Expositions

Océanie au Quai Branly

Voyage à travers le Pacifique, à la rencontre des cultures et peuples insulaires d’Océanie. De la Nouvelle-Guinée à l’Ile de Pâques, d’Hawaii à la Nouvelle-Zélande, près de 200 oeuvres dressent le panorama de l’art d’un continent, passeur de traditions et des défis du présent.

Affiche d'Océanie

          Il y a quelques temps j’ai eu la chance de découvrir l’exposition Océanie au Quai Branly. J’aime généralement beaucoup leurs accrochages, sans compter les salles qui abritent collections permanentes dont j’aime beaucoup les formes douces et la lumière tamisée. Cette fois le thème est l’Océanie. Je ne connais pas grand chose aux arts d’Océanie. Je n’en connais que les collections du musée, quelques vagues notions d’art maori et une exposition sur la culture kanake qui date d’il y a quelques années. Autant dire pas grand chose…

Exposition Océanie au Quai Branly

          L’Océanie représentant un vaste territoire, j’étais curieuse de voir comment le lien entre les différentes îles serait fait, mais aussi si les points communs et les dissemblances entre les arts des différentes cultures sauteraient ou non aux yeux. De ce point de vue là, j’ai été un peu déçue. La première partie de l’exposition s’articule autour de la mer, qui est le trait d’union entre les différentes composantes de la culture polynésienne. J’ai trouvé que cet aspect-là n’était peut-être pas assez appuyé. Ca ne m’a pas vraiment permis de saisir toute l’importance que la mer revêt, j’ai eu l’impression que le sujet n’était qu’à peine effleuré.

          Ensuite on trouve des statuettes, représentant parfois des esprits ou des divinités, puis plus loin des armes. Les ressemblances entre les productions des différentes cultures sont flagrantes même si on note des caractéristiques propres à l’évolution de chacune, souvent en fonction de leur environnement, au travers notamment des matériaux utilisés. C’est intéressant et j’ai eu l’impression que le lien avec la nature était globalement très fort, avec des utilisations très ingénieuses des ressources à disposition.

          La fin de l’exposition montre des aspects plus modernes avec notamment la volonté de se réapproprié une culture bafouée pendant la colonisation ou encore un retour à la terre avec un message écologiste. J’ai trouvé l’exposition intéressante mais le sujet est vaste et la visite ne m’a pas suffit à en saisir toute l’ampleur. J’ai été un peu frustrée de ne pas mieux comprendre les enjeux. Il faut dire que faire le tour des arts d’Océanie en un peu plus d’une heure ne peut que laisser sur sa faim. Finalement cette exposition – qui comporte de très belles œuvres – aura sans doute plus été un avant-goût qui m’a donné envie d’en apprendre un peu plus sur les arts d’Océanie.

Océanie

Jusqu’au 7 juillet 2019

Musée du Quai Branly
37, quai Branly
75007 Paris

De 11h à 19h mardi, mercredi et dimanche
De 11h à 21h jeudi, vendredi, samedi

Billet plein tarif : 10€
Billet jumelé : 12€

Expositions

Galerie d’anatomie comparée

          Je n’étais encore jamais allée au Museum et sa célèbre galerie d’anatomie comparée (et de paléontologie). J’ai donc profité de la venue de ma petite cousine à Paris pour y remédier. Bon, à vrai dire, je ne suis toujours pas allée visiter la partie museum qui abrite entre autres les expsitions, ce qui nous intéressait, c’étaient les squelettes. Mais c’est déjà une sacrée visite !

Galerie de paléonthologie Paris

          Les lieux sont impressionnants ! Une immense salle remplie de squelettes, de toutes tailles, dont certains sont vraiment monumentaux. L’effet est saisissant ! Le lieu en lui-même est magnifique, avec une belle ossature métallique et une jolie lumière. C’est fou comme pouvoir comparer des squelettes d’espèces proches peut parfois s’avérer édifiant. Il y a également des organes exposés dans les vitrines latérales mais j’avoue que ça me passionne un peu moins.

