Mes lectures

Rentrée littéraire 2020 : littérature étrangère

         Cette année, énormément de livres de la rentrée littéraire me font envie. Il y avait longtemps qu’une rentrée ne m’avait pas autant enthousiasmée. Voici donc une liste non-exhaustive des livres que je souhaiterais lire, sachant que ce sera déjà pas mal si j’arrive à en parcourir la moitié. Pas facile de s’y retrouver avec 511 sorties en fin août et début octobre ! J’ai essayé d’aller chercher des choses assez différentes, j’espère que cela vous aidera à trouver vos prochaines lectures. On notera quand même une certaine prédominance des drames et des romans sociaux, on ne se refait pas ! J’ai trouvé beaucoup de jolies choses chez Grasset, Stock, Albin Michel, L’Harmattan, Globe et Les Escales cette année. Pour plus de lisibilité, j’ai séparés les nouveautés en 3 catégories à paraître dans des articles différents : premiers romans, littérature étrangère et littérature francophone. 50 idées de lecture pour (presque) tous les goûts. N’hésitez pas à ajouter en commentaire vos envies de lecture ou vos coups de cœur de la rentrée.

 

 

Lumière d’été, puis vient la nuit, Kalman Stefanson,Grasset

 

Dans un petit village des fjords de l’ouest, les étés sont courts. Les habitants se croisent au bureau de poste, à la coopérative agricole, lors des bals. Chacun essaie de bien vivre, certains essaient même de bien mourir. Pourtant, ce quotidien si ordonné se dérègle parfois : le retour d’un ancien amant qu’on croyait parti pour toujours, l’attraction des astres ou des oiseaux, une petite robe en velours sombre, ou un chignon de cheveux roux. Il suffit de peu pour faire bas-culer un destin. Et parfois même, ce sont les fantômes qui s’en mêlent…

 

 

Rassemblez-vous en mon nom, Maya Angelou, Notabilia

 

Silhouette imposante, port de tête altier, elle fait résonner la voix d’une femme noire, fière et volontaire, qui va devoir survivre dans un monde d’une extrême dureté, dominé par les Blancs. Une voix riche et drôle, passionnée et douce qui, malgré les discriminations, porte l’espoir et la joie, l’accomplissement et la reconnaissance, et défend farouchement son droit à la liberté.

 

 

Delicious foods, James Hannaham, Globe

 

A 17 ans, Eddie vient de s’évader de la ferme Delicious Foods, exploitation géante – et pas seulement agricole -, au cœur de la Louisiane où Darlene, sa mère, a été recrutée 6 ans plus tôt, comme d’autres toxicomanes. Productrice de fruits et légumes, Delicious Foods maltraite ses ouvriers et les maintient prisonniers au cœur de la Louisiane grâce à la triple contrainte de la terreur physique, d’un endettement perpétuel à l’entreprise et d’une addiction à la drogue qui leur est continuellement fournie. Abandonné à son sort, le tout jeune Eddie fera tout pour retrouver la trace de sa mère, la rejoindre et l’aider à se libérer de ce piège.

 

 

Fille, femme, autre, Bernardine Evaristo, Globe

 

C’est l’histoire entremêlée d’Amma, Yazz, Dominique, Carole, Bummi , LaTisha, Shirley, Winsome, Penelope, Megan/Morgan, Hattie et Grace et d’autres encore. Chacune d’elles cherche un avenir, une maison, l’amour, une mère absente, un père perdu, une identité, un genre – il, elle, iel – une existence, et au passage, le bonheur. Toutes ont traversé l’espace et le temps – pour atterrir au coeur de l’Angleterre, carrefour historique des migrations et échouer aux confins éternellement figés des castes britanniques.

 

 

She said, Jodi Kantor et Megan Twohey, Alisio

 

Le 5 octobre 2017, le New York Times publiait un article de Jodi Kantor et Megan Twohey. Il y eut un avant et un après. Pendant des mois, les deux journalistes rencontrèrent en secret des actrices, d’anciennes employées de Weinstein… Enquêtant sur des allégations inquiétantes, depuis longtemps enfouies sous des accords de non-divulgation et des sommes conséquentes, elles persuadèrent des femmes, connues ou non, de témoigner. Rien n’aurait pu les préparer à ce qui suivit : la boîte de Pandore du harcèlement sexuel était ouverte et les femmes, qui s’étaient tues jusque là, commencèrent à prendre la parole.

 

 

 

Apeirogon, Colum McCann, Belfond

 

Apeirogon
Une figure géométrique au nombre infini de côtés.En son cœur, deux pères.
Un palestinien, un israélien, tous deux victimes du conflit, qui tentent de survivre après la mort de leurs filles. Abir Aramin, 1997-2007. Smadar Elhanan, 1983-1997. Il y a le choc, le chagrin, les souvenirs, le deuil. Et puis l’envie de sauver des vies. Ensemble, ils créent l’association « Combattants for Peace » et parcourent le globe en racontant leur histoire pour susciter le dialogue.

