Mes lectures

Comme convenu

          L’histoire très largement autobiographique du déménagement de l’auteur à San Francisco en 2013 avec sa famille, en tant que co-fondatrice d’un studio de jeux vidéo… Et les déconvenues qui en découleront

Comme convenu

          On m’avait pas mal parlé de cette BD. Mon copain travaille dans le jeu vidéo et donc cette histoire de créateurs de jeu qui montent une boîte et partent vivre en Californie était sensée lui parler. J’étais très curieuse de voir ce que ça allait donner et j’ai pour tout dire été assez déçue. Je m’attendais à quelque chose de très drôle et à beaucoup d’auto-dérision. Je crois que c’est le style graphique qui me faisait dire ça. Un dessin assez frais, avec un côté presque enfantin plutôt sympa. Ca me rappelait un style un peu à la Bagieu ou dans cette veine là. Sauf que c’est finalement moyennement le cas dans le texte.

Comme convenu

          Le plus souvent, quand on lit un livre, on s’attache un minimum aux personnages principaux. Dans une BD auto-biographique ça aide quand même sacrément à apprécier en tout cas. Là, ç’a été tout le contraire. Le personnage apparaît comme foncièrement naïf, ce qui le rend très agaçant. Quand à son compagnon, il est parfaitement inexistant : il est là mais semble totalement dépourvu de caractère. Seul le chat est sympathique. Je pense que les petits défauts de chacun sont accentués mais au lieu de les rendre attachants ou de nous faire sourire, c’est parfaitement agaçant.

Comme convenu

Bon, dans l’ensemble, leur expérience n’est pas inintéressante. Ca pourrait arriver à tout le monde et je suis la première à admettre que j’aurais pu me faire avoir de la même manière et accepter à peu près n’importe quoi sous prétexte que mon travail me plaît. Ca m’a d’ailleurs rappelé quelques souvenirs. La seule différence c’est que j’en aurais rajouté deux tonnes dans l’auto-dérision et le cynisme si j’avais dû en parler. Il y a une vague tentative mais ça ne va pas assez loin et ça tombe complètement à plat. Trop gentillet. Je jetterai peut-être un œil quand même au blog pour voir comment ça finit parce que là ça nous laisse sur notre faim. Une BD en demie-teinte. Ca sonne juste, ça respire le vécu, mais on s’ennuie un peu et on s’agace des travers des personnages. Dommage, il y avait un beau potentiel.

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