Antonio José Bolivar connaît la forêt amazonienne mieux qu’aucun autre blanc. Aussi bien même que les indiens qui l’habitent. Le vieil homme qui fait passer le temps de sa vieillesse en lisant des romans d’amour va devoir repartir en chasse lorsqu’une panthère s’attaque aux hommes.
Dans ma série « je lis mes classiques », je me suis attaquée cette fois à un petit livre. Tout le monde ou presque l’a lu, souvent au collège ou au lycée, et j’avais un a priori quelque peu négatif (quand un livre a un trop grand succès, je m’en méfie toujours). J’ai finalement pris plaisir à cette lecture. Ce n’est peut-être pas un grand roman, mais ça se laisse lire. Un style clair et simple, efficace. Une histoire prenante, quoique pas bien originale. Rien d’exceptionnel, c’est classique mais bien fait.
Derrière cette apparente simplicité se cache quand même une réflexion sur la vie, la vieillesse, l’amour, la mort. L’histoire de cet homme est touchante et pleine de sagesse. Un bel hommage à la vie rude dans la nature, qui recèle plus de richesses qu’il n’y paraît. Un joli petit livre, rude et sensible à la fois.
Antonio José Bolivar Proano comprit qu’il ne pouvait retourner à son village de la Cordillère. Les pauvres pardonnent tout, sauf l’échec.
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Mais ce qu’il aimait par dessus tout imaginer, c’était la neige.
Enfant, il l’avait vue comme une peau de mouton mise à sécher au balcon du volcan Imbabura, et ces personnages de romans qui marchaient dessus sans crainte de la salir lui semblaient parfois d’une extravagance impardonnable.
![9782020239301[1]](https://madimado.com/wp-content/uploads/2011/05/97820202393011.jpg?w=180&h=300)
Moi aussi je viens de le relire (je l’avais lu il y a quelques années) et j’avoue que je l’ai encore plus apprécié que la première fois. J’ai vraiment aimé l’écriture sans fioriture.
Il faut absolument que je fasse un petit billet dessus aussi.
Sous des aspects simples (voire simplistes), il cache un fond qui est loin de manquer d’intérêt. Une belle lecture.