Dans la somnolence magique de leur domaine familial, Serge, Alexis et Taïné traînent leur désœuvrement. Taïné a la beauté empoisonnée d’un tableau préraphaélite ; Serge est un prince des ténèbres ; quant à Alexis, le plus jeune et le plus fou, il se jette à corps perdu dans l’amour et la provocation. La séduction de leur jeunesse tourne à la cruauté muette. La tragédie frappe cette fratrie en ce printemps 1967, et accélère la bascule vers une époque nouvelle : celle, pop et sensuelle, de la drogue, du plaisir et de la guerre du Viêt Nam.
Je n’ai pas du tout accroché avec ce texte. Ca commence par une longue description à laquelle je n’ai pas réussi à trouver le moindre intérêt. Je m’ennuyais avant même que l’histoire ait commencé. Après ça devient glauque. De suite, sans préavis. J’ai détesté les personnages et n’ai eu aucune envie de découvrir ce qu’il leur arrivait. Je savais en commençant ce texte que c’était quitte ou double, le résumé m’intriguait tout en sachant que ça pouvait être le genre qui allait très vite m’agacer.
J’avais lu un roman de cet auteur il y a longtemps (son premier ?) et j’avais bien aimé, j’ai donc décidé de tenter. Le sujet m’a mise très mal à l’aise. Je n’ai pas vu où ça venait en venir. Il faut dire aussi que j’ai abandonné assez rapidement, ça fait peut-être sens plus tard dans l’histoire. Au début en tout cas en rentre de plein fouet dans les histoires sordides de cette famille, sans pour autant accéder à leurs pensées, à leur ressenti, ça reste très superficiel, ce qui rend les choses encore plus dérangeantes. Je n’ai pas réussi à finir ce roman pour le moins déstabilisant.
Les visages sont des masques .
Quel ennui de garder toujours le même.
Il riait dans le bonheur de l’instant, avec cette faculté immédiate à célébrer l’insaisissable joie d’une minute heureuse.