Cuisine·Divers

Divins chocolats de Patrick Roger

          Il y a peu, en me promenant dans le quartier Saint Germain, je suis tombée sur l’une des boutiques de Patrick Roger, le chocolatier célèbre pour ses sculptures en chocolat. Je me suis donc arrêtée pour en déguster quelques uns. 

PATRICK ROGER

          La devanture est splendide, avec des présentations assez impressionnantes. C’était début mai, il y avait des brins de muguet, des grenouilles, des poules aussi je crois. Un travail très fin et spectaculaire qui fait la réputation de l’artiste, meilleur ouvrier de France. Une fois à l’intérieur, on change un peu de décor. La boutique est très dépouillée. Un grand comptoir, une longue table d’exposition avec quelques mini sculptures et des boîtes de chocolat, et c’est tout. On est presque déçu de ne pas avoir plus de choix. En même temps on se dit que cela doit également être un signe de qualité. Si le chocolatier propose si peu de choix, chaque chocolat doit être particulièrement travaillé.

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          J’ai donc acheté quelques uns de ses chocolats pour les goûter. Mon choix s’est porté sur thym citron, rhum raisin et citron basilic pour les chocolats « classiques ». Mais aussi des demi-sphères à la prunelle pour les unes et caramel-citron vert pour les autres. Vous remarquerez que c’était quand même très citronné comme sélection ! Le thym citron était un brin décevant mais le citron basilic en revanche fonctionne particulièrement bien. Le rhum-raisin aussi est une belle réussite. Quant aux demi-sphères, leur goût est tout simplement incroyable, un vrai régal !

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          C’est donc sans la moindre surprise que je peux vous confirmer que les chocolats de Patrick Roger méritent leur réputation. En revanche, côté prix, c’est loin d’être donné ! Les chocolats à l’unité sont déjà très chers mais les demi-sphères, aussi belles que bonnes, sont à des tarifs carrément prohibitifs ! Par contre, les emballages sont très soignés et franchement luxueux avec de véritables écrins-bijoux pour les créations les plus fragiles. Pour goûter une fois dans sa vie, c’est bien mais je ne suis pas sure de renouveler l’expérience (on ne sait jamais, au cas où je ne puisse plus m’en passer après, mieux vaut rester prudent). Les boîtes sont d’un rapport quantité/prix un peu meilleur et pour faire un cadeau à un amateur de chocolat, je n’hésiterais pas à me servir ici. Des chocolats succulents mais hors de prix, à goûter au moins une fois. La vitrine quand à elle, se dévore avec les yeux, pour rien du tout !

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Patrick Roger

2/4 place Saint-Sulpice

75006 Paris

Retrouvez la liste des boutiques ici

… et pour celle des créations, c’est par-là.

Cuisine

Muffins poire/pépites de chocolat

Pour 8 muffins 

1 œuf

2 c. à soupe de sucre

50 g de beurre

4 c. à soupe de lait

5 c. à soupe de farine

1/2 sachet de levure

50 g de pépites de chocolat

1 poire

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Préchauffez le four à 180 °C (th. 8).

Battez l’œuf et le sucre jusqu’à ce que le mélange blanchisse.

Faites fondre le beurre et ajoutez-le à la préparation.

Versez le lait dans la pâte.

Ajoutez la farine peu à peu et mélangez bien afin d’éviter les grumeaux.

Dans un verre, mélangez la levure à 2 à 3 c. à café d’eau puis ajoutez-la à la pâte.

Versez le chocolat dans le mélange.

Pelez la poire et coupez-la en petits dés et ajoutez-les à  la pâte. Remuez.

Replissez des moules à muffins aux 3/4 et enfournez 15 min.

Servez tiède ou froid.

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Bon appétit !

Mes lectures

Le plus petit baiser jamais recensé – Mathias MALZIEU

          Quand un inventeur dépressif rencontre une fille qui disparaît quand on l’embrasse, la situation s’annonce compliquée. Surtout quand celui-ci a le coeur en miette à cause d’une bombe d’amour qui l’a quittée. Heureusement, un détective génial va l’aider à retrouver sa belle invisible à l’aide de son perroquet dressé pour retrouver les filles un peu trop jolies. Arrivera-t-il à les réunir ?

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          J’avais eu un véritable coup de coeur pour le premier roman de Mathias Malzieu, une plume parfois encore un peu hésitante mais une fraîcheur et une inventivité comme un bol d’air frais dans la littérature contemporaine. Son second roman, mieux construit et mieux écrit, avec pourtant un peu moins de charme mais confirmait largement l’énorme potentiel du charismatique chanteur de Dionysos. Et puis, le troisième roman avait rompu le charme (voir l’article que je lui avais consacré). Je n’y avais pas retrouvé la même poésie, pas la même profondeur derrière la légèreté des mots, il n’y avait plus cette fêlure que j’aime tant chez lui et le tout m’avait semblé plein de bons sentiments et au final assez indigeste. Alors, avant d’ouvrir celui-ci, moi qui suis si réticente face aux histoires d’amour, j’ai eu un peu peur de ne pas retrouver derrière la folie du scénario, cette éraflure qui faisait tout résonner et le faisait sortir du lot.