 

 

Sublime royaume, Yaa Gyasi, Calmann-Lévy

 

Gifty, américaine d’origine ghanéenne, est une jeune chercheuse en neurologie qui consacre sa vie à ses souris de laboratoire. Mais du jour au lendemain, elle doit accueillir chez elle sa mère, très croyante, qui n’est plus que l’ombre d’elle-même et reste enfermée dans sa chambre toute la journée. Grâce à des flashbacks fort émouvants, notamment sur un frère très fragile, nous découvrons progressivement pourquoi la cellule familiale a explosé, tandis que Gifty s’interroge sur sa passion pour la science si opposée aux croyances de sa mère et de ses ancêtres. ​

 

 

Les graciées, Hargrave Kiran Milwood, Robert Laffont

 

1617, Vardø, au nord du cercle polaire, en Norvège. Maren Magnusdatter, vingt ans, regarde depuis le village la violente tempête qui s’abat sur la mer. Quarante pêcheurs, dont son frère et son père, gisent sur les rochers en contrebas, noyés. Ce sont les hommes de Vardø qui ont été ainsi décimés, et les femmes vont désormais devoir assurer seules leur survie. Trois ans plus tard, Absalom Cornet débarque d’Écosse. Cet homme sinistre y brûlait des sorcières. Il est accompagné de sa jeune épouse norvégienne, Ursa. Enivrée et terrifiée par l’autorité de son mari, elle se lie d’amitié avec Maren et découvre que les femmes peuvent être indépendantes. Absalom, lui, ne voit en Vardø qu’un endroit où Dieu n’a pas sa place, un endroit hanté par un puissant démon.

 

 

Impossible, Eri de Luca, Gallimard

 

On part en montagne pour éprouver la solitude, pour se sentir minuscule face à l’immensité de la nature. Nombreux sont les imprévus qui peuvent se présenter, d’une rencontre avec un cerf au franchissement d’une forêt déracinée par le vent. Sur un sentier escarpé des Dolomites, un homme chute dans le vide. Derrière lui, un autre homme donne l’alerte. Or, ce ne sont pas des inconnus. Compagnons du même groupe révolutionnaire quarante ans plus tôt, le premier avait livré le second et tous ses anciens camarades à la police. Rencontre improbable, impossible coïncidence surtout, pour le magistrat chargé de l’affaire, qui tente de faire avouer au suspect un meurtre prémédité.

 

 

Nickel boys, Colson Whitehead, Albin Michel

 

Dans la Floride ségrégationniste des années 1960, le jeune Elwood Curtis prend très à cœur le message de paix de Martin Luther King. Prêt à intégrer l’université pour y faire de brillantes études, il voit s’évanouir ses rêves d’avenir lorsque, à la suite d’une erreur judiciaire, on l’envoie à la Nickel Academy, une maison de correction qui s’engage à faire des délinquants des « hommes honnêtes et honorables ». Sauf qu’il s’agit en réalité d’un endroit cauchemardesque, où les pensionnaires sont soumis aux pires sévices. Elwood trouve toutefois un allié précieux en la personne de Turner, avec qui il se lie d’amitié. Mais l’idéalisme de l’un et le scepticisme de l’autre auront des conséquences déchirantes.

 

 

 

Les abysses, Rivers Solomon, Aux forges de Vulcain

 

Lors du commerce triangulaire des esclaves, quand une femme tombait enceinte sur un vaisseau négrier, elle était jetée à la mer. Mais en fait, toutes ces femmes ne mouraient pas. Certaines ont survécu, se sont transformées en sirènes et ont oublié cette histoire traumatique. Un jour, l’une d’entre elles, Yetu, va le leur rappeler, dans ce roman d’émancipation, magique et réflexif, sur la condition noire et sur l’impossibilité d’une justice, en l’absence de vérité.

 

 

De sang et d’encre, Rachel Kadish, Le Cherche Midi

 

2017, Londres. Professeur d’université proche de la retraite, Helen Watt est contactée par un ancien élève afin de venir étudier des documents en hébreu récemment découverts dans une maison du XVIIe siècle. Très vite, elle est intriguée par l’auteur de ces manuscrits, un certain « Aleph », dont elle va vouloir déterminer l’identité.
1660, Amsterdam. Ester Velasquez est une femme d’une intelligence et d’une culture exceptionnelles. Secrétaire bien-aimée d’un rabbin aveugle fuyant l’Inquisition espagnole, elle le suit à travers l’Europe et jusqu’à Londres, au moment où la ville est touchée par la peste.

