Prix décembre : La Réforme de l’Opéra de Pékin, Maël Renouard (Payot/Rivages). Un roman qui l’a remporté haut la main dès le premier tour. Avec 30 000€, il s’agit de l’un des prix littéraires les mieux dotés. Ce court roman est le seul primé de la rentrée littéraire a être sorti directement en poche, il ne vous faudra débourser que 5,10€ pour vous le procurer et vous n’aurez même pas besoin d’attendre l’année prochaine pour cela !
Prix Interallié : Moment d’un couple, Nelly Allard (Gallimard). Egalement comédienne et scénariste, la lauréate signait ici son deuxième roman sur la mécanique des sentiments au sein d’un triangle amoureux. Ce prix qui récompense traditionnellement l’écriture journalistique vient clore la saison des grands prix littéraires de la rentrée.
Prix du roman de l’Académie française : Plonger, Christophe Ono-dit-Biot (Flammarion). Le journaliste du Point nous livre ici un roman sur la filiation où il a su synthétiser son amour des Ancien avec un certain modernisme pour convaincre le jury semble-t-il.
Prix Renaudot : Naissance, Yann Moix (Grasset). Il a été élu au premier tour. Frédéric Beigbeder, membre du jury, parle d’un roman « délirant et monumental ». Modeste, l’auteur a quant à lui déclaré « C’est un prix qui était fait pour moi et pour lequel j’étais fait ».
Prix Femina : La saison de l’ombre, Léonora Miano (Grasset). Un roman sur les débuts de l’esclavage vu par les familles africaines choisi au 10° tour et qui prend une résonance toute particulière en cette période où le racisme semble plus que jamais décomplexé. A noter aussi, le Femina du meilleur roman étranger pour Canada, Richard Ford (L’Olivier) et celui de l’essai pour Le dictionnaire amoureux de Proust, Jean-Paul et Raphaël Enthoven (Plon/Grasset).
Prix Médicis : Il faut beaucoup aimer les hommes, Marie Darrieussecq (POL). L’auteur a été choisi au premier tour. Dans ce roman, elle aborde le sujet de la passion et de l’attente de l’autre. Le prix Médicis étranger revient à Toine Heijmans pour En mer (Bourgois) et celui de l’essai à Svetlana Alexievitch pour La Fin de l’homme rouge (ou le temps du désenchantement) (Actes Sud).
Prix Goncourt : Au revoir là-haut, Pierre Lemaitre (Albin Michel). Le choix a visiblement été difficile puisque les jurés du Goncourt n’ont réussi à se décider qu’au 12° tour pour ce roman extrêmement prenant sur l’après-guerre de 14-18. Bernard Pivot, a salué « l’écriture très cinématographique » d’un « roman populaire, dans le bon sens du terme ». Pour mon avis sur le livre, c’est ici. Les lycéens ont quant à eux élu Le quatrième mur de Sorj Chalandon (Grasset).