Mes lectures

Reste aussi longtemps que tu voudras

          Nina a quitté Paris sur un coup de tête pour venir s’installer dans ce bed & breakfast du centre de Florence, tenu par son amie de toujours, Hannah. Mais les retrouvailles des deux femmes ne sont pas à la hauteur de leurs espérances : Hannah est aux prises avec sa sorcière de belle-mère et ses problèmes de couple ; quant à Nina, elle refuse d’expliquer les raisons de sa venue et semble fuir la réalité, préférant se laisser distraire par les délices florentins au bras de Marco. Pourquoi Nina a-t-elle quitté la France aussi subitement ? Quels secrets tente-t-elle de dissimuler ? Sous le soleil de Florence, les parts d’ombre et de lumière de chacun se révèlent tour à tour.

          A la vue du titre, du résumé et de la couverture, je ne pensais pas du tout que ce livre soit mon genre. Ca sentait le feel good un peu à la mode, ces romans pleins de bons sentiments qui ne me parlent pas trop (oui, j’aime les bons gros drames, c’est comme ça). Mais quand j’ai été invitée à la soirée de présentation, après une longue hésitation, j’ai fini par accepter, après tout on n’est pas à l’abri d’une bonne surprise et au pire j’aurais toujours eu un apéro gratuit, ce n’était pas un bien gros risque que je prenais là…

Couverture de Reste aussi longtemps que tu voudras de mélanie Taquet

          La première bonne surprise a été la rencontre avec l’auteur. Mélanie est absolument adorable et ç’a été un réel plaisir d’échanger avec elle. Par contre ça met la pression, j’aurais détesté ne pas aimer un roman écrit par une personne aussi géniale. C’eut été fâcheux… Mais bon, ce sont des choses qui arrive et je me disais qu’au pire pour une fois je n’en parlerais pas sur le blog. Sauf que – ô surprise ! – j’ai adoré ce roman. Genre vraiment adoré. Je ne dis même pas ça pour être sympa, il est surprenant et réussi. Ouf !

          Dès les premières lignes j’ai été surprise par la qualité du style. C’est très bien écrit ! Il y avait longtemps que je n’avais pas été aussi séduite par la plume d’un auteur contemporain. C’est à la fois travaillé et très fluide, un vrai régal. Quant à l’histoire, elle laisse planer le suspens un certain temps. Nina est une jeune femme attachante et un peu paumée dont on découvre des bribes d’histoire peu à peu. Elle s’incruste chez ses amis, a des relations aux hommes compliquées, semble cacher des choses, elle finit par se montrer assez agaçante. Sauf que c’est quand on pourrait commencer à se lasser de son côté girouette qu’on la découvre, avec ses failles et son secret.

          Je n’en dirai pas plus pour ne pas dévoiler le ressort de l’intrigue mais la seconde moitié, où on la connaît mieux et où on voit qu’elle essaie de se reconstruire comme elle peut, tranche avec la légèreté de la première partie. Elle l’explique aussi. Les thèmes abordés sont bien plus profonds qu’il n’y paraît et c’est fait avec beaucoup de délicatesse. Le personnage de Nina est touchant et les autres aussi dévoilent peu à peu leurs failles, gagnant en profondeur au fil des pages. Un roman qui m’a beaucoup surprise, tant par la qualité du style que par son sujet difficile. Sous ses airs légers, il est bien plus profond qu’il n’y paraît. Un très joli livre, aussi touchant qu’agréable à lire.

Portrait de mélanie Taquet, autrice

Personne ne devait savoir, car personne ne pourrait jamais comprendre. Son secret, qui la hantait depuis son arrivée à Florence, elle devrait l’enfouir en elle. Profondément. Le recouvrir de jolies choses sans importance comme cette promenade avec Marco. De manière à ce que personne ne puisse le découvrir, le lui voler. De manière à ce qu’elle puisse continuer, et vivre. Libre, pour un temps du moins.