 

 

American Dirt, Jeanine Cummins, Philippe Rey

 

Libraire à Acapulco, Lydia mène une vie calme avec son mari journaliste Sebastián et leur famille, malgré les tensions causées dans la ville par les puissants cartels de la drogue. Jusqu’au jour où Sebastián, s’apprêtant à révéler dans la presse l’identité du chef du principal cartel, apprend à Lydia que celui-ci n’est autre que Javier, un client érudit avec qui elle s’est liée dans sa librairie… La parution de son article, bouleverse leur destin à tous. Contrainte de prendre la fuite avec son fils de huit ans, Lydia se sait suivie par les hommes de Javier. Ils vont alors rejoindre le flot de migrants en provenance du sud du continent, en route vers les États-Unis, devront voyager clandestinement à bord de la redoutable Bestia, le train qui fonce vers le nord, seront dépouillés par des policiers corrompus, et menacés par les tueurs du cartel…

 

 

Betty, Tiffany McDaniel, Gallmeister

 

La Petite Indienne, c’est Betty Carpenter, née dans une baignoire, sixième de huit enfants. Sa famille vit en marge de la société car, si sa mère est blanche, son père est cherokee. Lorsque les Carpenter s’installent dans la petite ville de Breathed, après des années d’errance, le paysage luxuriant de l’Ohio semble leur apporter la paix. Avec ses frères et sœurs, Betty grandit bercée par la magie immémoriale des histoires de son père. Mais les plus noirs secrets de la famille se dévoilent peu à peu. Pour affronter le monde des adultes, Betty puise son courage dans l’écriture : elle confie sa douleur à des pages qu’elle enfouit sous terre au fil des années. Pour qu’un jour, toutes ces histoires n’en forment plus qu’une, qu’elle pourra enfin révéler.

 

 

Ma vie de cafard, Joyce Carol Oates, Philippe Rey

 

Doit-on être loyal à la justice ou loyal à sa famille ? Rejetée par ses proches, Violet Rue Kerrigan revient sur son passé. Sa faute ? Avoir dénoncé pour meurtre ses grands frères, tortionnaires d’un jeune afro-américain. Lors de leur accès de violence raciste, elle avait douze ans. Elle se remémore son enfance en tant que cadette d’une fratrie dysfonctionnelle d’origine irlandaise, durant les années 70 dans l’État de New York. Une famille où la parole du père ne souffre aucune contestation et où les garçons ont plus de valeur que les filles. La jeune femme raconte comment elle est passée du meilleur au pire.

 

Mes lectures

Rentrée littéraire 2020 : premiers romans

          Cette année, énormément de livres de la rentrée littéraire me font envie. Il y avait longtemps qu’une rentrée ne m’avait pas autant enthousiasmée. Voici donc une liste non-exhaustive des livres que je souhaiterais lire, sachant que ce sera déjà pas mal si j’arrive à en parcourir la moitié. Pas facile de s’y retrouver avec 511 sorties en fin août et début octobre ! J’ai essayé d’aller chercher des choses assez différentes, j’espère que cela vous aidera à trouver vos prochaines lectures. On notera quand même une certaine prédominance des drames et des romans sociaux, on ne se refait pas ! J’ai trouvé beaucoup de jolies choses chez Grasset, Stock, Albin Michel, L’Harmattan, Globe et Les Escales cette année. Pour plus de lisibilité, j’ai séparés les nouveautés en 3 catégories à paraître dans des articles différents : premiers romans, littérature étrangère et littérature francophone. 50 idées de lecture pour (presque) tous les goûts. N’hésitez pas à ajouter en commentaire vos envies de lecture ou vos coups de cœur de la rentrée.

 

 

Aria, Nazanine Hozar, Stock

 

Téhéran, 1953. Par une nuit enneigée, Behrouz, humble chauffeur de l’armée, entend des pleurs monter d’une ruelle. Au pied d’un mûrier, il découvre une petite fille aux yeux bleus, âgée de quelques jours. Malgré la croyance populaire qui veut que les yeux clairs soient le signe du diable, il décide de la ramener chez lui, modifiant à jamais son destin et celui de l’enfant, qu’il nomme Aria.

 

Le dit du Mistral, Olivier Mak-Bouchard, Le Tripode

 

Après une nuit de violent orage, un homme voit toquer à la porte de sa maison de campagne Monsieur Sécaillat, le vieux paysan d’à-côté. Qu’est-ce qui a pu pousser ce voisin secret, bourru, généralement si avare de paroles, à venir jusqu’à lui ? L’homme lui apporte la réponse en le conduisant dans leur champ mitoyen : emporté par la pluie violente et la terre gorgée d’eau, un pan entier d’un ancien mur de pierres sèches s’est éboulé. Or, au milieu des décombres et de la glaise, surgissent par endroits de mystérieux éclats de poterie. Intrigués par leur découverte, les deux hommes vont décider de mener une fouille clandestine, sans se douter que cette décision va chambouler leur vie.

