Culture en vrac

The Long Dark

          Voici le jeu auquel je joue en ce moment. C’est un jeu vidéo indépendant qui propose une expérience de survie dans le Grand Nord suite à une catastrophe. Je le trouve assez parfait en période de canicule : voir son personnage mourir de froid ou choper des engelures est presque un plaisir par ces températures estivales. Le mode histoire se découpe en 5 parties. J’en suis pour le moment à la 2° qui est la dernière à être sortie. La 3° devrait arriver d’ici la fin de l’année et les 2 dernières d’ici fin 2019. Le jeu a donc encore de beaux jours devant lui, d’autant plus que des améliorations sont déjà annoncées. On est dans le Grand Nord, notre avion s’est écrasé et on part à la recherche de notre passagère. Tout est plus ou moins désert, les maisons sont abandonnées et à part des loups bien agressifs, des cerfs et quelques ours on ne croise pas grand monde. Évidement, on est en hiver et il caille sévère pour ne rien arranger. Heureusement, on trouve dans les maisons abandonnées de quoi se ravitailler et s’habiller un peu plus chaudement.

The long dark

          Dans le mode histoire donc, on part à la recherche de notre amie en essayant de ne pas y laisser notre peau nous-même (bon, de toute façon les sauvegardes ont été inventées pour ça hein), dans un monde post-apocalyptique où il le froid et les bêtes sauvages seront notre seule compagnie. Bien sûr, de petites missions nous apprennent à apprivoiser le monde qui nous entoure : chercher du bois pour faire un feu, récolter des plantes, etc… Les bases de la survie en somme. Viennent en suite des tâches à effectuer pour les personnages que l’on rencontre en échange d’informations. J’avoue trouver par moment ce côté assez rébarbatif avec beaucoup de va et viens parfois fastidieux. Ca permet toutefois d’explorer un peu la carte et de découvrir de nouvelles compétences, même si ça manque parfois de fluidité. J’aime beaucoup la musique, pas trop envahissante et les graphismes sont dans l’ensemble assez beaux. Les cinématiques quant à elles sont de toute beauté et moi qui n’aime d’habitude pas ça, c’est limite ce que je préfère dans le mode histoire tellement elles sont belles. Dans l’ensemble le fonctionnement est assez classique mais efficace et l’ambiance est très réussie.

The long dark

          Je vous conseille vivement de commencer par le mode histoire étant donné qu’il permet de se faire la main sur le jeu, d’en appréhender les mécanismes mais aussi de se familiariser avec l’environnement, ce qui tombe bien puisque la carte est la même pour les autres modes de jeu. D’ailleurs j’ai par moments trouvé la géographie assez déroutante avec des notions de distance qui ont tendance à être traitres il me semble. C’est donc un gros plus de s’être déjà familiarisé avec tout ça avant de passer aux choses sérieuses. Il existe un mode survie qui, comme son nom l’indique consiste à… survivre ! Vous êtes seul au monde, il y a 4 niveaux de difficulté et plusieurs lieux possibles pour le début de partie, il est même possible de personnaliser. Je dois avouer avoir bien, bien galéré, je ne suis pas encore prête pour survivre seule dans le Grand Nord visiblement.

The long dark

          Enfin, il y a le mode « défi ». Plusieurs scenarii sont proposés : échapper à un ours (non merci), survivre 3 jours dans 15 lieux différents de la carte (c’est censé être le plus facile, j’ai survécu 9 jours avant de mourir de froid perdue dans le blizzard) ou encore ramasser le plus de provisions possible avant l’arrivée d’une énorme tempête (j’ai cru que j’allais y arriver mais pas du tout). J’avoue bien aimer ces petits défis, il y a le même aspect exploration que dans le mode survie mais les objectifs ajoutent un petit plus sympa je trouve, surtout quand on n’est pas encore un joueur aguerri. Dans l’ensemble je trouve le jeu assez bien fait et sympa, même si on peut lui reprocher une certaine lenteur (marcher des heures avec un sac à dos de 30kg sur le dos s’avère extrêmement fastidieux) et un côté assez répétitif. Il y a un certain réalisme dans cette expérience de survie que j’apprécie assez. J’ai déjà passé quelques heures sur ce jeu et je suis loin d’en avoir fait le tour, notamment concernant les méthodes de survie. Si vous avez peur de la solitude, passez votre chemin ! Sinon The long dark est un jeu agréable qui promet quelques belles heures d’exploration.

