Bars, restaurants

Le marocain – Toulouse

          Un restaurant bien nommé qui sert de délicieuses spécialités marocaines. Couscous et tajines de toutes sortes, pastillas, assortiments de pâtisseries orientales, c’est un bout de Maroc en plein coeur de Toulouse. On en ressort repu et ravi.

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          Le Marocain est une véritable institution toulousaine. On y mange une cuisine familiale, authentique et absolument divine. Une fois que vous aurez goûté leur couscous, ceux que vous pourrez déguster ailleurs vous sembleront bien fades ! Les tajines sont également excellents, avec pour ma part un sérieux penchant pour le tajine de poulet aux citrons confit ou le tajine d’agneau, abricots sec et pignons. Pour le couscous, je reste fidèle depuis des années au couscous merguez qui ne m’a jamais déçu ! Ce qui fait la différence avec les autres restaurants qui servent des couscous ? Une semoule cuite selon les règles de l’art, un bouillon généreux et surtout, les meilleurs raisins secs que j’aie jamais mangés ; j’avoue que c’est ce dernier point qui me fait totalement fondre…

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          Un plat suffit amplement côté quantités mais les entrées sont également très bonnes (j’adore leurs carottes au miel et à la cannelle, presque un dessert), ainsi que leur assortiment de pâtisseries ou leur salade d’orange maison accompagnée d’un bon thé à la menthe. La décoration très chargée avec ses banquettes, ses coussins et ses objets marocains, nous plonge dans un univers « Mille et une nuits » très agréable – je déplore d’ailleurs de ne pas avoir eu mon appareil sous la main pour avoir des photos un peu moins ternes à vous proposer, celles que j’ai trouvé datent un malheureusement un peu et ne rendent pas très bien. Le service toujours souriant est également appréciable. Un petit moment d’évasion à des tarifs assez raisonnables. Comptez environ 15€ pour un plat ou 22€ pour le menu. Un lieu convivial et chaleureux qui ne m’a jamais déçue et où je retourne toujours avec grand plaisir.

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Le Marocain

47 rue des Couteliers

31000 Toulouse

05 61 53 28 01

Expositions

Mille et une nuits

          Les contes des Mille et une nuits sont connus de par le monde entier ; traduits dans de nombreuses langues, il en existe des versions très diverses. Ils sont un mélange des mythes et croyances orientales et d’images, réelles ou rêvées, façonnées par l’Occident. L’Institut du monde arabe nous invite à découvrir les origines de ce recueil universel et les images que depuis des siècles il a inspirées. 

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          Les Mille et une nuits est un recueil de contes orientaux célèbre dans le monde entier. Shéhérazade est mariée à un sultan cruel qui épouse chaque soir une femme et la tue au matin après leur nuit de noce, afin d’être sûr de ne jamais être trompé. Pour retarder le moment de sa mort, elle le tient en haleine avec des histoires fabuleuses. Il existe de nombreuses versions de ce texte dont certaines sont très anciennes (on trouve des traces du recueil portant ce nom au X° siècle mais son origine est sans doute bien antérieure). Si les contes sont essentiellement originaires d’Inde et de Perse, le texte s’est surtout développé dans le monde arabe. Issus de la tradition orale, ces contes se sont transformés et enrichis au fil des siècles. Fixés pour la première fois à l’écrit au XIII° s., ils ont été traduits dans presque toutes les langues. Considérés comme une littérature mineure car née de la culture populaire, les textes ne seront illustrés que tardivement, sous l’influence de l’Occident.

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           En effet, dès leur traduction au début du XVIII° s., les Mille et une nuits connaîtront en France et dans le reste de l’Europe un grand engouement qui nourrira bien des fantasme et inspirera les artistes. Les textes les plus célèbres comme la légende d’Aladin et la lampe magique, de Sinbad le marin ou d’Ali Baba et les 40 voleurs, bien qu’issues de la mythologie orientale, ont été fixés à l’écrit en français pour être intégrés au récit de Shéhérazade avant d’être traduit en arabe ! La plupart des versions du recueil contiennent environ 200 contes (certains sont récités sur plusieurs nuits) et un seul parvient exactement au total de mille et une nuits, bien que plusieurs tentatives pour atteindre ce nombre symbolique aient été faites. Les éditions occidentales du texte sont richement illustrées et inspireront à leur tour les artistes orientaux. Un texte qui s’est enrichi au contact de différentes cultures : ancré dans la tradition orientale, il fait rêver l’Occident.