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Le passé ne compte que lorsqu’on l’a accepté. Avant cela, il n’est qu’une entrave au bonheur, une ancre qui te retiendra toujours en arrière.

Mes lectures

Une famille comme il faut, Rosa Ventrella

          Dans la ville de Bari, au sud de l’Italie, tout le monde connaît Maria sous le nom de « Malacarne », un surnom que lui a donné sa grand-mère en raison de sa peau foncée et de sa nature impulsive qui la distinguent des filles de son âge. En 1984, Maria a neuf ans et grandit dans une famille pauvre, entourée de sa mère douce mais effacée et de son père violent et autoritaire. C’est auprès de son ami Michele, lui aussi en retrait de la vie de son quartier , qu’elle trouve refuge. Entre vieilles rancunes familiales et déterminisme social, Maria va devoir se battre pour s’affranchir et réaliser ses rêves.

          Encore une jolie surprise aux éditions Les Escales. Elles se multiplient en ce moment. J’ai vraiment beaucoup aimé ce roman qui m’a un peu rappelé dans l’esprit Maria Vittoria, lu il y a quelques temps, que j’avais également beaucoup apprécié. L’histoire est très différente pourtant. On est dans le Sud de l’Italie, dans les années 80. On suit une fillette au fort caractère qui doit se démener pour s’extraire de son milieu et réaliser son rêve d’étudier. Mais évidemment cela ne se fait pas sans quelques concessions, parfois bien difficiles à encaisser.

Couverture d'Une famille comme il faut

          J’ai beaucoup aimé le ton de ce livre, assez abrupt parfois, qui nous plonge dans une Italie pauvre et assez sombre, qui semble d’un autre temps. Mais où la vie de quartier et l’amitié tiennent toutefois une place importance. Une image assez éloignée de la « dolce vita » à l’italienne ! J’ai beaucoup aimé la manière dont le quartier et ses habitants sont décrits, avec une certaine dureté mais aussi de la tendresse qui se cache derrière la pudeur. Cette petite fille butée est attachante et j’ai aimé découvrir la galerie de personnages qui l’entourent.

          Les envies contradictoires qui l’animent sont, je trouve, très bien rendues et on ressent avec elle les doutes, les peurs, les hésitations. Tout aussi réussie, la peinture des relations de famille compliquées entre la violence du père, la douceur de la grand-mère et la lassitude de sa mère. Les amitiés enfantines tiennent également une place très importante ici et apporte une certaine douceur au récit. Faire des choix, grandir, c’est loin d’être chose aisée et je trouve que ce roman rend très bien tout cela. J’ai aimé le réalisme un peu âpre de ce texte. Une jolie découverte que ce roman touchant sur la fin de l’enfance.

Portrait de Rosa Ventrella

Il y avait de nombreux pères sans travail, même si mille réalités différentes se cachaient derrière le mot «chômeur»

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J’avais déjà appris à ne pas trop jubiler parce que le destin, tricheur et maléfique, était toujours prêt à nous faire faux bond.

 

Série tv

Anne with an « e »

          Série canadienne de Moira Walley-Beckett avec Amybeth McNulty, Lucas Jade Zumann, Geraldine James, RH Thomson

          L’histoire d’une jeune fille adoptée qui se bat envers et contre tout pour se faire accepter et gagner l’affection de son nouvel entourage. En 1890, une adolescente qui a été maltraitée des années durant en orphelinat et par un chapelet de familles d’accueil atterrit par erreur dans le foyer d’une vieille dame sans enfant et de son frère. Avec le temps, Anne, 13 ans, va illuminer leur vie et celle de leur petite communauté grâce à son esprit fantasque, sa vive intelligence et son imagination débordante.

Anne with an e

          Voici LA série qui va adoucir votre rentrée. Je suis tombée dessus totalement par hasard. Je cherchais une nouvelle série à regarder. J’étais fatiguée et je voulais quelque chose de pas trop intello, pas trop pesant, pas trop neuneu non plus si possible et comme je n’aime pas particulièrement les comédies mes choix étaient assez limités. Je me suis dit que ça pouvait être « mignon » voire carrément sympathique, un peu dans le genre Tom Sawyer. Je ne savais pas au juste à quoi m’attendre et clairement sur le papier ce n’était pas sensé être un truc que j’apprécie particulièrement, juste un passe-temps pas trop prise de tête.

