Cinéma·Jeunesse

Kung Fu Panda 2

          Dans le 1° volet, Po, un panda gourmand et maladroit, découvrait qu’il était destiné à devenir le guerrier dragon : un maître du kung-fu qui protègerait la ville contre les ennemis. On le retrouve ici, un peu mieux entraîné et toujours entouré de ses amis. Il va devoir affronter un nouvel ennemi très très méchant et qui possède une arme plus forte que le kung-fu. Pour le vaincre, il va devoir partir à la découverte de son passé.

          J’avais a-do-ré le premier épisode. Cet antihéros est très attachant. Un dessin animé qui se moque des conventions du genre et les détourne avec beaucoup d’humour et de tendresse. C’est drôle, c’est frais, c’est intelligent, les petits comme les grands y trouvent leur compte. Pour ma part je suis totalement tombée sous le charme. Je ne suis pas allée voir la suite au cinéma mais j’ai une fois de plus profité de mon abonnement Canal pour rattraper mon retard. Comme on pouvait s’y attendre, la suite n’est pas aussi réussie que le premier opus.

          L’originalité de l’histoire résidait dans le caractère totalement improbable de son héros. Mais comme il finissait à la fin par ressembler à peu près au guerrier qu’il devait devenir, difficile de retrouver la même spontanéité dans la suite. Si le personnage est toujours sympathique, il a perdu un peu de sa naïveté si touchante. L’auto-dérision fonctionne également moins bien : dans le précédent, il était clair qu’on se moquait gentiment des stéréotypes habituels dans les dessins animés, ici on doute parfois qu’il s’agisse bien d’humour, ce qui fait par moments un effet quelque peu bizarre. L’histoire est également un peu plus classique, avec un rien trop de bons sentiments. Ca reste toutefois agréable à regarder : il y a de l’action, une histoire qui fonctionne plutôt bien, des personnages attachants et quelques moments assez drôles ; mais on est quand même loin du niveau du premier. Une petite déception.

Cinéma

L’Illusionniste, Sylvain CHOMET

          Après Les Triplettes de Belleville, Sylvain Chomet nous propose de nouveau un très beau film d’animation sur un scénario inédit de Jacques Tati.

          L’histoire est simple, un suit les désillusions d’un illusioniste. Il y a très peu de paroles (simlement un mot par-ci par-là). Les images sont très belles : des paysages à l’aquarelle d’une grande poésie. Loin des rythmes effrénés des films à gros budget, une invitation à la rêverie. Un petit moment de bonheur.