Bars, restaurants

La fermette Marbeuf, un restaurant au cadre enchanteur

          La fermette Marbeuf est une institution parisienne. Une vieille brasserie tout près des Champs-Elysées avec un décor de rêve. Nous l’avons testée à Noël. Le cadre est absolument somptueux. La salle  Art Déco vend vraiment du rêve, on en prend plein les yeux ! Moi qui aime beaucoup cette période, j’ai été servie. Du côté de la carte, c’est très classique. D’ailleurs le site du restaurant le définit comme une « cuisine bourgeoise ». Il faut bien admettre qu’il y a un peu de ça : feuilleté d’escargots, fricassée de rognons et ris de veau, soufflé au Grand-Marnier.

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          Toutefois, si le côté très classique se confirme dans les assiettes, il n’y à rien à redire sur la qualité. C’est bon et les quantités sont pour le moins généreuses avec une présentation très soignée. On peu regretter des tarifs un peu élevés (même pour Paris, ce qui n’est pas peu dire). Il faut dire que le quartier n’aide pas et que le décor vaut bien ça. Le service est agréable et si je ne retiendrai pas ce lieu pour sa carte qui ne sort pas vraiment de l’ordinaire, je n’ai pas non plus grand chose à lui reprocher. L’endroit mérite d’y manger au moins une fois pour profiter de son incroyable décor.

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La fermette Marbeuf

5, rue Marbeuf

75008 Paris

Bars, restaurants

Le Moulin de la Galette

          Le Moulin de la Galette est une véritable institution parisienne. Le lieu est facile à repérer, il est situé exactement sous l’un des deux derniers moulins subsistants sur la butte Montmartre, en haut de la rue Lepic. Si l’établissement ne fait plus aujourd’hui cabaret, la cuisine reste dans un esprit parisien que l’on pourrait qualifier de « bistrot chic ». 

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          Autrefois, il y avait à Montmartre 14 moulins pour moudre le blé, entre autres choses ; il n’en reste que deux aujourd’hui. Le nom du lieu vient d’un petit pain de seigle que les meuniers propriétaires du moulin de la rue Lepic vendaient accompagné d’un verre de lait, la « galette ». En 1860, le Moulin de la Galette devient un bal populaire à l’ambiance bonne enfant.  La Goulue et Nini Patte en l’air venaient s’y produire et tout Paris se pressait en ses lieux que les plus grands peintres ont immortalisé : Renoir, Van Gogh, Utrillo, Duf ou encore Toulouse-Lautrec ou Picasso. Après avoir servi un temps de studio de télévision, le Moulin de la Galette est devenu un restaurant qui dans les années 80 fut notamment fréquenté par Dalida. Un lieu chargé d’histoire donc, tenu aujourd’hui par un jeune chef bourré de talent, Antoine Herrah, qui tient également l’excellent Chamarré Montmartre. Un endroit que j’avais donc envie de découvrir.

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          De l’extérieur, le lieu est absolument ravissant  avoir son petit moulin privatif, il faut bien admettre que ça en jette ! A l’intérieur, une grande salle que j’ai pour ma part trouvé un peu vide. Il n’y avait pas grand monde quand nous y sommes allés et vu l’étendue de la pièce, l’impression était un peu étrange. Quand à la décoration, ce n’est pas tellement qu’elle ne soit pas jolie mais il se trouve que j’ai le rose en horreur et que, pas de chance pour moi, tous les murs sont d’un vieux rose soutenu. On ne peut donc pas dire que j’aie franchement adoré leur déco. On peut également manger à l’extérieur, ce qui doit être très agréable aux beaux jours. Les prix à la carte sont exorbitants, fort heureusement, il y a des menus presque tous les jours, midi et soir (sauf le week_end me semble-t-il, raison pour laquelle nous avons choisi un dimanche pour notre dîner) à des tarifs raisonnables pour ce type d’établissements. Le choix dans le menu est toutefois assez restreint, ce qui s’avère assez décevant étant donné le nombre de plats fort appétissants que comporte la carte. Quant au goût… j’ai été un peu déçue. C’est très bon, mais sans aucune surprise. Impeccable mais commun, c’est dommage quand on sait de quoi le chef est capable ! Certes son autre adresse est plus chère mais c’est teeeeellement bon !!! En revanche, le service s’est avéré très prévenant, ce qui a un peu rattrapé cette soirée en demi-teinte. Un emplacement de rêve, une cuisine de qualité mais il manque le petit plus dans l’assiette au goût de reviens-y. Une adresse qui est toutefois intéressante l’été pour un déjeuner en terrasse. 

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Le Moulin de la Galette

83 rue Lepic

75 018 Paris

01 46 06 84 77

Le Moulin de la Galette change de propriétaires. Ré-ouverture à l’automne 2015.

Cuisine

Le Pyrénéen

          Le Pyrénéen est une brasserie toulousaine qui a ouvert ses portes en 1925. Le décor n’a pas changé et les traditions se perpétuent aussi bien en salle que dans l’assiette. Au menu, des mets traditionnels, simples mais généreux et une ambiance chaleureuse, hors du temps. 