Anne with an e

          Au premier épisode j’ai eu un doute. L’univers faisait un peu « Petite maison dans la prairie » (même si j’étais fan quand j’étais gamine). Mais surtout cette mioche, elle parle sans cesse, pas une seconde de répit, elle est extrêmement agaçante. Mais aussi étrangement attachante. Et puis elle parle un joli anglais en articulant bien, je comprends presque tout ce qu’elle dit (ce qui vu mon niveau d’anglais tient du miracle). On finit par s’habituer plus ou moins à ses tirades d’un lyrisme exacerbé, voire même à leur trouver un certain charme. Et c’est donc comme ça que j’ai enchaîné les deux saisons en à peine quelques jours… Pour ma défense j’étais vraiment malade et je ne pouvais pas faire grand chose d’autre de mes journées.

Anne with an e

          Je dois donc le confesser, Anne with an « e » c’est trop choupinou, ça fait fondre votre petit cœur – fut-il de pierre – et ça fait un bien fou au moral. C’est la série que j’aurais aimé avoir quand j’étais à l’école. Je n’étais pas exactement aimée, on me trouvait bizarre et on m’embêtait à cause de mes tâches de rousseur (entre autres). Ah et je passais ma vie le nez dans les bouquins aussi. Bon, les ressemblances s’arrêtent là, je ne suis ni orpheline ni bavarde mais ça aurait suffi à me remonter le moral après des journées difficiles je pense. Etrangement, ça m’a quand même donné l’impression de soigner les bleus à l’âme même avec 25 ans de retard !

Anne with an e

          De nombreux sujets sont évoqués au cours des deux saisons, ça parle d’amitié, de famille, de racisme, de tolérance, de mensonge, de différence… L’éducation est au cœur du message avec une forte incitation à croire en ses rêves et à s’émanciper. Le tout est toujours très bienveillant sans être trop niais (les enfants étant au centre de l’histoire, on est aussi plus conciliants avec le trop plein de bons sentiments). Je ne vous en dis pas plus sur l’histoire, les péripéties sont nombreuses et ce serait dommage de vous gâcher le plaisir de la découverte. C’est une très jolie série pleine de bienveillance sans trop tomber dans la mièvrerie. Certains personnages sont peut-être un peu caricaturaux mais avec le temps des nuances apparaissent dans les caractères de chacun et ils ont le mérite de représenter un panel de comportements assez larges. L’espièglerie du personnage principal est quant à elle un régal. Sans hésiter, la série qui a illuminé ma rentrée.

Cinéma

Deux films sur l’adolescence

Call me by your name

          Drame, romance franco-italo-americain de Luca Guadagnino avec Armie Hammer, Timothée Chalamet, Michael Stuhlbarg
          Été 1983. Elio, 17 ans, passe ses vacances dans la villa de sa famille en Italie, à jouer de la musique classique, à lire et à flirter avec son amie Marzia. Un jour, Oliver, un séduisant Américain qui prépare son doctorat, vient travailler auprès du père d’Elio. Elio et Oliver vont bientôt découvrir l’éveil du désir, au cours d’un été ensoleillé dans la campagne italienne qui changera leur vie à jamais.

