Il semblerait que j’ai lu ce texte il y a quelques années, pourtant je n’en gardais aucun souvenir. Heureusement, le blog s’en ai souvenu pour moi. Cette fois, j’ai persévéré dans ma lecture, vous pouvez retrouver mon très court article de l’époque ci-dessous. Si mon avis n’a pas foncièrement changé sur ce texte, je l’ai cette fois abordé un peu différemment. N’arrivant pas à rentrer dedans et à en suivre le cheminement, j’ai décidé de le lire comme de la poésie, lisant quelques phrases à la fois, en me laissant porter par la musicalité du texte.
Il m’a fallu longtemps pour venir à bout de ce livre pourtant bien court. Picorant les phrases. J’ai trouvé certains passages magnifiques, certaines expressions si bien trouvées. D’autres m’ont laissée de marbre, ne parvenant pas toujours à en saisir le sens. Il faut dire que l’auteur a une histoire pour le moins marquante et qu’il doit être difficile de mettre des mots sur tout cela. Elle le fait à sa manière, unique et marquante. Un texte extrêmement difficile mais qui n’est pas dénué d’une certaine beauté. Il ne laisse en tout cas pas indifférent.
L’histoire décousue d’un drame sanglant, racontée à la première personne.
On ne sait pas bien qui parle dans ce livre. Un « je » qui n’est pas bien défini. En revanche, la souffrance est partout. L’écriture est très décousue. Des bribes de phrases qui s’enchaînent, retraçant des pensées, des sensations décousues. Je n’ai pas du tout accroché avec ce style. C’est le genre qu’on doit lire d’une traite et je n’ai pas réussi, buttant sur les mots sans trouver le rythme adéquat. Pourtant, il y a du génie dans cette écriture. Elle paraît comme essoufflée, se livrant dans le désordre de peur de ne pouvoir tout dire avant l’asphyxie. Un style qui sort du lot et une manière brillante de traiter ce sujet difficile. Je vous invite à tenter vous aussi l’expérience.
Ce n’est pas un spectacle pour les enfants. Conclurent-ils de concert…
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Moi aussi j’avais abandonné le Delaume. Je l’ai lu avec intérêt cette fois-ci, après l’avoir entendue à La grande librairie.
J’ai beaucoup de respect pour cette dame et l’ai lue en prenant ce qu’il y a à prendre c’est à dire beaucoup!