Galerie d'anatomie comparée

          A l’étage, on passe aux modèles supérieurs avec les grands animaux qui ont peuplé la préhistoire et… les dinosaures ! il y a de belles pièces et des explications très intéressantes. Pour les enfants, des fiches permettent d’apprendre à reconnaître les principaux animaux exposés tout en s’amusant. Il y a beaucoup de choses à voir et si on se penche sur les panneaux explicatifs (pour relativement peu nombreux), la visite est bien plus longue que je n’aurais cru. Gros coup de cœur pour ce lieu fascinant.

galerie de paléontologie

Galerie d’anatomie comparée

2 rue Buffon
75005 Paris

Ouvert tlj sauf le mardi de 10h à 18h

Plein tarif, 9€

Expositions

Giacometti au musée Maillol

         À la rentrée 2018, l’artiste suisse Alberto Giacometti est à l’honneur au Musée Maillol. Cette exposition réalisée en collaboration avec la Fondation Giacometti, Paris propose une relecture de son oeuvre en dialogue avec les grands sculpteurs classiques et les modernes de son époque. L’exposition présente plus de 50 sculptures de l’artiste, toutes issues de la collection de la Fondation Giacometti, mises en regard avec près de 25 oeuvres d’autres artistes majeurs tels que Rodin, Bourdelle, Maillol, Despiau, mais aussi Brancusi, Laurens, Lipchitz, Zadkine, Csaky ou encore Richier.

Affiche Giacometti Maillol

         Cet automne ce tient une exposition Giacometti au musée Maillol. C’est un artiste que je connais assez mal bien que j’ai déjà eu l’occasion de voir régulièrement ses œuvres ici ou là. Je ne connaissais pas trop son parcours, uniquement les créations qu’il a réalisées à la fin de sa vie, j’étais donc contente de pouvoir le découvrir un peu mieux. L’exposition reprend le parcours du sculpteur avec une introduction biographique, des œuvres de jeunesse puis l’évolution de son travail mais aussi ses maîtres et inspirations.

         J’ai trouvé l’exposition un peu courte, le nombre d’œuvres exposées, notamment dans la deuxième partie, est assez limité. L’exposition est purement chronologique est a un côté trop « scolaire ». On voit d’abord les œuvres de jeunesse, assez formelles, puis une courte période cubiste (pas inintéressante par ailleurs) et enfin le style qu’on lui connaît tous. La présentation est assez linéaire et ne m’a pas donné l’impression de vraiment approcher le personnage et ses motivations. J’ai bien aimé en revanche voir également des œuvres d’artistes qui l’ont inspiré ou qui ont été ses contemporains et ont traité des mêmes sujets, même si le lien m’a parfois semblé un peu obscur, c’est toujours intéressant de pouvoir comparer.

         J’ai aimé les photos de l’artiste au travail ainsi que l’interview dans son atelier, j’ai trouvé que ça donnait un peu de vie à l’ensemble et permettait d’appréhender un peu mieux le personnage. Si j’ai aimé découvrir le parcours de l’artiste, il m’a quand même manqué un petit quelque chose pour vraiment accrocher, ça n’a pas été le coup de cœur, j’ai trouvé la conception de l’exposition trop sage. Disons que ce n’est pas super percutant ou accrocheur, même si c’est intéressant et m’a permis de découvrir comment il a trouvé son style. Si les connaisseurs risquent de s’ennuyer un peu, ça n’en demeure pas moins une bonne introduction à l’œuvre de l’artiste pour ceux qui ne le connaissent pas.

Alberto Giacometti dans son atelier

Giacometti, entre tradition et avant-garde

Du 14 septembre 2018 au 20 janvier 2019

Musée Maillol
61 rue de Grenelle
75007 Paris

Ouvert tlj de 10h30 à 18h30, 20h30 le vendredi
Plein tarif, 13€50

Expositions

Musée des Augustins

          Certains d’entre vous le savent, j’ai grandi en région toulousaine et j’ai fait mes années de lycée dans la ville rose. J’y retourne régulièrement, même si c’est en coup de vent pour prendre un train. Récemment, j’ai eu plusieurs rendez-vous médicaux à Toulouse et je me suis dit que c’était l’occasion de redécouvrir la ville où j’ai grandi et d’y jouer un peu les touristes. J’ai commencé par le cloître des Jacobins, où je n’étais plus retournée depuis bien longtemps. Puis, lors de ma dernière visite, j’ai continué sur ma lancée avec cette fois les Augustins.