 

La femme qui reste, Anne de Rochas, Les Escales

 

Dans l’Allemagne exsangue et tumultueuse des années 1920, le Bauhaus est plus qu’une école d’art. C’est une promesse. Une communauté dont le but est de mettre en forme l’idée de l’Homme nouveau. En 1926, l’école s’installe à Dessau. Dans le grand bâtiment de verre et d’acier, Clara, Holger et Théo se rencontrent, créant une sorte de Jules et Jim. À Berlin, toute proche, le temps s’assombrit. Les convictions artistiques ou politiques ne sont pas les seuls facteurs qui décident du cours d’une vie. Ce sont aussi, entre rêves d’Amérique et désirs de Russie, d’autres raisons et déraisons. Lorsque l’école sera prise dans les vents contraires de l’Histoire, les étudiants feront leurs propres choix.

 

Glory, Elizabeth Wetmore, Les Escales

 

14 février 1976, jour de la Saint-Valentin. Dans la ville pétrolière d’Odessa, à l’ouest du Texas, Gloria Ramirez, quatorze ans, apparaît sur le pas de la porte de Mary Rose Whitehead. L’adolescente vient d’échapper de justesse à un crime brutal. Dans la petite ville, c’est dans les bars et dans les églises que l’on juge d’un crime avant qu’il ne soit porté devant un tribunal. Et quand la justice se dérobe, une des habitantes va prendre les choses en main, peu importe les conséquences.

 

La fille du chasse-neige, Fabrice Capizzano, Au diable Vauvert

 

C’est un roman dans lequel on plonge pour ne plus le lâcher. Et pourtant il ne raconte que la vie aujourd’hui et l’amour de deux personnages Tom, habité par la musique, et Marie, apicultrice, la très libre « fille du chasse-neige », entourés des leurs. Mais ces vies, par la magie conjuguée d’un style virtuose, d’une empathie humaine débordante et d’un réalisme qui joue de tous les sens, compose une fresque d’aujourd’hui qui nous attrape par tous ses personnages et la justesse des sentiments.

 

 

Tout ira bien, Damian Barr, Le cherche midi

 

1901. Afrique du Sud. Une guerre sans merci oppose l’armée britannique et les premiers colons. Sarah van der Watt et son fils sont emmenés de force dans un camp de détention. La dernière chose que voit Sarah, tandis que les soldats anglais mettent le feu à leur ferme, est sa précieuse bibliothèque réduite en cendres. À leur arrivée au camp, le commandant se veut rassurant. C’est pour leur sécurité que les habitants ont été regroupés, on leur assure que « tout ira bien ». Dans les faits, c’est la naissance du premier camp de concentration de l’histoire…

 

Les déviantes, Capucine Delattre, Belfond

 

Le monde d’Anastasia s’est effondré. À 29 ans, elle avait l’argent, la stabilité, le prestige. Hier encore, elle exerçait de hautes fonctions dans une grande entreprise. Une conquérante, Anastasia. Toujours en avance sur le reste de son monde. Même pour son cancer du sein. Pour la première fois de sa vie, la voilà limitée. Pourtant, la maladie n’est pas le sujet de son histoire. Plutôt un point de départ, un détonateur. Un accélérateur. Un catalyseur. Anastasia devient une déviante, celle par qui tout commence, capable d’entraîner dans son sillage deux autres déviantes en germe, Iris et Lolita. Ensemble, elles vont prendre goût au saccage de leur courte existence et s’autoriser à déployer leurs rêves.

 

Africville, Jeffrey Colvin, Harper Collins

 

Années 1930. Kath Ella refuse de suivre son destin tout tracé de fille de couleur et quitte Africville, un quartier fondé par d’anciens esclaves en Nouvelle-Écosse, au Canada. Après une histoire d’amour marquée par le deuil, elle donnera naissance à un fils, Omar, qui sera rebaptisé Étienne. Années 1960. Étienne, dont la pâleur lui permet de passer pour un Blanc, vit en Alabama. Il est déchiré entre ses racines noires et la peur de perdre la vie qu’il est en train de construire.

 

Un soupçon de liberté, Margaret Wilkerson, Actes sud

 

Sur près de soixante-dix ans et trois générations, Margaret Wilkerson Sexton relate la saga d’une famille noire et déroule l’histoire de la Nouvelle-Orléans, ville symbole de la fracture sociale et raciale américaine, dans un premier roman puissant et lumineux. Entremêlant les destins d’Evelyn, Jackie et T.C. à des moments charnières de leur existence, elle nous montre que si les temps changent, les problèmes des Afro-Américains restent les mêmes dans un pays toujours malade de ses discriminations.

