Pendant deux ans, de 1936 à 1938, Raymond Queneau a posé chaque jour aux lecteurs de L’intransigeant trois questions sur Paris. De son propre aveu, les années les plus heureuses de sa vie.
Les éditions Gallimard (la maison de Queneau, évidemment, qui d’autre aurait bien pu s’en charger) nous livrent ici quelques unes de ces questions/réponses, plus de 450 tout de même ! Elles ont été choisies en fonction de leur actualité, en effet, Paris a bien changé depuis ce temps-là.
Je vous en livrerai quelques unes au fil des semaines, sur le même principe que celui choisi par l’auteur : la réponse se cachera dans un article (parmi les 5 derniers publiés, les réponses seront signalées en couleur et porteront le même numéro que la question qui leur est associée), à vous de la retrouver. Bonne visite de Paris.
Le Paris que vous aimâtes
n’est pas celui que nous aimons
et nous nous dirigeons sans hâte
vers celui que nous oublierons
Topographies ! Itinéraires !
Dérives à travers la villes !
Souvenirs des anciens horaires !
Que la mémoire est difficile…
Et sans un plan sous les yeux
on ne nous comprendra plus
car tout ceci n’est que jeu
et l’oubli d’un temps perdu
1) Il y a dans Paris un pavé de bronze. Où se trouve-t-il ?
Il y aun pavé de bronze au centre du grand refuge de la place du Parvis Notre-Dame. C’est le point de départ du kilométrage de toutes les routes de France. Il fut placé en 1924.