Affiche du film Call me by your name

          J’avais entendu le plus grand bien de ce film. Si fin, si émouvant. Tout ça tout ça. Sur le papier ça ne me tentait absolument pas mais devant un tel déluge d’éloges, j’ai cédé à la curiosité et laissé mes doutes de côté. Franchement, j’en viens en penser que parfois être bornée et obtuse évite bien des déconvenues. Enfin, on peut aussi raisonnablement supposer que je commence à bien me connaître. Dès le début, ce n’est pas passé. Mais alors pas du tout. Je ne vais pas me faire beaucoup d’amis avec cette critique mais je vais essayer d’expliquer mon ressenti – qui, cela va de soi, n’engage que moi (au cas où ce ne serait pas clair pour tout le monde…). D’un point de vue purement esthétique, je n’ai pas grand chose à reprocher à ce film. Je n’ai pas trouvé ça fou-fou visuellement mais c’est propre et plutôt bien fait. Les acteurs sont un peu fades mais là encore, ça va. L’histoire en revanche, ç’a été plus compliqué.

Image du film Call me by your name

          La famille d’intellos dans laquelle se passe l’histoire m’a exaspérée au plus haut point. Le côté « on parle 3 langues selon l’humeur du moment et on se traduit du Virgile comme ça, peinard, pour passer la soirée » m’est sorti par les yeux au bout d’à peu près 5 secondes (j’ai dit Virgile au pif, mais on s’en fout, vous avez compris l’idée). Ils sont imbuvables. Pédants, têtes à claques, dégoulinants d’auto-suffisance. Et leur mioche mignon-et-pas-trop-con-mais-un-brin-boudeur-et-blasé-de-la-vie c’est pas franchement mieux. Sauf que lui au moins, il a l’excuse de l’adolescence. Quant à leur hôte, plutôt bel homme mais arrogant et dans l’ensemble sans grand intérêt. Voilà pour la galerie de personnages. Partant de là, à moins qu’il ne choisissent brutalement de s’entre-tuer, mettant ainsi fin au supplice de leur conversation, il y avait fort peu de chance que je goûte à toute la subtilité de ce film. Le reste n’aura été qu’un long, très long, trop long moment d’ennui dont je ne voyais jamais venir la fin. Ni le début d’ailleurs. J’ai trouvé ça lisse, plat et teeeellement lent.

Image du film Call me by your name

          Pour ceux qui ne me connaissent pas, notons quand même que la délicatesse des amours naissantes est un truc qui m’assomme profondément. C’est déjà un moment que je n’aime pas vivre alors l’observer chez les autres, très peu pour moi. Et là, clairement, ça prend son temps. Ca m’a rappelé D’amour et d’eau fraîche ou Un amour de jeunesse. Il y a une seule grande qualité que je reconnais à ce film, c’est que le fait que le gosse découvre son homosexualité ne change strictement rien à l’histoire, c’est tout aussi chiant que s’il avait été hétéro. Ca change, c’est reposant. On passera sur la différence d’âge qui met mal à l’ais. Seul joli moment du film, le plan final, je n’irai quand même pas jusqu’à dire que ça valait le coup de rester pour voir ça. Je crois que je devine vaguement ce qui peut toucher dans ce film, les premiers émois, la découverte de la sexualité, tout ça. Ca m’a laissé parfaitement de marbre mais je suppose qu’on peut s’y retrouver. C’est en tout un type de cinéma auquel je reste totalement hermétique. Mon plus grand moment d’ennui depuis longtemps.

Lady Bird

          Comédie dramatique américaine de Greta Gerwig avec Saoirse Ronan, Laurie Metcalf, Tracy Letts
  Christine « Lady Bird » McPherson se bat désespérément pour ne pas ressembler à sa mère, aimante mais butée et au fort caractère, qui travaille sans relâche en tant qu’infirmière pour garder sa famille à flot après que le père de Lady Bird a perdu son emploi.

Affiche de Lady Bird

          Immédiatement après le premier film, j’ai enchaîné avec le second. La bande-annonce m’avait intriguée même si je n’étais pas très sure de savoir si j’avais vraiment envie de le voir pour autant. Mais j’étais devant le cinéma, il était là et je suis curieuse, c’était donc parti pour un second film sur l’adolescence le même jour. J’aurais dû à un moment me dire que c’était une mauvaise idée mais non, j’ai juste pensé : j’ai atteints le summum de l’ennui, ça ne peut pas être pire. Ce n’était pas faux. Mon avis sur Lady bird est plus mitigé. Sans franchement accrocher, je l’ai déjà trouvé plus intéressant (et moins soporifique). Esthétiquement, c’est sans doute moins chiadé, mais c’est aussi moins pédant (et ça, c’est bien).