 

Patagonie route 203, Eduardo Fernando Varela, Métaillé

 

Au volant de son camion, un énigmatique saxophoniste parcourt la géographie folle des routes secondaires de la Patagonie et subit les caprices des vents omniprésents. Perdu dans l’immensité du paysage, il se trouve confronté à des situations aussi étonnantes et hostiles que le paysage qui l’entoure. Saline du Désespoir, La Pourrie, Mule Morte, Indien Méchant et autres lieux favorisent les rencontres improbables avec des personnages peu aimables et extravagants : un journaliste qui conduit une voiture sans freins et cherche des sous-marins nazis, des trinitaires anthropophages qui renoncent à la viande, des jumeaux évangéliques boliviens gardiens d’un Train fantôme, un garagiste irascible et un mari jaloux…

 

 

Du miel sous les galettes, Roukiata Ouedraogo, Slatkine et cie

 

Roukiata est née au Burkina-Faso. De sa plume, légère et nostalgique, elle raconte avec tendresse et humour ses années d’enfance, son pays, ses écrasantes sécheresses et ses pluies diluviennes, la chaleur de ses habitants, la corruption et la misère. Elle raconte sa famille, sa fratrie, ses parents, l’injustice qui les frappe avec l’arrestation de son père. Mais, surtout, elle raconte sa mère. Cette femme, grande et belle, un « roc » restée seule pour élever ses sept enfants, bataillant pour joindre les deux bouts, en vendant sur le pas de sa porte ses délicieuses galettes.

 

Ohio, Stephen Marckey, Albin Michel

 

Par un fébrile soir d’été, quatre anciens camarades de lycée désormais trentenaires se trouvent par hasard réunis à New Canaan, la petite ville de l’Ohio où ils ont grandi. Tous incarnent cette jeunesse meurtrie et désabusée qui, depuis le drame du 11-Septembre, n’a connu que la guerre, la récession, la montée du populisme et l’échec du rêve américain. Chacune et chacun d’entre eux est déterminé à atteindre le but qu’il s’est fixé.

 

La petite dernière, Fatima Daas, Notabilia

 

Je m’appelle Fatima Daas. Je suis la mazoziya, la petite dernière. Celle à laquelle on ne s’est pas préparé. Française d’origine algérienne. Musulmane pratiquante. Clichoise qui passe plus de trois heures par jour dans les transports. Une touriste. Une banlieusarde qui observe les comportements parisiens. Je suis une menteuse, une pécheresse. Adolescente, je suis une élève instable. Adulte, je suis hyper-inadaptée. J’écris des histoires pour éviter de vivre la mienne. J’ai fait quatre ans de thérapie. C’est ma plus longue relation. L’amour, c’était tabou à la maison, les marques de tendresse, la sexualité aussi. Je me croyais polyamoureuse. Lorsque Nina a débarqué dans ma vie, je ne savais plus du tout ce dont j’avais besoin et ce qu’il me manquait. Je m’appelle Fatima Daas. Je ne sais pas si je porte bien mon prénom.

 

Confession d’un chasseur de sorcières, Alexis Metzinger, La nuée bleue

 

Au printemps 1633, la ville de Schirmeck est le théâtre d’étonnantes manifestations du diable : des moutons meurent dans les champs, des enfants sont ensorcelés, une femme accouche d’une pierre. Les habitants accusent Barbara une jeune femme vivant seule à l’extérieur de la ville d’être une sorcière. Johannes Gail est envoyé par l’évêque de Strasbourg pour enquêter sur cette affaire de sorcellerie et condamner la sorcière au bûcher.

 

Les sept ou huit mort de Stella Fortuna, Juliet Grames, Les presses de la cité

 

Si Stella Fortuna veut dire « bonne étoile », alors la vie a un drôle de sens de l’humour. Car dans la famille Fortuna, tout le monde connaît l’histoire de la belle et insolente Stella, qui a refusé d’apprendre à cuisiner, a juré de ne jamais se marier, et a surtout échappé plus d’une fois à une mort certaine. Depuis son enfance en Calabre, dans les années 1920, jusqu’à sa vie de femme en Amérique, son existence a été ponctuée de situations banales qui, mystérieusement, ont tourné au cauchemar.

Mes lectures

Jean-Jean aux éditions Icinori

          Quand j’ai vu ce petit livre, je suis instantanément tombée amoureuse. C’est une petite pépite d’édition, ou plus précisément d’imprimerie. Une vraie merveille. Bon évidemment, comme tout ce qui est rare est cher, le prix semblera à certains un peu excessif pour le faible nombre de pages (chaque exemplaire est vendu 10€ en librairie) mais c’est tellement plus précieux qu’un livre de poche au papier tout fin et à l’encre qui bave. Disons que c’est totalement autre chose surtout. Cette collection se construit autour de plusieurs numéros qui ont chacun un thème. J’ai en ma possession les n°2 et n°3. Je les ai choisis un peu au hasard, en fonction des titres (les livres sont sous blister donc impossible de les feuilleter).

