Je parle peu – ou plutôt pas – de jeux de société sur le blog, pourtant, j’adore ça ! J’en ai peu mais je suis toujours partante pour une soirée jeux chez des amis. Je ne suis pas très calée en stratégie pourtant j’aime assez les gros jeux, j’apprécie donc qu’une petite part de hasard vienne s’y glisser pour rééquilibrer un peu les forces. On nous a offert Dead of Winter pour notre anniversaire l’année dernière. Une riche idée. J’avoue que l’univers zombies ce n’est pas mon truc du tout. Je ne regarde jamais de films « d’horreur », je n’aime pas ça. Retrouver cette ambiance dans un jeu me tentait donc moyennement.
Finalement, malgré mes réticences, j’ai de suite adoré ce jeu. Les règles sont au premier abord un peu costaud mais s’avèrent plus simples qu’il n’y paraît. Une fois qu’on les a lues en entier (comptez une demie-heure), plus besoin d’y revenir, le résumé des phases de jeu suffit amplement. Bon point donc, on peut très vite commencer à jouer de manière fluide. Après 1 ou 2 tours vous vous sentirez à votre aise. Chaque joueur joue à son tour, avec plusieurs phases de jeu que je vous épargne. Ca impressionne un peu au début mais c’est assez simple.
L’originalité de ce jeu, c’est que c’est à la fois collaboratif et chacun pour soi. On a un objectif commun (en gros ne pas mourir de faim ou survivre aux zombies), essentiel à la victoire. Ensuite, chacun a un objectif personnel (accumuler de la nourriture, des médicaments ou des armes par exemple) qui définit qui est le gagnant. L’objectif personnel peut parfois entrer en conflit avec l’objectif commun – difficile en effet de garder de la nourriture pour soi quand il faut également en accumuler pour l’objectif commun ! Il peut également y avoir un traître, dont l’objectif est totalement différent : en gros, vous faire perdre. C’est donc potentiellement un joyeux bordel ! Ajoutez ça à ça le risque de mourir de froid ou attaqué par un zombie, autant vous dire qu’on ne s’ennuie pas.
Le jeu se joue de 2 à 5. A 2, pas de traîtres ni d’objectifs personnels, c’est de la pure coop. Je n’aime habituellement pas trop ça mais je trouve que dans ce jeu-là, ça fonctionne particulièrement bien, en particulier en raison des doutes sur les intentions des uns et des autres dès qu’on est plusieurs. On peut choisir entre des durées de parties courte, moyenne ou longue et un niveau normal ou difficile. Déjà, en normal, ce n’est pas si simple de gagner ! C’est que c’est coriace le zombie. L’univers du jeu est assez immersif. De petits évènements nous plongent en pleine apocalypse. C’est une des choses que je préfère dans ce jeu, la narration est bien faite et on se retrouve plongé dans cet univers froid et sombre comme si on y était.
Il y a donc un certain suspens dans les parties, étant donné qu’elles sont loin d’être gagnées d’avance et que des évènements imprévus sont susceptibles de nous faire perdre même lorsqu’on pense toucher au but. Du suspens donc, un traître potentiel, une lutte acharnée contre des hordes de zombies et la famine qui menace : on risque pas vraiment de s’ennuyer ! Nous avons fait plusieurs parties, assez différentes les unes des autres et qui se sont toujours avérées l’occasion de bien rire de nos propres mésaventures. Nerfs fragiles s’abstenir ! Et on n’a pas encore essayé le niveau difficile… Un jeu facile à sortir, dont la durée de partie est adaptable et sympa quelque soit le nombre de joueurs. Que demander de plus ? Alors, prêts à affronter l’hiver ?
Est-ce que c’est celui-ci où on peu construire une sorte de château d’eau en carton ? Je me souviens avoir joué à un jeu de plateau avec des zombies mais je ne me rappelle pas le nom.
Pas de constructions dans celui-ci. Je vais essayer de me renseigner sur le zombie + château d’eau, ça a l’air sympa.
On me dit dans l’oreillette (Google is my friend) que ce serait « City of horror » !
Merci pour l’info 🙂