The long dark

Culture en vrac

Don’t starve

          On change un peu d’univers avec aujourd’hui un petit jeu de survie. Quand on me l’a présenté, j’ai trouvé que ça avait l’air tout mignon et j’ai choisi de m’y mettre pour occuper les journées de grosse fatigue. J’ai de suite bien aimé les graphismes 2D et je me suis dit que ça me changerait un peu. Finalement, ce jeu très simple en apparence s’est avéré plus retords que prévu. Le mécanisme de base est simple et intuitif : on clique sur les éléments du décor pour les ramasser, ils se mettent automatiquement dans l’inventaire et lorsqu’on a récolté ce qu’il faut on peut produire des objets.

          Pour assurer sa survie il faut de la nourriture et du bois pour faire du feu (qui rend les aliments meilleurs mais surtout éloigne les monstres la nuit). Voilà pour la base de la base. Ensuite ça se complexifie peu à peu. En effet, l’hiver arrive vite et il faut de bonnes réserves de bois et de provisions mais aussi de quoi résister au froid. Sans oublier de se mettre à l’abri des attaques et de trouver des armes pour se défendre. Vos journées vont être bien occupées ! Le tout dans un univers burtonnien assez délectable.

Don't Starve

          Comme je le disais, les mécaniques de jeu sont simples, on le prend très vite en main même si on n’est pas un joueur invétéré. En revanche, si comme moi on préfère explorer la map plutôt que de mettre en place un plan d’action précis et efficace, on pourrait bien avoir quelques surprises l’hiver venu (toujours cette bonne vieille histoire de cigale et de fourmi en somme). Toutefois, avec un peu d’expérience – et donc beaucoup d’acharnement – on finit par progresser. En revanche, si vous parvenez à dépasser les 100 jours de survie, sachez que vous êtes ensuite plus ou moins intouchables, ce qui rend les choses assez monotones.

          Ma phase préférée du jeu reste clairement le début avec l’exploration. Certains personnages sont également plus agréables à jouer que d’autres. Le jeu assure un peu d’imprévu avec quelques monstres deci delà. Le jeu est parfois un peu répétitif mais on est généralement assez agacé d’être mort bêtement (de froid, de faim ou de dépression) pour avoir envie de recommencer une partie aussi sec.Je me suis fait avoir plus d’une fois à recommencer une partie par pur esprit de revanche.

          J’ai testé les différentes extensions et là, c’est une autre paire de manches ! Reign of giants est la moins difficile à gérer, elle reste relativement proche de l’univers de départ, même si elle le complexifie pas mal, rendant les choses autrement plus ardues. En plus des hivers, il faut maintenant gérer les étés qui s’avèrent encore pires avec leurs boules de feu qui tombent du ciel. Je n’ai pas réussi à en passer un seul…

          Quant à Shipwrrecked, non seulement il y a le système été/hiver de l’enfer mais en plus tout se passe sur l’eau avec des îlots minuscules et des singes qui piquent tout. Je passe mon temps à me perdre à la recherche de ressources et meurs lamentablement de faim ou de dépression en quelques jours. Bien trop ardu pour moi ! Il existe également une version à plusieurs joueurs que je n’ai pas eu l’occasion d’essayer. Que vous préfériez la version basique ou une variante plus complexe, seul ou à plusieurs, si vous avez du temps devant vous, Don’t Starve s’avère un jeu efficace et passablement addictif.

Culture en vrac

The flame in the flood

          Voilà un petit jeu que j’ai testé il y a peu. En jeux de survie, je suis devenue totalement accro à Don’t starve (mais je me soigne). J’ai ensuite tenté Dead in bermuda avant d’essayer celui-ci. L’idée est plutôt sympathique : on descend une rivière sur un radeau après une catastrophe et on doit survivre assez longtemps grâce à ce qu’on trouve dans la nature pour rejoindre une colonie de survivants. Evidemment, vous pensez bien qu’on rencontre quelques écueils en route ! Heureusement, on a un fidèle compagnon pour nous accompagner.