Jean-Jean, Icinori

          J’ai commencé par le n°2, Jean-Jean parce que le n°1, Loi, m’inspirait moins. J’ai été impressionnée par la qualité du travail. Le livre s’ouvre en accordéon et on peut donc en embrasser le contenu d’un coup d’œil – à condition d’avoir un peu de place quand même. L’impression est bicolore, le papier de qualité et l’aspect gaufré lui donne un charme fou. Le texte est dérivé de la comptine « Jean qui rit et Jean qui pleure ». A vrai dire, j’ai été bien plus séduite par la qualité rare de l’impression que par le contenu, même s’il s’avère plutôt sympathique.

Jean-Jean, Icinori

          Le n°3, Dessus-dessous, est du même acabit. Visuellement c’est toujours impeccable et le contenu poétique m’a beaucoup fait rire. J’ai été totalement conquise. Ces petits livres « parfaitement déraisonnables » comme le souligne leur éditeur, Icinori, sont proposés et tirage limité et donc numérotés. Au catalogue de l’éditeur on trouve aussi des affiches ou des magnifiques pop-up (pas trop dans mes moyens malheureusement). Une maison d’édition qui propose un catalogue original axé sur l’illustration de qualité. Vous pouvez en apprendre plus sur eux ici. Une maison d’édition coup de cœur qui séduira tous les amoureux d’imprimerie.

Actualité·Mes lectures

Rentrée littéraire : sorties attendues

          La rentrée littéraire est de retour avec ses 560 romans dont une soixantaine de nouveaux écrivains (66 précisément) et sa course aux prix littéraires. Cette année, beaucoup d’auteurs que j’aime sont au rendez-vous. J’avais trouvé la rentrée dernière un peu tristounette, m’y intéressant très peu (vous pouvez toutefois la retrouver ici), mais j’avoue faire preuve cette fois d’une certaine excitation à l’idée de retrouver mes chouchous. La rentrée littéraire pour moi c’est un peu un an sur deux… Je suis loin d’avoir parcouru la liste de toutes les sorties mais voici ce que j’ai retenu des sorties des prochaines semaines.

Les auteurs que j’attends :

          Serge Joncour, un auteur que j’affectionne particulièrement pour son humour noir et qui publie avec une régularité de métronome au rythme d’un roman tous les deux ans. Les retours sont très positifs (j’ai la vague impression que toute la bloguosphère l’a reçu sauf moi, snif) et j’ai hâte de le lire. Andréï Makine, un de mes auteurs préférés depuis La musique d’une vie et La vie d’un homme inconnu. Même si son œuvre oscille entre des demies réussites et des romans bouleversants, on n’est jamais réellement déçu. Laurent Gaudé, j’ai lu peu de choses de lui mais j’ai chaque fois été très convaincue. Sa plume poétique sort du lot, je ne sais pas encore si j’aurai l’occasion de l’acheter mais il fait partie des sorties que j’attends. Jean-Claude Lalumière, j’avais adoré son premier roman, détesté le deuxième et moyennement le troisième, qu’en sera-t-il du dernier ? Sophie Daull, il y a un an, elle était la révélation de la rentrée littéraire avec un roman bouleversant sur la mort de sa fille. Elle revient avec un texte sur sa mère qui je l’espère aura la même force. Jim Fergus, l’auteur de La fille sauvage. Fervent défenseur de la culture amérindienne, il signe une œuvre de qualité et ses romans sont bien trop rares à mon goût, la parution d’un nouvel opus, la suite de l’excellent Mille femmes blanches est un petit événement littéraire. J’ai découvert Joyce Maynard, il y a deux ans et j’aime beaucoup ce qu’elle fait. Des polars psychologiques assez sombres et diablement efficaces, je suis impatiente de découvrir le dernier. Jim Harrison, un maître de la littérature des grands espaces américaine. Il est mort il y a quelques mois et ceci est un roman posthume. Je préfère les œuvres achevées mais je serais quand même curieuse d’y jeter un œil.

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Les livres lus ou à lire :

          Déjà dans ma bibliothèque, des livres reçus en service de presse. J’en ai lus certains, d’autres pas encore. Pour la plupart, je n’en connaissais pas les auteurs. J’y ai déjà trouvé beaucoup de bonnes surprises dont je vous parlerai bientôt (d’ici la fin du mois, histoire qu’on ait un peu plus avancé dans les sorties).
Yaak Valley Montana, Voici venir les rêveurs, La légende, Vie prolongée d’Arthur Rimbaud, Un travail comme un autre, Une nuit Markovitch, M pour Mabel, Muse, The girls, La suture, L’indolente, La tentation d’être heureux, Ainsi fleurit le mal, Watership down, Vintage. Et qui sait, peut-être que d’autres viendront.

