Cinéma

Une éducation, de Lone SCHERFIG

     Drame américano-britannique de Lone Scherfig avec Peter Sarsgaard, Carey Mulligan, Alfred Molina.

      Angleterre, 1961. Jenny est une jeune fille de 16 ans promise à un brillant avenir et de grandes études. Sa rencontre avec un homme bien plus âgé qu’elle va bouleverser sa vie. Elle va découvrir l’amour et se prendre à rêver à une vie différente.

         A priori, pas exactement mon genre de film, jeune fille naïve et histoire d’amour, ça fait beaucoup d’un coup. Je ne suis d’ailleurs pas allée le voir au cinéma mais une angine m’a fortuitement clouée au lit au moment où il passait sur Canal +. Dès les premières images, j’ai été happée par ce film. Pour commencer, les images sont splendides, un tel esthétisme force le respect. L’ambiance est particulièrement réussie, notamment grâce à un jeu habile avec les stéréotypes.

        C’est à un véritable jeu d’équilibriste auquel se livre la réalisatrice et, pour ma part, j’ai trouvé le résultat assez subtil (malgré quelques petites maladresses tout de même, mais jouer avec les clichés n’est pas aisé). Les personnages sont bien construits, plus ambigus qu’il n’y paraît, et incarnés par un casting très efficace (dont Carey Mulligan, qu’on retrouve dans le très bon Drive). Je me suis laissée prendre à l’histoire et ai été agréablement surprise par la manière dont elle évolue.


         Je n’ai pas grand chose à redire à ce film, si ce n’est que je l’aurais coupé 10 bonnes minutes avant la fin, qui est décevante et sape l’effet incroyable qu’il avait réussi à provoquer chez moi (à savoir une sorte d’admiration malsaine). Dans l’ensemble, un film qui crée une ambiance très particulière et arrive  faire passer par tout un tas d’émotions différentes. On lui a reproché son côté un peu lisse qui, étrangement, fait à mon avis tout son charme. Une agréable surprise.

10 commentaires sur “Une éducation, de Lone SCHERFIG

  1. Je l’ai vu il y a quelque temps, j’ai aimé. Je trouve le ‘trio’ quel est amené a fréquente tres intéressant (et j’avoue que je n’avais pas vu venir un certain retournement de situation, enfin pas a ce point la .)
    J’ai aussi beaucoup aimé l’interpretation du pere (j’ai perdu le nom de l’acteur), construit sur plein de cliché certes mais interessant .
    Quant au role principal, pour moi c’est une actrice a suivre, d’ailleurs je te conseille ‘Never let me go’ qui est un film (adaptation d’un roman de sf facon avant garde) surprenant .

    1. Oui, j’ai trouvé ça pas mal du tout et je me suis aussi laissée surprendre. « Nerver let me go » ça me tentait pas du tout… Je suis pas trop adepte de la SF au cinéma mais à l’occaz j’irai voir s’il passe à la télé ou que je tombe sur le dvd.

  2. C’est pas de la sf a la matrix ou a la star wars, c’est plus un film d’anticipation sur ce que pourrait donné la science et les questions moral et éthique qui en découle (plus proche de bienvenu a gattaca ou de the Island, mais de facon sobre en plus sombre et en décors plus épuré ) en faite c’est plus un film noir qu’un film de sf, mais vu ce qui s’y passe on peut pas zappé la case sf .Bon et puis faut dire que moi a la base je l’ai vu en ne sachant absolument pas de quoi ca parlait (et oui je suis comme ca j’aime bien les suprises)

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