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          Dès le début, on retrouve l’univers complètement fou de Mathias Malzieu. On ne s’y étonne même plus de croiser une fille invisible et un homme qui promène son coeur brisé dans une boîte, ça fait partie du décor. Mais très vite, j’ai réussi à rentrer dans son drôle de monde, ce que je n’avais pas réussi à faire avec son précédent roman. Les images farfelues qu’il peint les unes après les autres, ne sont que l’expression très imagée de sentiments qu’on a tous ressentis un jour où l’autre et d’un coup, tout paraît tellement limpide, dit avec ces mots-là ! L’histoire est pleine de petites trouvailles et de jeux de mots souvent très bien sentis. Cette histoire d’un homme qui oscille entre deux amours est à la fois drôle et touchante et pose des questions essentielles sur ce que sont l’amour et le bonheur. On le suit avec plaisir dans ses doutes, ses questionnements, ses excentricités aussi. Un personnage aussi loufoque qu’attachant qui n’est pas sans ressemblance avec son auteur. L’histoire sent le vécu et ça lui réussit ! Mathias Malzieu nous livre ici un texte touchant, à la fois drôle et sensible. L’écriture est toujours aussi enlevée et le style atypique mais avec un petit surplus de maîtrise qui en fait ressortir toute la poésie. L’auteur nous livre ici son meilleur roman et confirme sa place parmi les jeunes talents littéraires sur qui il faut compter. Un univers tendre et décalée qui m’a laissée sous le charme. 

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Tu n’es pas obligé de ne plus avoir peur. Il te faut juste accepter de vivre avec tes angoisses et les siennes. Ne pas les ignorer sans pour autant te focaliser dessus. On en est tous là.

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Mi-humains mi-thermomètres au mercure fiévreux, nous regardions partout ailleurs que dans nos yeux.

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C’était une sensation étrange. Comme si je courais après un éternel été sans jamais voir le soleil qui poussait devant ma porte.

Mathias Malzieu

Le plus petit baiser jamais recensé 

Flammarion

157 p. – 17€50

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          Ce roman m’a été envoyé dans le cadre d’un partenariat avec les éditions Flammarion (comme mes lecteurs assidus le savent, avec moi l’envoi d’un livre gratuit est pourtant bien loin de garantir une bonne critique !). Dans l’ouvrage, l’auteur invente un chocolat au goût de baiser : cacao et orange sanguine. Hugo et Victor, l’excellent duo pâtissier/chocolatier (dont je vous parlais ici), l’a réalisé pour l’occasion ! Et comme ils ne font pas les choses à moitié, les éditions Flammarion en ont envoyé une boîte pour accompagner le roman. Une fine coque en chocolat, un caramel d’orange sanguine et un coeur de meringue à la fleur d’oranger, le tout présenté dans les boîtes/carnets emblématiques de la marque. Un régal pour les yeux et les papilles ! Merci donc aux éditions Flammarion et à Hugo et Victor pour cette délicate attention ainsi qu’à Mathias Malzieu pour son roman qui se dévore comme une friandise.

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          Et pour finir, 5 exemplaires du Plus petit baiser jamais recensé contenant un ticket d’or ont été dispersés en librairie. Ceux qui auront la chance de les trouver ne rencontreront sans doute pas Willy Wonka (quoi que…) mais auront la chance d’assister à une lecture-concert privé. Vous avez jusqu’au 28 avril pour les débusquer !

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Cuisine

Petits moelleux chocolat, poire et poivre

Pour 8 personnes

125 g de chocolat noir

4 oeufs

65 g de beurre

2 c. à soupe de farine

2 c. à soupe de sucre

1/2 c. à café de poivre moulu

1 poire

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Préchauffez le four à 200° C (th. 6/7).

Faites fondre le chocolat dans un saladier au bain-marie avec le beurre et le sucre.

Cassez les oeufs en séparant les blancs des jaunes. Battez les blancs en neige ferme.

Pelez la poire et coupez-la en petits dés.

Lorsque le chocolat a fondu, ajoutez hors du feu les jaunes d’oeufs, la farine, le poivre et la poire.

Après avoir bien mélangez, incorporez délicatement les blancs en neige, en deux temps.

Répartissez la pâte dans des moules et faites cuire 8 min.

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Une recette qui fera le bonheur des amoureux de chocolat !

Bon appétit !

Divers

Swap BD et chocolat

Un swap organisé par Loula auquel nous nous devions de participer Gwendo et moi-même. Pour ceux qui ne connaitraît pas ce terme barbare, un swap est un échange de colis entre blogueur autour d’un thème. l’occasion pour nous d’échanger de petit présents de fin de printemps. Voici ce que contenait mon colis :

Pour le papier, 

La vie et moi de Pico Bogue

1887, Chimère(s) de Peliq, Melanÿn, Vincent

Les meilleures recettes Nestlé dessert

et un petit carnet de notes chocolat

Et du chocolat bien sûr !

Des feuilles en chocolat,

du chocolat blanc aux pépites de framboise,

de la pâte à tartiner chocolat noir

des bonbons choco-noisette

et de chocolat en poudre à la noix de coco.

          Les gourmandises étaient emballées dans les planches de BD, une super idée ! Je les aurais bien pris en photo mais je n’avais plus de batterie et j’étais trop pressée de les ouvrir… Merci Gwendo, un colis bien garni que je vais m’empresser de dévorer.