L’homme au chapeau rouge continue le récit de la maladie d’Hervé Guibert, entamé dans A l’ami que ne m’a pas sauvé la vie et Le protocole compassionnel. Ici, ce n’est plus la maladie qui est au centre de l’histoire mais un trafic de fausses oeuvres d’art.
Une lecture à laquelle j’ai pris un plaisir mitigé. Moins fort qu’A l’ami, moins novateur. Il est toutefois très intéressant de lire ce roman en complément des précédents pour voir l’évolution du rapport à la maladie. Quelques beaux passages à retenir.
J’ai l’impression que c’est comme si… comme si vous aimiez ce virus qui est en vous… – Certainement, j’ai bien été forcé de l’aimer, sinon ma vie serait devenue invivable, il a été inévitablement une expérience fondamentale, cruciale, mais maintenant j’en ai fait le tour, et je n’en peux plus, après ce chemin vers la sagesse pour la première fois c’est la révolte qui pointe. Je ne peux plus entendre parler de sida. Je hais le sida. je ne veux plus l’avoir, il a fait son temps en moi.
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