The flame inthe flood

          L’univers est plutôt sympa et j’ai bien aimé ce côté navigation dans des rapides sans toujours pouvoir choisir précisément sa direction et surtout sans jamais pouvoir revenir en arrière. C’est un des aspects les plus réussis du jeu. Naviguer dans les rapides au touchpad de mon PC portable s’est avéré assez périlleux (je sais, je n’ai qu’à acheter une souris comme tout le monde), ce n’est toutefois pas impossible, ce qui n’est déjà pas si mal. D’un autre côté, ça a malheureusement vite un aspect assez répétitif, aussi bien dans les décors que dans les bestioles rencontrées. Ca ne m’a pas particulièrement gênée durant la première partie mais ça lasse vite. L’interface est assez basique mais pas très fonctionnelle, pas toujours facile d’aller choper les éléments en bas de la liste, pourtant bien utiles.

The flame in the flood

          Les parties sont relativement courtes. Durant la première, je n’ai pas du tout eu l’impression d’avoir exploité toutes les potentialités du jeu (loin de là !) bien que j’en sois venue à bout. Disons que j’ai plus survécu à coup d’acharnement en revenant sans arrêt aux dernières sauvegardes que grâce à ma stratégie sans faille. J’ai fait vaguement mieux lors de la deuxième partie mais ce n’était toujours pas trop ça… Malheureusement, même avec beaucoup de bonne volonté pour adopter des stratégies plus réfléchies (ce n’est pas dur vu qu’au départ je n’en avais aucune), j’ai vite trouvé le jeu très répétitif. Ca reste un jeu plutôt agréable si on a un peu de temps à tuer mais malgré un univers sympa, il n’est pas assez fouillé à mon goût.

Divers

Life is strange

Life is strange

Je ne vous en parle jamais ici mais je suis assez amatrice de jeux vidéo. Je ne me sens toutefois pas toujours très légitime pour en parler. J’ai décidé de me lancer avec celui-ci. Ce n’est pas trop mon type de jeu, j’apprécie un peu plus d’action. Mais si je suis plus habituée aux jeux d’aventure, le côté très scénarisé de Life is strange le rapproche presque d’un film, ce qui rend un peu plus facile pour moi le fait d’en parler. Et puis il faut bien commencer quelque part. J’avais beaucoup aimé Remember me, du même éditeur, et j’étais curieuse de découvrir ce jeu-ci. Le jeu est très narratif et nos choix ont une influence sur le déroulé de l’histoire, ce qui est plutôt intéressant.

Life is strange

Dans l’ensemble, j’ai apprécié ce jeu. Du côté des plus, on compte notamment les graphismes, vraiment très beaux. La narration est agréable et réserve quelques surprises appréciables qui rendent le jeu agréable. J’ai bien aimé la douceur de l’univers mis en place et sa beauté bien sûr, avec des lumières très travaillées. Les personnages sont assez attachants et contribuent à nous faire apprécier l’ensemble. On se retrouve replongés en adolescence. Ce n’est pas nécessairement le type d’ambiance que je préfère mais le mal-être et l’importance de l’amitié quand on est exclu du groupe sont très bien rendus. J’ai également apprécié le petit clin d’œil photo. Le jeu est très facile à prendre en main, même pour ceux qui sont peu habitués à user de la manette. L’impression d’une assez grande liberté de choix et d’influer sur l’histoire est vraiment agréable et fait clairement partie des points forts de ce jeu.

Life is strange

Pourtant, au fil de l’avancée du récit, je me suis demandé à quel point mes choix changeaient ou non la suite. Il faudrait que je rejoue à ce jeu de manière totalement différente mais j’ai l’impression qu’il n’y a au fond que deux grandes voies possibles et que tout nous y ramène, même si quelques détails peuvent être modifiés. C’est un peu frustrant. La durée de vie du jeu m’a un peu déçue, j’ai eu l’impression de le terminer assez vite, et pourtant je suis plutôt lente comme joueuse. Il y a un passage sur la fin qui m’a déçue mais dans l’ensemble j’ai trouvé le jeu agréable. Enfin, du fait que ça se passe dans un lycée et qu’on joue une adolescente, il y a un côté un peu gnan-gnan parfois un peu agaçant, même si l’ensemble reste réussi. Un très joli jeu qui laisse le joueur un peu passif malgré l’importance donnée à ses choix. Une réussite avant tout visuelle.