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Les contreforts, Guillaume Sire

Au seuil des Corbières, les Testasecca habitent un château-fort fabuleux, fait d’une multitude anarchique de tourelles, de coursives, de chemins de ronde et de passages dérobés.
Clémence, dix-sept ans, bricoleuse de génie, rafistole le domaine au volant de son fidèle tracteur ; Pierre, quinze ans, hypersensible que sa sœur protège d’un amour rugueux, braconne dans les hauts plateaux ; Léon, le père, vigneron lyrique et bagarreur, voit ses pouvoirs décroître à mesure que la vieillesse le prend ; Diane, la mère, essaie tant bien que mal de gérer la propriété.
Ils sont ruinés. Dans l’incapacité d’assumer les coûts nécessaires à la préservation du domaine, ils sont menacés d’expulsion. Et la nature autour devient folle : des hordes de chevreuils désorientés ravagent les cultures.
Frondeurs et orgueilleux, les Testasecca décident de prendre les armes pour défendre le château, son histoire et finalement ce qu’ils sont.

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Chloé DELAUME, Le cri du sablier

Il semblerait que j’ai lu ce texte il y a quelques années, pourtant je n’en gardais aucun souvenir. Heureusement, le blog s’en ai souvenu pour moi. Cette fois, j’ai persévéré dans ma lecture, vous pouvez retrouver mon très court article de l’époque ci-dessous. Si mon avis n’a pas foncièrement changé sur ce texte, je l’ai cette fois abordé un peu différemment. N’arrivant pas à rentrer dedans et à en suivre le cheminement, j’ai décidé de le lire comme de la poésie, lisant quelques phrases à la fois, en me laissant porter par la musicalité du texte.

Il m’a fallu longtemps pour venir à bout de ce livre pourtant bien court. Picorant les phrases. J’ai trouvé certains passages magnifiques, certaines expressions si bien trouvées. D’autres m’ont laissée de marbre, ne parvenant pas toujours à en saisir le sens. Il faut dire que l’auteur a une histoire pour le moins marquante et qu’il doit être difficile de mettre des mots sur tout cela. Elle le fait à sa manière, unique et marquante. Un texte extrêmement difficile mais qui n’est pas dénué d’une certaine beauté. Il ne laisse en tout cas pas indifférent.

Madimado's Blog

          L’histoire décousue d’un drame sanglant, racontée à la première personne.

         On ne sait pas bien qui parle dans ce livre. Un « je » qui n’est pas bien défini. En revanche, la souffrance est partout. L’écriture est très décousue. Des bribes de phrases qui s’enchaînent, retraçant des pensées, des sensations décousues. Je n’ai pas du tout accroché avec ce style. C’est le genre qu’on doit lire d’une traite et je n’ai pas réussi, buttant sur les mots sans trouver le rythme adéquat. Pourtant, il y a du génie dans cette écriture. Elle paraît comme essoufflée, se livrant dans le désordre de peur de ne pouvoir tout dire avant l’asphyxie. Un style qui sort du lot et une manière brillante de traiter ce sujet difficile. Je vous invite à tenter vous aussi l’expérience.

Ce n’est pas un spectacle pour les enfants. Conclurent-ils de concert…

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Bilan 2020 et objectifs 2021

Comme pour beaucoup, 2020 a été une année compliquée que j’espérais bien plus productive. Même si finalement c’est bien plus la douleur que le confinement qui m’a fait revoir mes ambitions à la baisse.

C’est parti pou un bilan tardif de cette années écoulée.

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50 idées cadeaux pour Noël

Cette année est très particulière. Je commande habituellement peu sur internet mais étant confinée en Ariège, loin de tout, j’ai dû revoir mes habitudes de consommation. Je vous fais part (très en retard) du résultat des mes recherches. Papeterie, déco, bijoux : il y en a un peu pour tous les goûts. J’ai essayé de privilégier de petits artisans français. J’ai tenté de mettre un peu tous les prix, même si certaines catégories nécessitent un budget plus conséquents. J’espère que vous y trouverez votre bonheur.

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Haka, Caryl Férey

D’origine maorie, Jack Fitzgerald est devenu flic à Auckland avec l’espoir de retrouver sa femme et sa fille, mystérieusement disparues. Secondé par une jeune criminologue tout aussi acharnée, il trouvera sur sa route une effroyable série de cadavres liés – ou non ? – à des rites ancestraux, mais surtout la vérité sur les fantômes qui le hantent…

J’avais offert la saga maorie de Caryl Férey à mon père il y a 2 ou 3 ans. Ce qu’il m’en a dit m’a intriguée et donné à mon tour envie de la lire. Il m’avait dit que c’était violent, il n’avait pas menti ! Je ne sais trop que dire de ce texte. J’ai plutôt bien aimé et en même temps ce n’est pas vraiment ma tasse de thé non plus. J’aime les thrillers, les enquêtes basées sur la psychologie, l’histoire ou les faits de société. Celle-ci est un peu brutale à mon goût et le style assez cash.

Couverture du roman Haka de Caryl Férey

L’écriture ne fait pas dans la dentelle, ça va droit au but. Le personnage principal n’est pas non plus un modèle de délicatesse. Un flic solitaire un peu sur le retour comme on en croise des dizaines dans les romans policiers. Rien de bien original jusque-là. La jeune criminologue qui l’accompagne est accueillie dans l’équipe avec une chaleur toute relative. Là encore, classique. Toutefois, elle est loin de faire de la figuration et tient une place importante dans l’histoire.

L’enquête tourne assez vite autour des traditions maories. Dans l’idée, ça a tout pour me plaire, pourtant, j’ai eu du mal à distinguer ce qui relevait de leur culture ou de l’imagination de l’auteur, ce qui m’a quelque peu dérangée. L’enquête avance à fond de train et le moins qu’on puisse dire c’est que ça ne manque ni de rythme ni d’énergie ! La fin est un peu tirée par les cheveux mais je pense quand même que je lirai le second tome par curiosité. Si j’ai lu ce roman rapidement et avec un certain plaisir, ça manque toutefois un peu de subtilité à mon goût.

Portrait de Caryl Férey

Son front semblait maintenant pleurer de sueur. Le mâle était solide mais la peur liquide.

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Naturellement. C’était forcément une chose vomie mille fois qui lui tordait le ventre. Et chaque matin, Jack Fitzgerald pouvait mesurer l’ampleur du chaos : une partie d’infini qu’aucun stratagème mathématique ne comblerait jamais. Il l’avait juré.
Sa famille avait disparu. Depuis, Jack allait se réfugier dans la chambre isolée au fond du couloir, celle de la gamine. Il n’en ressortait qu’à l’aube, moribond, sans larmes, à moitié fou.