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          L’exposition propose environ 300 oeuvres autour de ce texte mythique. Au rez-de-chaussée, sont exposés des recueils des Mille et une nuits de différentes périodes et d’origines géographiques diverses. Du manuscrit au texte imprimé, illustré ou non, oriental ou occidental, nombreux ont été les ouvrages qui ont compilé ces contes orientaux. Un très bel échantillon nous en est présenté parmi lequel quelques textes richement illustrés et de très anciens manuscrits, souvent très bien conservés. Les panneaux explicatifs replacent bien ces oeuvres dans leur contexte et expliquent de manière passionnante et détaillée la naissance de ce monument de la littérature. Si les murs sombres et l’éclairage tamisé nous plongent dans une ambiance orientale, ça rend en revanche la lecture parfois un peu ardue, ce qui est dommage. Une ambiance un peu austère qui aurait mérité un peu plus de chaleur. La quantité de texte est assez importante et pourrait en décourager certains, ce qui serait fort dommage étant donnée la richesse du contenu. On regrette un peu l’absence de musique pour nous accompagner. Toutefois, par endroits, des contes lus ponctuent le parcours. Malheureusement, en bas, on ne les entend guère à moins de passer par hasard sous l’enceinte qui les diffuse et en cas d’affluence, celle-ci étant placée au-dessus des panneaux explicatifs, on empêche les autres de lire si l’on s’arrête pour écouter. Un petit défaut de conception qui ne gène pas la visite mais s’avère un peu frustrant.

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         L’étage est beaucoup plus ludique, avec une très belle scénographie. Ici on trouve essentiellement des illustrations, aussi bien occidentales qu’orientales, qui recouvrent une période très vaste. Une pièce permet d’écouter une quinzaine de contes grâce à un casque, en français ou en arabe. Le lieu est bien conçu et très agréable. On peut également découvrir dans la suite de l’exposition des photographies, des objets orientaux peuplent notre imaginaire (quelques sabres notamment), des costumes ou encore des extraits d’adaptations cinématographiques du recueil. Comme au rez-de-chaussée, des contes sont diffusés mais la scénographie est mieux conçues et on peut plus facilement s’arrêter les écouter (il faut dire aussi que les lieux sont plus vastes). Il y a une belle diversité dans les oeuvres proposées et certaines illustrations anciennes sont absolument magnifiques et impressionnent par leurs couleurs chatoyantes que les siècles n’ont pas ternis. Les ouvrages du rez-de-chaussée auraient peut-être mérité d’être intégré au reste, afin que les textes soient mieux répartis et la lecture moins fastidieuse. Une belle exposition au contenu extrêmement intéressant, une invitation au voyage qui n’est pas sans rappeler des rêves enfantins. 

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Mille et une nuits

Institut du Monde arabe

1, rue des Fossés Saint-Bernard

75005 Paris

Jusqu’au 28 avril 2013

Fermé le lundi, horaires et tarifs ici

Une web série pleine d’humour est consacrée à l’exposition, à découvrir sur le site de l’IMA

Patrimoine

Hammam de la Mosquée de Paris

          Le hammam de la  Grande mosquée vous accueille en plein coeur de Paris, aux portes du quartier latin. Un lieu où se détendre et faire le plein de chaleur après ces longs mois d’hiver. Un aller-retour direct pour Marrakech pour moins de 20€. On part quand ?

          Le hammam se situe à côté du Jardins des plantes, à l’angle de la rue Daubenton (métro Censier-Daubenton donc). A peine la porte passée, on se sent transporté au Sud. L’entrée simple est à 18€ mais plusieurs formules sont aussi proposées avec gommage, massage et thé à la menthe. Autant vous prévenir, ce n’est pas un institut de beauté, le gommage au gant de crin semble des plus énergiques, peaux sensibles s’abstenir.

          Le lieu est spacieux, divisé en plusieurs salles, plus ou moins chaudes. La plupart des utilisatrices ne s’encombrent pas de pudeur inutile : un bas de maillot suffit. On peut y passer des heures à discuter, transpirer avec délices dans les vapeurs brûlantes et se faire une peau toute douce. Un endroit entièrement dédié aux soins du corps et à la détente. A la sortie, vous pourrez déguster une pâtisserie orientale avec un thé à la menthe.dans l’agréable cour intérieure où se tient le salon de thé. Quelques heures de vacances au coeur de la capitale.

Hammam et salon de thé de la Grande Mosquée de Paris

39, rue Saint-Hilaire

75005 Paris

http://www.la-mosquee.com/htmlfr/entreefr.htm

Femmes :

Lundi, mercredi, jeudi, samedi de 10h à 21h et vendredi de 14h à 21h

Hommes :

Mardi de 14h à 21h et dimanche de 10h à 21h