Mais aussi :

          Laurent Mauvignier, Philippe Forest, Véronique Ovaldé, Amélie Nothomb, Yasmina Khadra, Yasmina Reza, Jonathan Coe, Sophie Adriansen, Jean-Paul Dubois, Karine Tuil, Eric-Emmanuel Schmitt, Audur Ava Olafsdottir, Antonio Muñoz Molina, Jean-Michel Guenassia, Amos Oz, Tonino Benacquista, Eric Faye, Laurence Tardieu, Philippe Delerm, Chloé Delaume, Philippe Sollers, Marie Ndiaye, Fannie Flagg, Pascal Quignard, Salman Rushdie, Nathacha Appanah, Jean d’Ormesson, Catherine Cusset, Jean Teulé. Liste non-exhaustive, cela va sans dire.

         Et vous, vous avez fait vos repérages pour la rentrée ? Lesquels prévoyez-vous de lire pour bien finir l’été ?

Actualité·Mes lectures

Rentrée littéraire 2014 : les sorties à surveiller

          Ca y est, la rentrée littéraire est arrivée. Dès la semaine prochaine, les premiers romans seront exposés sur les tables des libraires. Cette année, ce sont 607 romans qui vont paraître d’août à octobre, 404 romans français, 203 étrangers et 75 premiers romans. Une fois encore il y a de quoi faire ! Voici une « petite » sélection des sorties que j’ai repérées, soit tout de même 35 livres dont 8 étrangers. Pas de premiers romans dans cette liste, ils sont toujours particulièrement difficiles à débusquer avant les premiers avis des critiques et libraires. Peut-être aurai-je l’occasion de vous parler de quelques-uns d’entre eux les prochaines semaines. Retrouvez la fiche Babelio de chaque roman – avec la description, la couverture et les premières critiques – en cliquant sur le titre.

Littérature française

Ceux que j’attends avec impatience :

L’écrivain national, Serge Joncour, Flammarion. Le jour où Serge arrive en résidence d’écriture dans une petite ville du Centre, un vieux et riche maraîcher disparaît. L’écrivain décide de mener l’enquête. Sortie le 27/08.

La dévoration, Nicolas d’Estienne d’Orves, Albin Michel. L’éditrice de Nicolas voudrait qu’il se renouvelle, il choisit alors d’écrire sur le cannibale japonais Morimoto et de se confronter à ses propres démons. Sortie le 20/08.

Terminus radieux, Antoine Volodine, Le Seuil. La Taïga est désertée après l’irradiation de la Sibérie suite à plusieurs accidents nucléaires. Pourtant, des êtres étranges tentent de continuer à faire vivre l’Union Soviétique. Sortie le 21/08.

Pas pleurer, Lydie Salvayre, Le Seuil. Récits croisés d’une mère et sa fille sur la guerre civile espagnole. Deux femmes, deux visions des événements et du monde. 21/08.

Mécanismes de survie en milieu hostile, Olivia Rosenthal, Verticales. Récit d’apprentissage, thriller métaphysique ou manuel d’exorcisme, ce livre raconte comment esquiver les coups et si possible comment les rendre. Sortie le 21/08.

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Les incontournables de la rentrée littéraire :

Oona & Salinger, Frédéric Beigbeder, Grasset. Le jeune écrivain Jerry Salinger rencontre Oona O’Neill, 15 ans, la fille du plus grand dramaturge américain, en 1940. « Ils ne se marièrent jamais et n’eurent aucun enfant ». Sortie le 20/08.

Charlotte, David Foenkinos, Gallimard. Charlotte Salomon, artiste peintre, est morte à l’âge de 26 ans. Portrait d’une femme exceptionnelle au destin tragique. Sortie le 21/08.

Pétronille, Amélie Nothomb, Albin Michel. « Au premier regard je la trouvai si jeune que je la pris pour un garçon de quinze ans. » Sortie le 20/08.

On ne voyait que le bonheurGrégoire Delacourt, JC Lattès. « Une vie, et j’étais bien placé pour le savoir, vaut entre trente et quarante mille euros. » Un assureur habitué à estimer la vie des autres commence soudain à s’intéresser à la valeur de la sienne. Sortie le 20/08.

Peine perdue, Olivier Adam, Flammarion. Après que les touristes aient déserté les lieux, les drames se succèdent dans une station balnéaire de la Côte d’Azur. 22 personnages se succèdent, en prise avec leur propre histoire. Sortie le 20/08.

Un secret du docteur Freud, Eliette Abécassis, Flammarion. En mars 1938, Freud convoque la Société psychanalytique pour une cession extraordinaire. Mais pourquoi ne quitte-t-il pas l’Autriche malgré l’invasion nazie ? Cacherait-il un secret ? Sortie le 27/08.

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Les grands noms :

Viva, Patrick Deville, Le Seuil. Au milieu de la révolution mexicaine, dans les années 20 et 30, se rencontrent Malcolm Lowry, écrivain, et son idole, Trotsky dans une période pour le moins agitée. Sortie le 21/08.

