Drame américain de Steven Spielberg avec Meryl Streep, Tom Hanks, Sarah Paulson
Première femme directrice de la publication d’un grand journal américain, le Washington Post, Katharine Graham s’associe à son rédacteur en chef Ben Bradlee pour dévoiler un scandale d’État monumental et combler son retard par rapport au New York Times qui mène ses propres investigations. Ces révélations concernent les manœuvres de quatre présidents américains, sur une trentaine d’années, destinées à étouffer des affaires très sensibles… Au péril de leur carrière et de leur liberté, Katharine et Ben vont devoir surmonter tout ce qui les sépare pour révéler au grand jour des secrets longtemps enfouis…
J’ai une certaine passion pour les films sur des scandales dénichés par la presse. Les grandes heures du journalisme ont tendance à me fasciner. Je suis très bon public pour ce genre de film. Je ne pouvais donc pas rater Pentagone Papers. Je sortais de me grotte après plusieurs mois d’hibernation (sans Twitter ni télé, si si), j’ai juste lu le synopsis sans même regarder qui l’avait réalisé ou qui jouait dedans, totalement à l’arrache quoi. Ce n’est peut-être pas plus mal, au moins je n’avais pas d’attentes démesurées. Le risque de déception était moindre.
L’histoire est assez folle. C’est du gros gros scandale quand même. Sauf que bon, côté réalisation j’ai trouvé que ça ronronnait pas mal. Il y a un joli casting mais pourtant les performances d’acteurs sont loin de m’avoir éblouie. Il n’y a pas de réel suspens et assez peu d’émotion. Les personnages ne sont pas non plus particulièrement attachants. Ca tourne beaucoup autour de la directrice du journal, grande mondaine cantonnée à un rôle de potiche pendant une grande partie du film. Pas de quoi exciter les foules. Heureusement que le scoop était gros sinon il n’y aurait pas grand chose dans ce film auquel je dois quand même reconnaître une belle esthétique. Si j’ai plutôt passé un bon moment, j’ai trouvé que l’ensemble manquait clairement de rythme et d’audace. Dommage.