Expositions

Les Louvre de Pablo Picasso

Je reviens sur le blog avec une exposition. Ca faisait longtemps ! J’en ai vu pas mal dernièrement et même si la plupart sont terminées, j’essaierai de faire un petit article récapitulatif. Mais il reste encore quelques jours pour découvrir celle-ci. Je ne suis vraiment pas une inconditionnelle de l’œuvre de Pablo Picasso. Ni du personnage d’ailleurs. Il y a bien peu de ses toiles qui trouvent grâce à mes yeux, je n’étais donc pas particulièrement enthousiaste à l’idée de cette visite. Mais il se trouve que j’étais invitée, que j’adore le musée du Louvre-Lens (et Lens tout court d’ailleurs) et que j’y étais avec des copines (si vous ne les connaissez pas encore, je vous invite à découvrir le travail du collectif En France Aussi) : j’ai donc suivi le mouvement. Eh bien figurez-vous que je ne regrette absolument pas.

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Expositions

Océanie au Quai Branly

Voyage à travers le Pacifique, à la rencontre des cultures et peuples insulaires d’Océanie. De la Nouvelle-Guinée à l’Ile de Pâques, d’Hawaii à la Nouvelle-Zélande, près de 200 oeuvres dressent le panorama de l’art d’un continent, passeur de traditions et des défis du présent.

Affiche d'Océanie

          Il y a quelques temps j’ai eu la chance de découvrir l’exposition Océanie au Quai Branly. J’aime généralement beaucoup leurs accrochages, sans compter les salles qui abritent collections permanentes dont j’aime beaucoup les formes douces et la lumière tamisée. Cette fois le thème est l’Océanie. Je ne connais pas grand chose aux arts d’Océanie. Je n’en connais que les collections du musée, quelques vagues notions d’art maori et une exposition sur la culture kanake qui date d’il y a quelques années. Autant dire pas grand chose…

Exposition Océanie au Quai Branly

          L’Océanie représentant un vaste territoire, j’étais curieuse de voir comment le lien entre les différentes îles serait fait, mais aussi si les points communs et les dissemblances entre les arts des différentes cultures sauteraient ou non aux yeux. De ce point de vue là, j’ai été un peu déçue. La première partie de l’exposition s’articule autour de la mer, qui est le trait d’union entre les différentes composantes de la culture polynésienne. J’ai trouvé que cet aspect-là n’était peut-être pas assez appuyé. Ca ne m’a pas vraiment permis de saisir toute l’importance que la mer revêt, j’ai eu l’impression que le sujet n’était qu’à peine effleuré.

          Ensuite on trouve des statuettes, représentant parfois des esprits ou des divinités, puis plus loin des armes. Les ressemblances entre les productions des différentes cultures sont flagrantes même si on note des caractéristiques propres à l’évolution de chacune, souvent en fonction de leur environnement, au travers notamment des matériaux utilisés. C’est intéressant et j’ai eu l’impression que le lien avec la nature était globalement très fort, avec des utilisations très ingénieuses des ressources à disposition.

          La fin de l’exposition montre des aspects plus modernes avec notamment la volonté de se réapproprié une culture bafouée pendant la colonisation ou encore un retour à la terre avec un message écologiste. J’ai trouvé l’exposition intéressante mais le sujet est vaste et la visite ne m’a pas suffit à en saisir toute l’ampleur. J’ai été un peu frustrée de ne pas mieux comprendre les enjeux. Il faut dire que faire le tour des arts d’Océanie en un peu plus d’une heure ne peut que laisser sur sa faim. Finalement cette exposition – qui comporte de très belles œuvres – aura sans doute plus été un avant-goût qui m’a donné envie d’en apprendre un peu plus sur les arts d’Océanie.

Océanie

Jusqu’au 7 juillet 2019

Musée du Quai Branly
37, quai Branly
75007 Paris

De 11h à 19h mardi, mercredi et dimanche
De 11h à 21h jeudi, vendredi, samedi

Billet plein tarif : 10€
Billet jumelé : 12€

Expositions

Le musée des colporteurs

          Il y a 3 ans, je suis allée pour la première fois au musée des colporteurs, dans la vallée d’Oust. J’y suis retournée ce printemps avec Cléa et le coup de cœur a été le même que la première fois. Un endroit hors de temps que je trouve magique. Il semblait donc essentiel de vous en parler ! Le musée se situe dans la maison Souquet, qui a été en activité de 1824 à 1960.

Boîte de colportage
Boîte de colportage

          Dans les vallées ariégeoises, au XIX° siècle et au début du XX°, nombreux sont ceux qui ont pris les routes pour devenir colporteurs ou montreurs d’ours, notamment dans les vallées d’Oust et d’Ercé. Les habitants étaient nombreux et la terre ne donnait pas toujours assez, il fallait bien trouver de quoi vivre et pour cela beaucoup ont dû partir au loin.

          Evidemment, pour vendre des chapelets, des épices ou des bijoux de pacotille sur les routes, il fallait bien s’approvisionner quelque part. Et pour ça rien, de plus simple, rendez-vous à Soueix au magasin général ! Vous y trouverez de tout. On peut même vous avancer la première commande et ensuite vous pourrez vous approvisionner même depuis l’autre côté de l’Atlantique. On a retrouvé la correspondance de 140 colporteurs dans la boutique.

