A son réveil, tout n’était que silence. Il n’y avait que les mères et les insomniaques pour être debout à une heure pareille. Elle n’avait pas à consulter d’horloge pour savoir que dans quelques secondes le bébé se mettrait à pleurer dans son couffin dont elle le sortirait avant d’avoir ouvert complètement les yeux, et que, tandis qu’elle tiendrait son poids chaud dans ses bras, l’épuisement ferait place à l’acceptation, à la dévotion.
Elisabeth, brillante journaliste et jeune mère, s’adapte difficilement à sa nouvelle vie dans une petite ville après avoir vécu vingt ans à New York. Elle passe ses journées dans sa maison, seule avec son enfant, et commence à déprimer.
Arrive Sam, l’étudiante qu’Elisabeth a engagée pour garder son bébé. La jeune femme est en plein bouleversement, préoccupée par les choix de sa vie affective et son avenir, grevé par des prêts étudiants.
Les deux femmes se lient d’amitié, chacune voyant en l’autre la possibilité d’une vie différente.