très belle et le sujet me tentait beaucoup bien que je n’y connaisse absolument rien en blues – ou peut-être justement pour cette raison. Toutefois, je dois admettre que j’ai été un peu déçue en l’ouvrant. Je ne sais pas pourquoi mais je ne m’attendais pas à ce type d’illustrations et je les ai trouvées dans un premier temps assez sombres et franchement peu engageantes. Pourtant, au fil de ma lecture, j’ai fini par m’y habituer et même par apprendre à les apprécier. En effet, elles mettent remarquablement le texte en valeur et se posent souvent que des évidences. J’ai particulièrement appréciées celles en pleine page qui au regard du l’histoire semblent prendre vie. Rarement je suis à ce point revenue sur ma première impression et j’en ai été très agréablement surprise.

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          L’histoire est très prenante. Je ne connaissais pas du tout ce chanteur mort très jeune mais qui a inspiré les plus grands et ça m’a donné terriblement envie d’aller écouter ce qu’il faisait mais aussi les gens qu’il a inspirés. C’est passionnant de suivre son parcours chaotique et ses nombreuses (més)aventures. On s’attache très vite à ce personnage haut en couleur et on le quitte à regrets. J’ai regretté au final que cette BD se lise aussi vite, usant de pas mal d’ellipses. Il faut dire aussi que le jeune homme n’a pas vécu vieux, ce qui limitait un peu la possibilité d’écrire un pavé sur le sujet. Cette BD lue dans le cadre de l’opération « La BD fait son festival » organisée par Priceminister a été une excellente surprise, je lui donnerais la note de 18/20. Une vraie réussite et une très belle découverte.

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Je voudrais qu’on m’enterre au bord d’une route sur le bas-côté pour que le démon qui est en moi puisse prendre un bus et filer.

6 commentaires sur “Love in vain, blues et BD

  1. Coucou ! J’ignore bien comment (certainement grâce à un film) je connais cette chanson 🙂 Dis, tu me prêteras cette BD ?

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