Mes lectures

Les larmes de Tarzan, de Katarina MAZETTI

          Lui c’est Janne, elle Mariana, elle lui est tombé dessus (littéralement) un jour où elle jouait à Tarzan. Elle est maman de 2 enfants dont le père schizophrène a un jour quitté la maison, et elle peine à joindre les deux bouts. Lui est un jeune premier cousu d’or à qui tout réussi. Ils ne peuvent pas se supporter et pourtant, bientôt ils ne pourront plus se quitter.

          L’auteur reprend ici le thème qui avait fait le succès du Mec de la tombe d’a côté : deux personnes que tout oppose et qui s’aiment pourtant tant bien que mal. Autant j’avais apprécié le premier, aux personnages attachants et à l’écriture d’une fraîcheur reposante, autant là, je suis restée sur ma faim. Non seulement l’histoire est à la fois déjà vue et improbable, mais l’écriture est bâclée et les personnages aussi épais qu’une chips. Tout est téléphoné et le Happy end ne fait que rajouter une couche à la médiocrité ambiante. Certes, ça se laisse lire, sans déplaisir, mais guère plus.

Un jour j’ai trouvé son bulletin de salaire dans la boite à courrier sur le plan de travail de la cuisine… Non, ce n’était pas une petite prime, c’était vraiment son salaire ! Il aurait peut pu faire manger une famille de canaris, mais certainement pas elle et ses enfants !

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Ce soir là, il m’est clairement apparu que ce qui me manquait le plus dans la vie était un compagnon avec fonction de vide-sauce. On peut manifestement vivre sans sexe, mais il est indispensable de disposer d’un évier à vider ses petites agressions quotidiennes.

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