Juste à côté de chez moi, au cœur des Batignolles, se cache une petite pâtisserie portugaise qui vaut le détour. Des azulejos couvrent un mur et nous propulsent direct sous le soleil du sud. Pour le goûter, vous pourrez déguster diverses pâtisseries portugaises réalisées maison comme un roulé à l’orange, une génoise à la noix de coco ou bien sûr, le célèbre pastel de nata qui est paraît-il le meilleur de la capitale. Et franchement, je veux bien le croire, ils sont tout simplement délicieux ! Vous pourrez accompagner ces gourmandises de thé, de café ou de jus de fruits et profiter de l’ambiance très conviviale du lieu. Le patron est très accueillant et fera tout pour que vous vous sentiez comme chez vous. Côté prix, ça reste raisonnable : comptez 3€ pour une part de gâteau environ. Un petit bout de Portugal en plein Paris qui mérite qu’on s’y arrête.
Un petit article rapide pour vous parler du super petit-déjeuner offert par Lavazza dont j’ai profité hier matin suite à un concours sur Faceebook.
Au programme, petits pains, confiture, Nutella, beurre, jus d’orange frais mais aussi amaretti et cantucci (croquants aux amandes et à l’orange confite). Et puis bien sûr, une grosse boîte de café qualité or Lavazza que je ne connaissais pas et n’est franchement pas mauvais, même s’il ne vaut bien sûr pas celui du torréfacteur du coin de la rue.
Pour accompagner tout ça, un petit plateau, deux tasses et leur sous-tasse Villeroy et Boch (moi qui trouvais que je manquais de tasses justement…) avec petites cuillères assorties et une petite cafetière italienne Bialetti qui fait un très bon café. Le grand luxe.
L’Oya est un lieux surprenant. En effet, voici un endroit où on ne vient pas pour boire un verre mais pour jouer, oui oui, pour jouer. Car il ne s’agit pas d’un bar traditionnel mais d’un bar à jeux et si la maison propose quelques rafraîchissements, elle possède surtout plus de 500 jeux de société venus du monde entier. A vous de jouer !
Si vous aimez les jeux de société, cet endroit est fait pour vous ! Il y en a pour tous les goûts et tous les âges, même pour les tout petits. Vous pouvez y amener vos enfants dès 3 ans. Stratégie, réflexion, dresse, mémoire, culture, partie plutôt longue ou plutôt courte, pour expert ou débutant, vous dites au patron ce qui vous tente (chaque membre d’une même tablée peut même exprimer des envies tout à fait contradictoires) et il amène quelques jeux susceptibles de convenir à tout le monde. C’est parti pour une explication rapide des règles et du type de jeux et il n’y a plus qu’à choisir celui que l’on veut, il rentre alors plus en détail dans le fonctionnement et reste avec nous pour nous guider dans nos premiers pas avant de nous laisser nous débrouiller seuls une fois qu’on a compris le principe. On peut faire appel à lui à tout moment si on a un doute sur les règles ce qui permet de commencer à jouer très rapidement.
Et c’est parti pour des heures de jeu endiablées ! Vous pouvez jouer une ou plusieurs parties à votre guise. Une fois que vous avez un jeu en main, il n’y a pas de limite de temps ou de restriction dans le nombre de parties. Si vous souhaitez tester plusieurs jeux, c’est également possible, en revanche, chaque nouveau jeu choisi est en supplément. Le cadre n’a rien de remarquable (des tables au centre et des boîtes de jeux aux murs), en revanche l’accueil est très chaleureux et l’ambiance est vraiment bonne. Je pense que c’est un lieux où on peut très facilement lier connaissance. Les tarifs ne sont pas trop excessifs, surtout si on prend en compte le temps qu’on peut y passer le coût d’un jeux de société. Le patron est de très bon conseil, ce qui permet de faire le plein de découvertes de passer de très bons moments. Beaucoup de jeux sont disponibles sur place à la vente -certains sont même édités par la maison – et vous pourrez repartir avec s’ils vous ont plu. Un endroit très sympathique et sans prétentions qui ravira tous les amoureux de jeux de société.