          C’est ce magasin récemment rénové qui constitue le musée. La première partie présente brièvement l’histoire des colporteurs et le trajets de certains d’entre eux. Certains sont allés jusqu’en Amérique du Sud ! Ensuite, on passe dans le magasin à proprement parler. Une vraie caverne d’Ali Baba où on trouve de tout. Je pourrais passer des heures chez eux à tout regarder. L’occasion de découvrir un pan important de notre belle région tout en en prenant plein les yeux. Pas mal non ?

Musée des colporteurs
Le musée

Musée des colporteurs

6 rue Principale
09140 Soueix-Rogalle

En juillet-août, ouvert tlj de 15h à 19h
Le reste de l’année, renseignements au 06.82.26.24.13

Entrée 2€

Mes lectures

Au pied de la falaise – Möko

          A travers un véritable cycle de vie, Akou n’a de cesse d’apprendre : apprendre l’étroitesse du lien qui unit la vie à la mort lors de la perte de son grand-père ; apprendre aux côtés de son père, chef de village ; apprendre le pouvoir de l’ombre et de la lumière ; apprendre à travers un rituel initiatique à devenir un Homme ; apprendre l’amour, la vie de famille, l’entraide… et apprendre à nouveau à perdre…

Couverte d'Au pied de la falaise de Möko

          On m’a offert ce roman graphique pour mon anniversaire en m’en disant le plus grand bien. J’avais hâte de le découvrir, d’autant plus que les dessins sont magnifiques. J’avoue avoir eu un peu de mal au début. Je n’arrivais pas vraiment à rentrer dedans, à savoir où ça menait. Je trouvais les historiettes sympas mais voilà, ce n’était pas non plus le gros coup de cœur. J’aimais bien mais sans plus quoi. J’ai tout de même continué ma lecture, espérant que ça s’arrangerait un peu au fil des pages. Et j’ai bien fait !

          Au fur et à mesure, une trame se dessine, on comprend mieux le lien entre les scénettes et on commence à comprendre les personnages, leur univers, leur culture. C’est un peu long à se mettre en place mais ça vaut le coup d’être un peu patient tellement chaque élément finit par prendre sens pour former un tout très cohérent. Le personnage principal est attachant et j’ai eu beaucoup de mal à le quitter en fermant ce livre.

          J’ai beaucoup aimé les dessins, très beaux et poétiques, et le texte assez concis sonne très juste. Mais le projet est bien plus vaste avec également de la musique et de la danse conçues pour accompagner le texte. J’ai écouté l’album juste après avoir fini ma lecture et je dois avouer avoir été séduite par le résultat. Un magnifique projet qui allie plusieurs disciplines et un roman graphique aussi esthétique que touchant (pour en savoir plus, c’est ici). Malgré un début en demie-teinte, un vrai coup de cœur.

Planche d'Au pied de la falaise de Möko

Ma famille, c’est comme une maison où les enfants sont les briques de terre qui délimitent la grandeur du foyer. Je ne suis que le toit de paille qui les protégera de toutes les intempéries… le pilier central étant Ma Soleil !

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La bêtise, c’est comme l’huile… on a beau nettoyer, il en restera toujours un peu dans une calebasse qui en a contenu.

Jeunesse·Mes lectures

Le maître des livres

          À la bibliothèque pour enfant « La rose trémière » vous êtes accueillis et conseillés par Mikoshiba, un bibliothécaire binoclard célèbre pour son caractère bien trempé. Mais contrairement à ce qu’il peut laisser paraître, c’est un professionnel de premier ordre. Aujourd’hui encore, adultes comme enfants perdus dans leur vie viennent à lui en espérant qu’il leur trouvera le livre salvateur.

Le maître des livres, couverture

          Vous le savez peut-être, je lis très peu de mangas, pour ne pas dire pas du tout. J’ai totalement échappé à la déferlante étant adolescente, leur préférant les classiques, version gros pavés de préférence. Ensuite j’ai rarement croisé leur route et je n’ai pas eu de coup de cœur suffisant pour un titre pour me donner l’envie de découvrir toute l’œuvre d’un auteur. J’en pioche donc un par-ci par-là sur les conseils d’amis ou quand la thématique m’intéresse. Il va s’en dire qu’avec un titre pareil celui-ci ne pouvait que m’intriguer. Il se trouve en plus qu’après l’avoir acheté j’ai lu pas mal de critiques positives dessus, j’avais donc hâte de me plonger dans ma lecture.

          Dès les premières pages, la déception a pointé le bout de son nez et j’ai senti que ma relation à ce livre risquait d’être compliquée. C’est… mièvre ! Ca dégouline de bons sentiments, c’est moralisateur, ça manque totalement de subtilité dans le message, bref, ça ne passait pas. Je me suis dit que j’allais quand même lui laisser une chance, après tout, ça pouvait très bien s’améliorer par la suite et devenir peut-être plus complexe. Je dois avouer que même l’arrivée du bibliothécaire passionné et acariâtre n’a pas suffit à m’adoucir. Je n’ai pas accroché du tout avec ce manga que j’ai trouvé terriblement niais par certaines réflexions et assez lourd. Une série que j’aurais pourtant tellement voulu aimer, j’en suis presque désolée.

Arriver à trouver le livre qui nous plaît parmi tout ce choix…C’est comme une sorte de chasse au trésor.
A quoi cela sert d’enlever ce plaisir aux enfants ?