Voilà un petit moment que je n’avais plus parlé de livres. J’ai honte mais bon, lire ça prend du temps et du temps justement je n’en ai pas beaucoup. Le nombre de mes lectures s’est trouvé largement réduit dernièrement, ce que j’essaie de compenser par d’autres sorties culturelles (en clair, je tente de me diversifier). Cependant, après 2 semaines de lecture dans le métro, j’ai fini mon 1° Jim Harrison.
Cliff est un ancien prof reconverti à l’agriculture. A soixante ans passés, sa femme le quitte, le laissant sur le paille (sans mauvais jeu de mots, bien sûr…). Il décide de tout quitter et de se lancer dans un périple à travers le pays. Une sorte de voyage initiatique plein de surprises et d’humour.
Jim Harrison nous raconte l’Amérique avec un incroyable talent. Cet homme est sans pitié, mettant le doigt sur tous les travers de ses compatriotes. Mais il sait aussi les rendre attachants et ne tombe pas dans la caricature. Un roman des grands espaces qui rappelle c eux édités par la maison Gallmeister. Le rythme assez lent peut être surprenant mais on s’habitue à cette vie au ralenti. Un livre plein de finesse et d’humour. A découvrir.
J’ai adressé un signe de tête à un troupeau de boeufs Angus qui paissaient dans un pré pour les remercier d’avoir si bon goût.
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J’étais tout bonnement le énième américain débile en liberté.
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Les gens qui réussissaient n’avaient pas une minute à consacrer aux choses essentielles de la vie, telles que la chasse, la pêche, la gnôle et les balades dans les bois.
![1105957-gf[1]](https://madimado.com/wp-content/uploads/2010/12/1105957-gf1.jpg?w=174&h=300)
Je suis d’accord avec ta lecture de Jim Harrison , mais pour autant je pense que son sommet reste « Dalva » et sa suite « la route du retour ». Il est vraiment l’écrivain des grands espaces américains, de la chasse, de la gnôle … des choses essentielles de la vie
Pour le métro c’est top, un vrai dépaysement!
C’est vrai que c’est dépaysant. Une autre vision des Etats-Unis. J’avoue que j’ai pris celui-là complétement au hasard. Je vais donc suivre ton conseil pour le prochain.
Encore jamais lu Harrison (pourtant un classique)et j’y pensais de plus en plus… Donc après cet article c’est sûr je saute le pas en 2011 !
C’est vraiment pas mal. Ca me rappelle un peu le style de la clef à molette, le sabotage en moins.
aaahhhhhh Jim Harrisson, si tu as aimé je te conseille vivement comme Carmadou de lire Dalva!! je l’ai DÉVORÉ cet été, c’est un roman magnifique 🙂
Je ne peux que m’incliner devant tant d’enthousiasme de toutes parts. Le prochain Harrison que je lirai sera « Dalva ».
Jim Harrison trace avec Un bon jour pour mourir une odyssée américaine, un road movie passionnant mais aussi une déshérence tragique au fil de l’eau d’un trio qui finalement trouve son barrage sous un déluge de pluie.
Celui-là aussi me tentait bien. J’irai y jeter un oeil à l’occasion.
Ah là là, moi non plus, je n’ai plus le temps de lire… ou dans le métro blindé, pas les meilleures conditions pour apprécier un livre…
Pareil. Je lis essentiellement dans le métro. Du coup le matin je me transforme en vraie furie quand je ne trouve pas un coin où me poser pour lire. J’ai besoin de mon petit quart d’heure de lecture matinal dans les transports. Et souvent le soir je rentre en bus exprès pour mettre plus de temps et gagner quelques minutes de lecture. Ce sont loin d’être des conditions idéale mais faute de mieux…
Moi aussi je suis frustrée… et dégoutée quand le métro est blindé (comme tous les jours) et que je ne peux plus lire….
Oui, c’est trop triste de ne déjà pas avoir le temps de lire et de perdre en plus de précieuses minutes dans un métro bondé !