          Je ne connaissais pas du tout cette institution toulousaine, j’ai beau avoir grandi dans le coin, être passée devant des centaines (voire des milliers) de fois et aimer écumer les bonnes tables, je n’en avais tout bonnement jamais entendu parler ! Il paraît pourtant que pas un touriste ne passe en ville s’en s’y arrêter et que les vieux toulousains s’y retrouvent depuis des générations, comment avais-je donc pu rater une chose pareille ? Quand mon papa m’en a parlé alors que nous passions devant la faim au ventre et à la recherche d’une brasserie ouverte un lundi soir, j’ai donc sauté sur l’occasion d’aller voir de plus près cet endroit dont je ne connaissais l’existence que depuis quelques secondes à peine. Mais après tout, tester de suite était encore le meilleur moyen de ne pas oublier !

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          De l’extérieur, le lieu n’a rien d’exceptionnel. Coincé entre McDo et la Fnac, en dessous d’un autre restaurant dont l’enseigne se lit de loin, il passe un peu inaperçu. D’autant que la terrasse protégée de bâche plastiques et le stand de fruits de mer de m’inspiraient que très moyennement. Pas si surprenant que je n’y ai même jamais jeté un oeil… Grave erreur, une fois à l’intérieur, la salle est magnifique ! La vieille brasserie n’a pas changé de décor depuis son ouverture voilà près d’un siècle ! Mosaïque au sol, vitraux et éclairages « art nouveau », fresque pyrénéennes, tableaux et grandes glaces aux murs, sans oublier bien sûr les accueillantes banquettes vertes et le mobilier « bistrot ». Le lieu est de toute beauté. On est propulsé au coeur des années 20, dans une ambiance qui met de suite à l’aise.

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          Fait assez original, ici, si on est deux, on ne mange pas face à face mais côte à côte ; ainsi, on a tout le loisir d’observer ce qui se passe en salle… et à la table de ses voisins ! Une configuration inhabituelle qui crée une étrange proximité entre les convives. Quant à la carte, elle est pour le moins généreuse ! Vous y trouverez quelques grands classiques quelques peu disparus de la circulation tels oeufs mimosas, rillettes d’oie, harengs pommes chaudes, pieds ou tête de cochon ou encore rognons de veau. Mais aussi des choses un peu moins traditionnelles comme la tartine de Saint-Jacques au Serranno ou le bar au citron confit. La cuisine est simple, les produits de qualité et les quantités généreuses. Quant aux prix, comme les assiettes, ils ne sont pas légers ; toutefois, tout semble fait maison (même les citrons confits, ce qui est fort rare), et le lieu mérite bien ça. Le service est sympathique et on ressort repu. En revanche, autant vous prévenir, les adeptes d’une cuisine raffinée ne trouveront pas ici leur compte. Un lieu et une cuisine hors du temps qui méritent le détour, pour le plaisir d’un voyage au début du siècle dernier.

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Le Pyrénéen

14 allée du Président Roosevelt

31 000 Toulouse

Environs 50€ pour un menu complet

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Cuisine

Publicis Drugstore

          La brasserie du Publicis Drugstore est un bar « chic » en haut des Champs Elysées. Nous avions envie d’un thé et une pâtisserie avant d’aller voir un film à côté et nous manquions de temps comme d’inspiration. Le Drugstore proposant des pâtisseries d’Hermé et du thé Mariage Frères, nous nous y rendons sans plus attendre. 

          Le lieu est très froid, une espèce de bulle transparente avec des tables grises ou blanches ultra design (assez moches à mon goût), un bar étincelant et une musique assourdissante. On y trouve des touristes et de jeunes cons parisiens. Visiblement, on vient ici essentiellement pour se montrer, sans se soucier des masses de ce qu’on a dans l’assiette (ou le verre). C’est dommage, les pâtisseries de Pierre Hermé, ça reste quand même un grand moment. Malheureusement, le lieu ne se prête pas du tout à la dégustation. Les tartes vendues à prix d’or (environ 3 fois le prix en magasin), sont servies dans une vaisselle moche, genre assiette blanche Ikea, sans un poil de présentation. Le service est très empressé étant donné la foule qui se presse dans ce lieu sans âme. C’était certes bon, mais on aurait apprécié un cadre plus chaleureux, surtout pour le prix. Une adresse où je ne pense pas revenir, en revanche, je tenterais bien l’atelier de Joël Robuchon à l’étage supérieur…

Publicis Drugstore

133 avenue des Champs-Elysées

75008 Paris

Bars, restaurants

Le café Ménilmontant

         Je continue dans ma série « je découvre le 20° arrondissement » (non, on ne se moque pas, je vis à l’autre bout de Paris, il m’a fallu 2 ans pour me décider à traverser la capitale pour aller voir ce qu’il s’y passait…). Le café Ménilmontant, situé sur la place du même nom, à la sortie du métro, du même nom toujours, pour faire original (et en bas de la rue pareillement nommée, évidemment), est un café sympathique, avec une belle terrasse ensoleillée et une décoration typique des brasseries parisiennes. Le service y est agréable. L’happy hour, de 17 à 21h est extrêmement intéressant : les pintes de bière au prix du demi, le kir à 1€75, et des réductions sur les verres de vin. Vous pouvez accompagner l’apéritif de planches de fromage et/ou charcuteries, pas données mais très bonnes. Les plats proposés à la carte sont assez chers mais délicieux, je recommande particulièrement aux gourmands la sublime charlotte aux fruits rouges… Un endroit où il fait bon se retrouver l’été entre amis à la sortie du travail.

Café Ménilmontant

143 Boulevard Ménilmontant

75011 Paris

01 47 00 08 98