Drame, romance britannique de Fernando Meirelles, avec Anthony Hopkins, Jude Law, Rachel Weisz.
Des histoires qui s’entrecroisent, aux quatre coins du monde. Des histoires d’amour heureuses ou hésitantes, esquissées ou à venir. Sans en avoir conscience, des destins qui s’entre-mêlent, pour le meilleur ou pour le pire.

Ce film est une réécriture de la pièce La Ronde d’Arthur Schnitzer, dont je n’avais jamais entendu parler mais ça se signale quand même. La première chose notable est le casting assez surprenant, nous proposant pêle-mêle Jude Law, Anthony Hopkins ou Jamel Debbouze. Un mélange assez improbable qui m’a intriguée et m’a donné envie d’aller voir ce qu’il en était (enfin ça et surtout le fait que c’était le seul film qui passait à l’heure qui m’arrangeait…). Honnêtement, j’étais assez septique quant au résultat et y suis allée un peu par dépit (beaucoup ?). J’étais donc assez mal disposée en entrant dans la salle et finalement, la surprise fut plutôt bonne.

La critique était franchement moyenne quant à ce film, qui grosso modo, a été considéré comme sans intérêt. Je n’irais certes pas jusqu’à dire que c’est un chef d’oeuvre du septième art mais j’ai trouvé le résultat très agréable à regarder. J’étais fatiguée et la légèreté de l’intrigue me saillait admirablement. Je me suis laissée porter par ces histoires qui s’entrecroisent avec plaisir. Les saynètes sont un peu inégales et parfois tirées par les cheveux et le lien avec les histoires n’est pas toujours très fluide ni très crédible. Toutefois, j’ai trouvé le tout très frais et agréable à regarder. Le talent et l’énergie déployée par les acteurs y sont aussi pour beaucoup. Malgré d’indéniables faiblesses, un film léger devant lequel j’ai passé un bon moment.