Le Royaume, Emmanuel Carrère, POL. « A un moment de ma vie, j’ai été chrétien […]. Ces chemins du Nouveau Testament que j’ai autrefois parcourus en croyant, je les parcours aujourd’hui – en romancier? en historien? Disons en enquêteur. » Sortie le 11/09.

Le monstre, Serge Doubrovsky, Grasset. Au début des années 70, l’auteur se lance dans la rédaction d’un ouvrage monumental qui devrait poser les bases de l’autofiction. Il est publié en intégralité pour la première fois. Sortie le 10/09.

Mourir de penser, Pascal Quignard, Grasset. Le 9° tome du Dernier Royaume est consacré à la pensée. Ce livre aborde la mort, la mélancolie et le traumatisme, arrivant au cœur de sa quête. Sortie le 10/09.

Autour du monde, Laurent Mauvignier, Minuit. Mars 2011, au Japon, le pays est traumatisé par le tsunami. Les destins se croisent, face au feuilleton médiatique. Sortie le 04/09.

L’Île du Point Némo, Jean-Marie Blas de Roblès, Zulma. Un roman d’aventure tourbillonnant où s’entremêlent par une mise en abîme le destin d’un riche opiomane et son majordome et les aléas d’une fabrique de cigares dans le Périgord. Sortie le 21/08.

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Mais aussi :

J’existe à peine, Michel Quint, Héloïse d’Ormesson. Sortie le 25/09.
Oeuvres vives, Linda Lê, Christian Bourgois. Sortie le 21/08.
Le Règne du vivant, Alice Ferney, Actes sud. Sortie le 20/08.
Un tango en bord de merPhilippe Besson, Julliard. Sortie le 04/09.
Le Triangle d’hiver, Julia Deck, Minuit. Sortie le 04/09.
Blond cendré, Eric Paradisi, JC Lattès. Sortie le 01/09.
Selon Vincent, Christian Garcin, Stock. Sortie le 20/08.
L’amour et les forêts, Eric Reinhardt, Gallimard. Sortie le 21/08.
Une éducation catholiqueCatherine Cusset, Gallimard. Sortie le 21/08.
Quiconque exerce ce métier stupide mérite tout ce qui lui arrive, Christophe Donner, Grasset. Sortie le 20/08.

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Littérature étrangère

J’ai hâte de lire :

L’Île du serment, Peter May, Editions du Rouergue. Tout le monde croit que Kirsty Cowell a poignardé son mari. Pourtant, l’enquêteur chargé de l’interroger ne peut se résoudre à l’accuser. Parviendra-t-il à découvrir la vérité ? Sortie le 07/09.

Etranger dans le mariageEmir Kusturica, JC Lattès. Six nouvelles où la fantaisie côtoie la noirceur. Des personnages haut en couleurs inspirés des souvenirs de l’auteur, comme autant d’hommages à son pays. Sortie le 03/09.

Les célébrités :

L’Incolore Tsukuru Tazaki et ses années de pèlerinage, Haruki Murakami, Belfond. L’histoire de Tsukuru, à 16 ans d’intervalle, entre Nagoya et Tokyo. Rejeté il y a longtemps par ses amis d’enfance, il part à leur recherche afin de trouver une explication. Sortie le 04/09.

Pour IsabelAntonio Tabucchi, Gallimard. Depuis qu’Isabel à disparue, Waclaw la recherche désespéramment. Chaque chapitre est une rencontre avec quelqu’un qui l’a connue. Sortie le 09/10.

Maudits, Joyce Carol Oates, Philippe Rey. En 1905, Annabel Slade est enlevée le jour de son mariage. D’autres événements étranges surviennent. Serait-ce l’oeuvre du diable ? Sortie le 16/10.

Mais aussi :

Price, Steve Tesich, Monsieur Toussaint Louverture. Sortie le 21/08.
L’homme de la montagne, Joyce Maynard, Philippe Rey. Sortie le 21/08.
La lumière des étoiles mortes, John Banville, Robert Laffont. Sortie le 21/08.

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          Evidemment, qui dit rentrée littéraires dit prix. J’en profite pour vous donner un petit aperçu du calendrier 2014. Cette année, la saison des grands prix littéraires s’ouvre le 2 septembre avec la première sélection du Prix Renaudot. Le 4 septembre, ce sera au tour du Goncourt puis des prix Femina – le 17 – du Décembre – le 24 – et de l’Académie Française – le 25. Je vous épargne les sélections intermédiaires.
Le Prix de l’Académie Française est toujours le premier décerné, il ouvrira le bal le 30 octobre. Une fois n’est pas coutume, le Femina sera cette année prioritaire sur le Goncourt (les deux prix ne peuvent être attribués au même lauréat) et sera remis le 3 novembre. Le Goncourt suivra de près, le 5 novembre, même date que pour le Renaudot. Le prix Décembre sera quant à lui remis le 6 novembre. Manquent encore les calendrier des prix Médicis et Interallié.

Et vous, de quels livres attendez-vous la sortie ?