Mes lectures

Apeirogon, Colum McCann

Apeirogon
Une figure géométrique au nombre infini de côtés.
En son cœur, deux pères.
Un palestinien, un israélien, tous deux victimes du conflit, qui tentent de survivre après la mort de leurs filles. Abir Aramin, 1997-2007. Smadar Elhanan, 1983-1997. Il y a le choc, le chagrin, les souvenirs, le deuil. Et puis l’envie de sauver des vies. Ensemble, ils créent l’association « Combattants for Peace » et parcourent le globe en racontant leur histoire pour susciter le dialogue.

Couverture d'Apeirogon de Colum McCann

Voici un autre titre de cette rentrée dont j’attendais beaucoup. Je n’avais jamais rien lu de l’auteur mais j’ai entendu dire beaucoup de bien de ses romans et en particulier de celui-ci, le thème me tentait bien, je me suis donc laissée convaincre. J’ai commencé ma lecture pleine d’un enthousiasme débordant et… bah j’ai été d’abord surprise, puis perdue par ce texte assez surprenant. Je ne sais même pas par quel bout le prendre pour vous en parler tellement ça m’a sortie de ma zone de confort. Je ne suis finalement pas allée au bout, pourtant je ne suis pas sure de pouvoir affirmer que je n’ai pas aimé.

Ce texte est foisonnant. Ca part absolument dans tous les sens. Des chapitres très courts, parfois une phrase seulement, qui semblent souvent n’avoir aucun lien les uns avec les autres. Ou alors vraiment très vague. Je me demande encore ce que François Mitterrand et les ortolans sont venus faire dans cette histoire… C’est très riche en digression et les digressions, je crois que je supporte de moins en moins. Je suis malade, je suis fatiguée, j’ai du mal à me concentrer alors par pitié, pas d’histoire d’ortolans au milieu du conflit israélo-palestinien, c’est déjà bien assez compliqué comme ça !

Pour être honnête, j’ai malgré tout trouvé ça très bien écrit. Sauf que ça passe tellement du coq à l’âne constamment que j’ai été perdue et je n’ai cessé de perdre la trame principale des yeux dans tout ça. Impossible de m’accrocher à l’histoire ou aux personnages tellement ça part dans tous les sens. Avec un certain brio certes, mais ça m’a épuisée. Je suppose qu’à un moment où à un autre tout ça finit par faire sens mais je me suis arrêtée d’avant d’en arriver là. Un texte sans doute brillant, une écriture incisive que j’ai appréciée mais une construction déroutante qui a eu raison de ma bonne volonté. Une des curiosités de cette rentrée.

Portrait de Colum McCann

Rami déclara en public que tous les murs étaient condamnés à tomber, quoi qu’il arrive. Cependant il n’était pas assez naïf pour croire qu’on n’en construirait plus. C’était un monde de murs. Mais c’était sa mission d’ouvrir une brèche dans le plus visible de tous à ses yeux.


Au-dessus de son bureau, il punaisa une phrase de Rumi, le poète persan, dont il se souvenait : « Hier j’étais intelligent, et je voulais changer le monde. Aujourd’hui je suis sage, et j’ai commencé à me changer moi-même »

3 commentaires sur “Apeirogon, Colum McCann

  1. Ha ha, j’adore ta phrase ‘par pitié, pas d’histoire d’ortolans au milieu du conflit israélo-palestinien, c’est déjà bien assez compliqué comme ça !’. C’est vrai qu’on pourrait penser qu’il y a là assez de matière pour un roman sans encore faire des digressions 😉

    1. Ca m’a totalement perdue ces digressions incessantes. Je me demande si à un moment on découvre un sens caché à tout ça ou pas du tout. Ca reste très bien écrit mais je crois que ce n’était pas le bon moment, je n’étais assez concentrée pour arriver à suivre.

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