Comédie dramatique allemande de Jan Ole Gerster avec Tom Schilling, Friederike Kempter, Marc Hosemann
Niko est un trentenaire berlinois qui se laisse un peu vivre : entretenu par son père, il a arrêté ses études et ne travaille pas. Mais voilà qu’un jour tout déraille, sa copine le quitte et son père lui coupe les vivres. Une journée où tout semble aller de travers et où il rêve d’un bon café pour se réconforter, malheureusement, là aussi, il joue de malchance.
Ce film est assez surprenant : filmé en noir et blanc, très esthétique, avec un musique assez entraînante qui contraste avec l’apathie du personnage. J’ai trouvé ça plutôt intéressant. Je craignais un peu cette histoire de café après lequel court Niko mais finalement, c’est fait de manière très subtile : il ne court pas vraiment après un café, seulement, une série de malheureux hasards font qu’il ne parvient pas à en boire un de la journée, comme un fil rouge qui relie les différents moments du film. L’histoire est plutôt axée sur les rencontres (souvent un peu ratées) et le problème du rapport aux autres.
A chaque nouvelle rencontre, la communication semble plus difficile et il s’embourbe un peu plus dans l’incompréhension. Malheureusement, chaque fois les scènes sont également un peu plus longues et un peu plus difficiles pour le spectateur. Au fur et à mesure qu’on progresse, le film prend de son sens mais perd en fraîcheur et sur la fin, on attend impatiemment la fin de certaines scènes. Heureusement, il parvient toutefois à s’arrêter à temps : on comprend le message véhiculé par la mise en scène sans sombrer totalement dans l’ennui (ouf, il s’en est fallu de peu). Le film aurait sans doute pu être tout aussi percutant en restant plus léger dans sa forme mais reste toutefois bien maîtrisé. On passe un agréablement moment devant cette histoire racontée de manière originale et pleine de finesse. Malgré quelques lourdeurs, un cinéma intéressant et inventif à la fois.
La Prune Folle est un nouveau café qui vient d’ouvrir à Oberkamph. Il propose des petits-déjeuners ou brunchs le matin. Des salades, tartes ou sandwichs à midi. Des gâteaux en tous genres pour vos goûters. Et des tapas à l’heure de l’apéritif. Mi-salon de thé, mi-bar à tapas, La Prune Folle est le lieu idéal pour passer un moment sympathique entre amis.
Le lieu n’est pas très vaste mais sur deux niveaux, le sous-sol permettant d’accueillir des groupes plus importants ou d’être plus au calme en cas d’affluence. La déco années 60 très kitch est aussi joyeuse qu’accueillante. Un univers coloré qui incite à la bonne humeur. J’y suis allée pour un brunch dimanche matin avec des amis. 6 formules sont proposées, à 18,50€ (ce qui est sensiblement le prix habituel à Paris), certaines classiques, d’autres plus surprenantes. Nous avons opté pour « l’Oncle Sam » : boisson chaude au choix et à volonté, jus d’orange ou de pamplemousse, tartines, croissant ou pain au chocolat, bacon, oeuf au plat, salade, pancake au sirop d’érable, fromage blanc au muësli. L’assiette ets copieuse et bien présentée (et la vaisselle vraiment chouette). Le moins qu’on puisse dire c’est qu’on ne ressort pas de table avec la faim au ventre ! Le service est très chaleureux, ce qui ne gâche rien à l’affaire. J’ai beaucoup aimé ce brunch équilibré et plein de saveurs (hum… ce bacon croustillant…), qui s’il cale bien ne donne pas l’impression d’avoir engouffré assez de graisse pour tenir 3 mois d’hibernation. J’a-do-re !!! Pour le reste de la carte, les prix proposés sont tout à fait abordables pour la capitale et les gâteaux font autant envie que les tapas. Un lieu très convivial où je compte bien revenir bientôt pour tester quelques tapas à l’apéro ! Courez-y vite !!!