Comment parler de ce roman ? Je n’ai pas compris grand chose à la lecture et j’ai donc voulu vous trouver un résumé sur internet qui ne m’a en aucun cas aidé à y voir plus clair. Il y avait longtemps que je ne m’étais pas sentie aussi bête : même pas capable de comprendre de quoi il retournait avec un résumé sous le nez. Je n’avais jamais rien lu de William Faulkner et je dois avouer que je craignais un peu que ce soit bien trop aride pour moi. J’avais toujours entendu dire que c’était une écriture difficile et ça me paraissait très intello. Pourtant, je pense avoir des lectures variées et souvent exigeantes mais certains auteurs continuent de me faire un peu peur. J’ai toutefois fini par me lancer. Je trouvais le titre magnifique et ça se passe dans le Sud des Etats-Unis, ce qui me semblait prometteur.
Dès les premières lignes j’ai su que je n’allais pas du tout, mais alors vraiment pas du tout aimer ce roman. Il se présente comme un monologue et j’ai eu le plus grand mal à savoir qui parlait et de quoi. A vrai dire, même quand je comprenais enfin de quoi il retournait, je peinais à m’intéresser à cette histoire pour le moins décousue. Elle se construit comme par bribes de pensées, ce qui la rend très difficile à saisir. Plus surprenant, je n’ai pas trouvé l’écriture exceptionnelle du tout ! Je m’attendais à un style très recherché et je l’ai trouvé plutôt froid et fade. Il y a beaucoup de dialogue et chaque ligne se conclut par « dit untel ». Cette répétition du verbe dire chaque ligne sur des pages et des pages, sans employer le moindre synonyme m’a beaucoup dérangée. Cela fait partie des choses qui une fois qu’on les a repérées deviennent insupportables. On m’a suggéré que cela venait peut-être d’un problème de traduction, je reste sceptique mais pourquoi pas.
Je suis vraiment gênée par cette lecture. Je suis passée totalement à côté : le style m’a paru plat, l’histoire décousue et la construction très complexe pour un résultat à mes yeux totalement illisible. Je me demande toujours face à ce genre de livres si ils n’ont pas la réputation d’être géniaux parce que personne n’y comprend rien et n’osant pas l’avouer crie au génie. J’ai voulu m’acharner à aller au bout pour tenter de comprendre mais j’avoue avoir fini par abandonner, n’y prenant pas le moindre plaisir. Je serais curieuse si quelqu’un parmi vous a lu et aimer ce livre de savoir pourquoi. J’aimerais avoir quelques clefs de lecture pour un peu mieux saisir ce qui a fait le succès de ce roman. J’ai vraiment eu l’impression d’être intellectuellement très limitée face à ce livre extrêmement difficile qui m’est totalement tombée des mains. Une expérience douloureuse.
Ce doit être de famille. Les plus grands auteurs s’y réfèrent et Max Rouquette que j’aimais beaucoup m’en avait parlé. J’ai donc tenté Absalon, absalon. Impossible!
Oui, ça doit être une allergie familiale ! Il n’y a rien à y faire je suppose…
c’est un livre que j’ai étudié à la fac (et plutot aimé!) mais effectivement, si j’avais du l’approcher seule je pense que je n’y aurais rien compris! je me souviens que quand notre prof de littérature l’interprétait, je me demandais où elle avait trouvé tout ça, on aurait dit qu’elle lisait un autre livre que nous, bien plus riche et passionnant! ^^
Oui, je crois qu’il mérite quelques éclaircissements. Entre les critiques et le livre, j’ai l’impression qu’il y a un monde. Ca m’est déjà arrivé à la fac de tomber sur ce genre d’oeuvres très obscures. Mêmes si elles s’avèrent parfois très intéressantes après réflexion, j’ai parfois l’impression d’inventer un sens qui n’y était pas forcément, j’avoue que même si j’aime les romans assez travaillés, j’ai quand même besoin d’une part de spontanéité dans ma manière d’aborder les choses. Je suppose que ça explique que certains auteurs m’échappent totalement…