Le sang n’oublie jamais
Dans cette Cité-État indépendante où les bouchers constituent la caste forte d’un régime populiste, trois destins se croisent… Liberté, la mécanicienne hors pair, Carmine, l’apprentie louchébem et Nathanaël, l’orphelin au passé mystérieux. Tandis que de grandes festivités se préparent pour célébrer le nouveau siècle, l’ombre d’une société secrète vient planer sur la ville. Et si les Frères de Sang revenaient pour mettre leur terrible vengeance à exécution ?
Ce roman ado traînait depuis un moment dans ma bibliothèque et je l’avais totalement oublié. En le retrouvant j’ai décidé de le sortir aussitôt. Bien m’en à pris parce que j’ai beaucoup aimé cette lecture qui a gagné le concours du premier roman jeunesse organisé par Gallimard, RTL et Télérama. Ce premier tome a pour titre Le sang n’oublie jamais. J’ai adoré l’univers construit par l’auteur, fait d’automates et des constructions spectaculaires. Un monde inspiré de Jules Verne qui en est d’ailleurs la figure tutélaire. J’ai trouvé la société que l’autrice met en place très bien construite, c’est sans nul doute l’un des points forts de ce récit.
Un Paris steampunk dans lequel l’autrice imagine une toute autre issue à la Commune. Les trois jeunes héros sont attachants. Ils ont des caractères bien différents qui peuvent permettre au lecteur de se retrouver dans l’un ou l’autre assez facilement. L’histoire allie aventure et suspens, mais sans pour autant laisser totalement de côté les affres adolescents. Des aspects politiques et sociaux sont également abordés. C’est intelligent et bien écrit. Une aventure très bien rythmée où l’on n’a pas le temps de s’ennuyer. J’ai beaucoup aimé ce roman original et efficace dont j’espère bien lire prochainement la suite de cette trilogie.
La beauté, que ce soit celle de l’art ou de la technique, doit appartenir à tous.
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C’est dans la boue des événements les plus dramatiques que se trouvent les graines fertiles de l’amélioration de la société et du monde.
Un commentaire sur “Les mystères de Larispem, Lucie Pierrat-Pajot”