A la mort de sa grand-mère, Iris hérite de sa maison et va devoir décider de ce qu’elle va en faire. En se rendant sur les lieux les souvenirs de son enfance vont remonter à la surface. Elle va également y découvrir les histoires de sa mère et de ses deux tantes. Trois générations de femmes qui ont habité ce lieu et lui donnent son âme.
J’avais repéré ce livre dont le titre me plaisait beaucoup et la couverture me semblait très attirante. Mais son succès retentissant m’avait quelque peu refroidie (toujours cet a priori idiot qui voudrait qu’un livre à trop gros succès ne puisse pas être si bon que ça…). Finalement, je l’ai vu dans la bibliothèque d’une amie et l’ai emprunté sans hésiter. Le thème du souvenir n’est pas trop ma tasse de thé, mais traité avec finesse et sensibilité, ça peut faire des merveilles, je me suis donc lancée plutôt enthousiaste dans cette lecture ! Mes bonnes dispositions auront été de bien courte durée ! J’ai trouvé le style totalement insipide. D’une platitude sans nom. L’histoire quand à elle n’est franchement pas palpitante, c’est du vu revu et re-revu. Le personnage principal m’a été franchement antipathique dès le départ (une bibliothèque qui n’aime pas lire, quelle idée !) et je me suis ennuyée à périr. J’ai eu beau lire en diagonale et sauter les descriptions sans le moindre intérêt, je n’ai pu venir à bout de ce roman paradoxalement aussi indigeste qu’insignifiant.
Entre-temps, j’étais devenue bibliothécaire à l’université de Fribourg, je travaillais avec les livres, j’achetais des livres, il m’arrivait même d’en emprunter. Mais lire ? Non.
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En entrant, je fus de nouveau frappée par l’odeur de pomme et de vieilles pierres qui arrivait à ma rencontre. Je posai mon sac sur le coffre et parcourus le vestibule dans toute sa longueur.

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