          J’ai toujours beaucoup apprécié la cloître des Augustins pour sa fraîcheur et son calme alors qu’il est à côté d’une rue on ne peut plus passante. En revanche, le musée m’a toujours beaucoup moins emballée – c’est pourtant le musée des beaux arts de Toulouse – et les expositions sont souvent décevantes (il faut dire qu’elles traitent généralement de périodes qui ne m’attirent pas des masses non plus). Lorsque nous y sommes allées, l’exposition portait sur la Renaissance à Toulouse. Ce n’est pas franchement ma période préférée et peinture, en revanche j’ai trouvé qu’il y avait de belles sculptures exposées et quelques objets intéressants. Mais surtout, ça m’a permis d’apprendre pas mal de choses sur la ville à cette époque.

          Une partie du musée était fermée, notamment celle présentant les peintures. Nous avons bien profité du cloître, malgré une pluie battante. Je le trouve toujours aussi agréable, il vaut à lui seul la visite. Mais si j’ai eu envie de retourner aux Augustins, c’était surtout pour voir la salle de chapiteaux. En 2014, lors du festival international d’art de Toulouse en 2014, l’artiste contemporain Jorge Pardo a été invité à mettre en valeur la collection romane du musée. Si j’en avais beaucoup entendu parler, je n’avais pas encore eu l’occasion de découvrir son travail. Le résultat est vraiment magnifique. Il parvient à la fois à mettre en avant les chapiteaux romans – évidemment – mais aussi l’architecture du lieu ainsi que son propre travail. C’est splendide. Sans nul doute, le clou de la visite.

Musée des Augustins

21 rue de Metz
31000 Toulouse

Tlj sauf le mardi de 10h à 18h, 21h le mercredi
Plein tarif 6€, tarif réduit 4€

Expositions

Le musée des colporteurs

          Il y a 3 ans, je suis allée pour la première fois au musée des colporteurs, dans la vallée d’Oust. J’y suis retournée ce printemps avec Cléa et le coup de cœur a été le même que la première fois. Un endroit hors de temps que je trouve magique. Il semblait donc essentiel de vous en parler ! Le musée se situe dans la maison Souquet, qui a été en activité de 1824 à 1960.

Boîte de colportage
Boîte de colportage

          Dans les vallées ariégeoises, au XIX° siècle et au début du XX°, nombreux sont ceux qui ont pris les routes pour devenir colporteurs ou montreurs d’ours, notamment dans les vallées d’Oust et d’Ercé. Les habitants étaient nombreux et la terre ne donnait pas toujours assez, il fallait bien trouver de quoi vivre et pour cela beaucoup ont dû partir au loin.

          Evidemment, pour vendre des chapelets, des épices ou des bijoux de pacotille sur les routes, il fallait bien s’approvisionner quelque part. Et pour ça rien, de plus simple, rendez-vous à Soueix au magasin général ! Vous y trouverez de tout. On peut même vous avancer la première commande et ensuite vous pourrez vous approvisionner même depuis l’autre côté de l’Atlantique. On a retrouvé la correspondance de 140 colporteurs dans la boutique.

          C’est ce magasin récemment rénové qui constitue le musée. La première partie présente brièvement l’histoire des colporteurs et le trajets de certains d’entre eux. Certains sont allés jusqu’en Amérique du Sud ! Ensuite, on passe dans le magasin à proprement parler. Une vraie caverne d’Ali Baba où on trouve de tout. Je pourrais passer des heures chez eux à tout regarder. L’occasion de découvrir un pan important de notre belle région tout en en prenant plein les yeux. Pas mal non ?

Musée des colporteurs
Le musée

Musée des colporteurs

6 rue Principale
09140 Soueix-Rogalle

En juillet-août, ouvert tlj de 15h à 19h
Le reste de l’année, renseignements au 06.82.26.24.13

Entrée 2€