Après deux semaines de compétition, le jury du festival de Cannes, présidé cette année par Steven Spielberg, a rendu son verdict. Voici les heureux élus du côté des longs métrages :
– La Palme d’or revient à La vie d’Adèle d’Abdellatif KECHICHE. Ce film inspiré de la BD Le bleu est une couleur chaude raconte une histoire d’amour entre deux adolescentes.
– Le Grand Prix est pour les frères Cohen avec Inside Llewyn Davis. La vie d’un jeune chanteur de folk dans l’univers musical de Greenwich Village en 1961.
– Amat Escalante reçoit le Prix de la mise en scène pour Heli. Au Mexique, la famille d’Estela, une jeune fille de 12 ans est prise dans un engrenage de violence lorsqu’elle celle-ci tombe amoureuse d’un jeune policier impliqué dans un détournement de drogue.
– Le Prix du Jury revient à Kore-Eda Hirokazu pour Soshite chichi ni naru. La vie de Ryoata et sa femme bascule le jour où ils apprennent que leur enfant a été échangé avec un autre bébé à la naissance.
– Le Prix du scénario est pour Jia Zhangke avec Tian zhu ding. Quatre personnages, quatre provinces, un seul et même reflet de la Chine contemporaine : celui d’une société au développement économique brutal peu à peu gangrenée par la violence.
– Le Prix d’interprétation féminine a été remis a Bérénice Béjo pour sa prestation dans Le passé d’Asghar Farhadi. Après quatre années de séparation, Ahmad arrive à Paris depuis Téhéran, à la demande de Marie, son épouse française, pour procéder aux formalités de leur divorce. Lors de son bref séjour, Ahmad découvre la relation conflictuelle que Marie entretient avec sa fille.
– Le Prix d’interprétation masculine a quant a lui été décerné à Bruce Dern pour Nebraska d’Alexander Payne. Un vieil homme, persuadé qu’il a gagné le gros lot à un improbable tirage au sort par correspondance, cherche à rejoindre le Nebraska pour y recevoir son gain. Sa famille, inquiète de ce qu’elle perçoit comme un début de sénilité.
Vous pouvez retrouver l’intégralité du palmarès, avec les prix du court métrage, le palmarès Un certain regard et les prix de la Cinéfondation ici.


J’avais raté ce filma sa sortie, j’ai donc profité de son passage sur Canal+ pour rattraper mon retard. J’en avais entendu le plus grand bien. Etrangement je ne saurais pas trop dire si j’ai aimé ce film ou pas. J’ai trouvé le drame moyennement bien amené. Un peu trop manichéen peut-être : trop de bonheur avant l’accident, trop de malheur après. Ensuite j’ai trouvé la réaction de personnage assez déroutante. Il a une manière de répondre aux évènements qui m’a laissée quelque peu perplexe. La fin m’a semblé également m’a un peu dérangée. En revanche, j’ai assez aimé la sobriété de ce film, sa violence. Il est filmé de manière très froide et ne se perd pas dans un sentimentalisme qui eut été mal venu. Toutefois, si le sujet est bien traité d’un point de vue technique, l’histoire reste un peu faible pour en faire un grand film. Ni vraiment bon, ni vraiment mauvais, un résultat assez mitigé.



