Max Rouquette est un auteur de langue occitane né près de Montpellier en 1908 et mort en 2005. Fervent défenseur de la langue d’oc, il l’a choisie pour ses écrits aussi nombreux que variés : poésie, théâtre, prose… Une œuvre reconnue en France et au-delà grâce à des traductions dans plusieurs langues.
C’est avec une semaine de retard que j’écris l’article du mois sur la culture occitane, une panne de d’ordinateur mettant à mal la publication de mes articles. Ce mois-ci donc, je vous parle d’un autre monument de la littérature occitane : Max Rouquette. Né dans la région de Montpellier, l’occitan est sa langue natale.Il fait des études de médecine mais trouve le temps de se consacrer à la défense de son patrimoine, notamment à travers un journal militant, « Occitania » et le participation active à la fondation puis au fonctionnement de l’Institut d’études occitanes. Son œuvre commencera à sortir de l’ombre seulement après les années 80, avec les premières traductions en français, puis dans de nombreuses autres langues.
Parfois surnommé « le Gracq occitan », Max Rouquette a joué un rôle majeur dans la défense de la culture et de la langue occitane, qu’il choisit pour tout naturellement pour ses écrits. Vert Paradis, un recueil de courts textes qui ont pour cadre l’arrière-pays montpelliérain, est considéré comme son chef-d’œuvre. Pourtant, c’est sans doute sa Médée qui est aujourd’hui la plus célèbre, grâce à la mise en scène qu’en a fait Jean-Louis Martinelli en 2003, interprétée par des comédiens burkinabés. Elle a rencontré un grand succès à travers toute la France et remis l’œuvre de son auteur en lumière. Il s’est éteint en 2005 à l’âge de 96 ans, laissant une œuvre largement méconnue.
Oui Max Rouquette est un des grands noms de la littérature occitane et de la littérature tout court. J’adore sa Médée, Martinelli en a fait une mise en scène superbe. Pour ce qui est de son oeuvre en prose Vert Paradis contient des textes magnifiques. Max Rouquette a cette particularité: il a écrit son oeuvre en occitan d’abord, puis l’a lui-même traduite en français.
Oui, un grand nom de la littérature occitane ! Dommage qu’on n’en parle pas beaucoup.
Merci de votre intérêt pour le littérature occitane, dont Max Rouquette est un des plus éminents représentants.
Notre littérature, notre théâtre, notre musique sont bien vivants, même si des siècles de nivellement culturel ont tenté (et presque réussi) de faire une France monolingue à partir d’un pays riche de plusieurs langues historiques auxquelles s’ajoutent des langues de l’immigration…
Heureusement, l’école tente – même s’il est bien tard – de transmettre ces langues et ces cultures.
A propos de Max Rouquette, site officiel : http://www.max-rouquette.org/. Autre site de littérature occitane : http://www.editions-jorn.com/.
Et une sitographie générale à l’adresse http://www.vousnousils.fr/fiche-pedagogique/fiche-pedagogique-ressources-pour-lenseignement-de-loccitan.
Sur les questions d’enseignement, le site de la FELCO : http://www.felco-creo.org/
Marie-Jeanne Verny, professeur de langue et littérature occitane, Université Paul-Valéry, Montpellier.
(et maintenant, je vais parcourir votre blog).
Bonsoir,
Merci pour votre visite et votre commentaire. La culture occitane est encore bien vivante, elle n’est malheureusement pas toujours mise en avant. Je vais de ce pas consulter les sites que vous avez mis en lien (pour ceux que je ne connaissais pas déjà). Bonne soirée.