Anton et Maxine forment un couple sans histoires, doucement consumé par la routine. Une nuit, en rentrant d’un dîner, ils découvrent par hasard une lovebot, poupée sexuelle animée et douée d’intelligence artificielle, abandonnée aux ordures. L’irruption dans leurs vies de ce corps, programmé pour le plaisir mais martyrisé dans sa chair synthétique, va bien vite bousculer leur intimité.
J’avais adoré le premier roman de cet auteur, sorti il y a 2 ou 3 ans. Dirty Sexy Valley est un roman délirant, assez trash, digne de la meilleure série Z. On voit le film se dérouler sous nos yeux au fil de la lecture. Absolument jouissif. J’avais donc hâte de découvrir ce second roman, sur un thème bien différent. Ici il est question d’un monde futuriste avec des robots plus vrais que nature. Seul point commun avec le premier roman de l’auteur, l’aspect sexuel et la place des fantasmes mais traités de manières bien différente cette fois.

Je dois avouer avoir eu un peu de mal à rentrer dans ce texte. J’ai trouvé ça assez dense et pas toujours évident à lire. C’est plutôt bien écrit mais pas toujours très fluide. Quant aux personnages, ils ne sont pas particulièrement attachants, ce qui sert très bien l’histoire qui arrive finalement à « monsieur et madame tout le monde ». Toutefois la thématique est intéressante et je souhaitais savoir comment le sujet allait être exploité. Si c’est parfois un peu maladroit dans la démonstration, la réflexion sur l’essence de l’humanité est pertinente. Une question riche et passionnante au centre de cette œuvre qui offre quelques pistes de réflexion.
Si le côté déjanté du précédent roman de l’auteur m’a manqué, j’ai trouvé audacieux ce total changement de cap, il explore d’autres univers avec un certain succès. Dommage que le texte souffre de quelques longueurs et d’un style qui manque parfois de fluidité. La deuxième partie est mieux rythmée, avec des enjeux plus important qui donnent un second souffle à l’histoire et a su réveiller mon intérêt. Malgré ses défauts, j’ai aimé l’originalité de ce texte. Un roman ambitieux et singulier sur ce qui définit l’humanité.

La fille n’était plus un vulgaire robot, elle était devenue… autre chose.



Je n’ai pas lu les romans qui ont inspiré les films même si j’en avais entendu dire plutôt du bien. J’ai vu le premier film à la télé et j’avoue avoir été mitigée. Le personnage principal m’a été assez antipathique. Pourtant, ce gros manque de charisme mis à part, il y a quelques bonnes idées dans la construction de l’histoire. Quand on m’a proposé d’aller voir le 3, je n’avais pas vu le 2 et les retours que j’avais eu sur ce dernier volet étaient assez catastrophiques, j’ai tout de même suivi le mouvement. Bizarrement, je n’ai pas trouvé ça si atroce. Même en ayant raté le 2 (vu juste après – logique quand tu nous tiens^^) je n’ai pas eu trop de mal à suivre. Les personnages sont toujours aussi peu convaincants mais cette faiblesse est rattrapée par un côté très grand spectacle. L’utilisation des effets spéciaux à outrance va bon train et si je comprends les reproches qu’on a pu faire à ce film qui n’y va pas de main morte sur le stéréotype, je ne me suis pas ennuyée. Un film somme toute assez insipide (et prévisible) mais qui offre un divertissement plutôt efficace.
A l’inverse du film pour ado prévisible, fade et bourré d’effets spéciaux, un autre film d’action à la lenteur hypnotique, hyper esthétisant. Même leur origine géographique les oppose. Quand je suis allée voir ce film, j’avais en tête Tigres et dragons, que j’avais adoré. Et bien… il n’y a à peu près aucune comparaison possible (à part l’aspect film d’action esthétique). Je ne saurais trop que dire de ce film que j’ai trouvé très beau mais d’un ennui mortel. J’ai d’ailleurs fini par m’endormir, sieste qui a duré une bonne moitié du film je pense. Etrangement, je n’ai pas eu l’impression d’avoir raté grand chose et à mon réveil j’ai trouvé ça ni plus ni moins compréhensible qu’avant. J’ai eu le plus grand mal à distinguer les différents personnages féminins que je n’ai cessé de confondre. J’ai trouvé qu’il y avait un grand manque de clarté de ce côté-là. Du point de vue de l’action, c’est mollasson, ça manque autant de rythme que de suspens. Un film que j’ai eu du mal à suivre et qui a mes yeux manque de relief mais dont l’esthétique, il faut bien l’admettre, frôle la perfection.




