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Ivàn THAYS, Un lieu nommé Oreille-de-Chien

          Un jeune journaliste est envoyé par son journal couvrir un évènement dans le petit village d’Oreille-de-Chien, dans les Andes péruviennes. Pendant la « guerre sale », les habitants ont été tués aussi bien par les militaires que les guérilleros. C’est pour cette raison que le village a été choisi par le président pour inaugurer des programmes sociaux destinés aux populations andines. Dans ce coin reculé du Pérou, il va découvrir un nouveau visage de son pays et de lui-même.

          La quatrième de couverture était très alléchante : le Pérou, les Andes, un village indien… Je me voyais déjà embarquée pour un grand voyage. Malheureusement, le bateau a vite fait naufrage. Le village andin n’est qu’un décor en carton pâte. L’histoire aurait aussi bien pu se dérouler n’importe où ailleurs. L’aspect historique et social n’apparaît qu’en pointillés, ce qui m’a grandement déçue. Arrivé à la moitié du livre, le personnage principal en est toujours à ressasser le fait que sa femme l’ait quitté. Le seul contact qu’il a eu avec les autochtones était purement sexuel. La grande classe…

          Le style est lapidaire. Tout ça manque de rondeur, de poésie, de sentiment. C’est sec et plat comme des cheveux après une journée sur la plage. Je me suis donc arrêtée en plein milieu, pour cause d’ennui mortel. J’aurais quand même aimé savoir en quoi ce personnage changeait, pourquoi c’était important que son histoire se passe dans ce bled paumé. Malheureusement, je n’avais plus la patience d’attendre. Peut-être que je jetterai un oeil à la suite dans quelques jours, qui sait… Toujours est-il que je ne vous conseille pas cette lecture à laquelle je n’ai pas trouvé le moindre intérêt. Une grande déception. Merci quand même à ma maman pour le cadeau, l’idée semblait bonne.

Monica.

Comprendre Monica.

Poir comprendre Monica, il faut imaginer une Mercedes Benz. Plus précisément une Mercedes Benz rouge.

Quand je pense à elle, à sa famille, à son histoire, une peinture murale de Diego Rivera me vient à l’esprit.

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Elle me prend par la main. Je ne peu sans doute pas éviter ce geste, bien que ça ne me fasse pas plaisir. Nous sommes deux personnes qui viennent de faire l’amour et maintenant, main dans la main, nous sommes à la recherche d’une cigarette.

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Les phrases toutes faites ont plus de valeur que les phrases extraordinaires : elles cachent des vérités absolues, persistantes.

2 commentaires sur “Ivàn THAYS, Un lieu nommé Oreille-de-Chien

  1. Désolée pour cette mauvaise pioche. En principe je lis la première page, là je me suis bêtement fiée à la photo, au titre et à la recommandation Ombres blanches, qui ne mentionnait pas « satisfait ou remboursé »!

    1. Mais ce n’est pas grave. Si j’étais tombée dessus en librairie, je l’aurais surement acheté aussi. Ca me tentait vraiment. Au moins, j’aurai lu un auteur que je ne connaissais pas, c’est toujours bien de découvrir de nouvelles choses, même si on ne peut pas bien tomber à tout les coups.

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