Image de Lady Bird

          J’ai bien aimé le personnage de Lady Bird. Je n’ai absolument pas réussi à m’y identifier – il faut dire aussi que je n’étais pas franchement ce genre d’ado – mais que la réalisatrice avait réussi à crée un personnage qui avait du caractère et un certain charisme. Elle a un côté touchant et m’a été plutôt sympathique. Quant aux relations entre les personnages (la mère, la meilleure copine boulotte, les nouvelles copines friquées…) elles sonnent juste et sont clairement le point fort de ce film par ailleurs très bien joué. C’est donc plutôt positif dans l’ensemble. Au-delà de ça, je n’ai toutefois pas été vraiment touchée par cette histoire qui aurait peut-être mérité plus de rythme et de profondeur pour vraiment convaincre. Le sujet ne m’a pas vraiment transportée et j’ai trouvé au final le film sympa-sans-plus malgré un personnage prometteur. Si ce film m’a arraché quelques sourires, on reste loin du coup de cœur.

https://www.youtube.com/watch?v=RKFswYcnO8U

Mes lectures

Les complicités involontaires

          Par un jour d’avril, Corinne V., psychiatre, reçoit dans son cabinet une quinquagénaire, Zoé B., désireuse d’entreprendre une analyse. Reconnaissant en elle une ancienne amie, elle s’apprête à l’adresser à un confrère, quand Zoé lui révèle qu’elle souffre d’une amnésie ayant effacé ses souvenirs de jeunesse.

          Ca y est, la rentrée littéraire approche à grands pas. Les romans de juin à peine fini, on enchaîne aussi sec avec ceux de septembre et une sélection conséquente pour cette année (j’en avais sélectionné une vingtaine l’année dernière, je vais essayer de ne pas dépasser ce chiffre déjà bien trop élevé). Pas mal de choses très tentantes dedans avec notamment ce roman de Nathalie Bauer. Je l’avais découverte avec Les indomptées et j’ai été ravie de la voir revenir avec ce thème qui me tentait beaucoup. C’est donc naturellement avec ce roman que j’ai ouvert les hostilités.

Nathalie Bauer

          J’avais beaucoup aimé le style de son précédant roman, que j’avais trouvé très clair et agréable, un peu désuet peut-être parfois mais qui nous plongeait si bien dans l’ambiance du roman. Cette fois, le style n’est pas passé du tout. Pourtant, si je dois bien lui reconnaître une chose, c’est qu’il colle tout aussi bien à cette nouvelle histoire, avec un côté « bourgeoise du 16° » horripilant mais qui ne pourrait tomber plus à propos. L’auteur semble avoir un véritable don pour créer une ambiance et adopter un style qui nous plonge dans l’univers de ses personnages. Pas de chance, cette fois, je n’ai pas été séduite. Pourtant, le style est toujours maîtrisé, force est de le reconnaître.

          L’histoire me tentait beaucoup mais là encore, j’ai eu du mal à rentrer dedans. Il faut dire que le personnage principal m’a vite été antipathique et que ça n’a pas aidé. Il y a énormément de digressions sur l’adolescence des deux protagonistes, leur rencontre, leurs sorties, je suppose que ça prend du sens au fil du récit mais j’ai trouvé ça sans grand intérêt. Non vraiment, quand ça ne veut pas… Je ne suis finalement pas allée au bout de cette histoire qui pourtant est bien écrite et semble intéressante, je suis totalement passée à côté. Peut-être plus tard, qui sait ? Il se peut que mes attentes aient été tout simplement trop éloignées de ce style-ci et que ça passera mieux à la deuxième tentative. En attendant, je vous invite fortement à lire son roman précédent, qui lui m’avait beaucoup touchée.