Cinéma

La vie au Ranch, de Sophie Letourneur

          Hier soir, en sortant de mon stage, j’ai décidé d’aller au ciné. Je suis sortie du métro pile à temps pour aller voir La vie au Ranch. Vous remarquerez, qu’une fois n’est pas coutume, je n’ai pas mis le nom du réalisateur en capitales ; ce n’est pas une erreur mais un acte purement charitable. Je n’ai pas non plus rempli la case « genre » ne sachant quoi mettre à vrai dire. Enfin, je n’ai pas cité les actrices, et ce pour 3 raisons : pour commencer, elles ne sont pas réellement actrices ; ensuite, elles « jouent » dans le film le même rôle que dans la vie (d’ailleurs il est tourné dans leur appart) ; enfin, c’est leur rendre un grand service de ne pas les immortaliser, avec un peu de chance on les oubliera un jour.

          Ce film est navrant. Il montre la vie de tout ce que je déteste et ne côtoie que trop bien malgré moi : les étudiantes parisiennes bourgeoises, vulgaires, et fières de l’être. Elles sont « in » (« in » comme, dans le coup, dans le vent, à la mode, même si elles s’en défendent). A leurs yeux, « in » comme « in-téressantes » et « in-domptables », je serais plus tentée de dire « in-cultes » et « in-stables ». De petites écervelées plus bourgeoises que bohème (car au risque d’en décevoir plus d’un(e), boire du pinard au goulot à s’en faire vomir, parler comme une charretière, gueuler comme une truie qu’on égorge ; ce n’est pas bohème, simplement stupide) mais bien bo-bo pourtant : bonnes-à-rien bourrées. Bref, que dire de plus ? Elles sont plus vraies que nature. Je n’ai tenu face à l’écran qu’une demie heure (je tiens à signaler que 4 personnes sont sorties avant moi) et je l’ai passée à tenter de me retenir de hurler « Mais vos gueules à la fin, on s’en fout de vos pseudo discussions de saoulardes » (oui, moi aussi je parle comme une charretière, veuillez m’en excuser). Puis, je me suis rappelée que rien ne m’obligeait à m’infliger ça, même pas le prix de la place étant donné que j’ai une carte illimitée. Je suis donc partie avant de savoir où tout ça allait ou n’allait pas mener.

          Le plus sidérant, ce sont les bonnes critiques qu’a reçu ce « film ». Une seule explication possible. La critique est faite par les mêmes petites gourdes qui ont simplement grandi (passant par la même occasion du rouge à la vodka et de la clope à la coke). Ca se passe de commentaires…

          J’entends d’ici les commentaires : « oui tu es méchante et injuste ». Peut-être, et alors ?  En tout cas, visiblement, je ne suis pas la seule : http://www.allocine.fr/film/critiquepublic_gen_cfilm=137570.html

          Et pour plus d’infos sur le film, son site internet, bien fait et intéressant (la seule chose à sauver) ; dommage qu’il serve une si mauvaise cause : http://www.lavieauranch-lefilm.com/

2 commentaires sur “La vie au Ranch, de Sophie Letourneur

  1. Comme je partage ton avis !
    Je n’ai vraiment pas aimé et même si j’ai vu le film pour rien, je trouve que perdre mon temps est déjà trop…

Laisser un commentaire

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur la façon dont les données de vos commentaires sont traitées.