Expositions·Photo·Théâtre

Nomades en pays de Langres

          Il y a quelques temps, j’ai l’occasion de me rendre à Langres pour une journée et y découvrir une pièce de théâtre ainsi qu’une exposition, montées de concert et qui seront présentées dans différents hauts lieux de Haute-Marne durant tout l’été. La pièce de théâtre parle avant tout de la région et son patrimoine à travers l’histoire d’une jeune fille qui cherche sa voie. S’il y a de bonnes idées et une certaine poésie dans ce texte qui semble s’inspirer des contes traditionnels, il mêle parfois trop de thèmes et perd un peu le spectateur. Toutefois, c’est bien joué et il y a un excellent musicien sur scène. La beauté des lieux ajoutait à la magie et j’ai passé un bon moment. Je pense toutefois que ceux qui connaissent la régions apprécieront mieux que la néophyte que je suis.

          L’exposition quant à elle mêle haute-couture et patrimoine. Les créations d’une styliste – Yiqing Yin – ont ainsi été photographiées dans des lieux d’exception. Cela leur redonne vie et permet de découvrir ou redécouvrir le patrimoine architectural ou naturel de Haute-Marne. Les photos sont magnifiques et donnent envie d’aller découvrir la région qui semble très riche. Les robes sont magnifiquement mises en valeur. L’exposition est présentée dans plusieurs lieux, dont certains ont servi de décor. Nathalie Malric a beaucup de talent et j’espère bien avoir l’occasion de suivre ses prochains projets. Une très belle idées et une jolie réussite.

          Nous avons fait un petit tour dans la ville qui est très belle avec ses remparts imposants. Je ne connaissais pas du tout et ça m’a donné envie d’aller marcher sur les traces de Diderot, en visitant notamment le musée une prochaine fois. Mais également peut-être profiter d’une prochaine visite pour aller découvrir un peu ce département tout proche de Paris et qui semble offrir de jolies possibilités de balades. Ce premier aperçu fut en tout cas bien agréable. Vous pouvez encore découvrir l’exposition 1er au 7 septembre au centre Borvo de Bourbonne-le-Bains, la pièce y sera jouée le 1er septembre à 20h30. Tous deux sont gratuits.

Coucher de soleil

Expositions·Photo

Rouen impressionnée

          Pour sa 3° édition, Rouen Impressionnée invite des graffeurs du monde entier à redessiner le visage de la ville. L’exposition qui s’intègre au festival Normandie Impressionniste – dont les affiches pullulent dans Paris – propose 3 parcours dans différents quartiers de la ville. Il y aura en tout 25 œuvres monumentales inédites, certaines temporaires, d’autres amenées à rester. Des œuvres existantes ont également été intégrées à ces parcours avec des acteurs de la scène locale. Le parcours est conçu comme une exposition à l’échelle de la ville. Le commissaire d’expo, Olivier Landes, n’en est pas à son coup d’essai puisque c’est lui qui avait créé In situ au fort d’Aubervilliers. Au programme Bault, Brusk, Ramon Martins, Robert Proch, Satone et bien d’autres pour l’un des événements majeurs de l’art urbain en Europe en 2016.

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          Trois quartiers sont concernés par cet événement : le quartier des Sapins – qui est un quartier populaire sur les hauteurs de Rouen, le centre-ville et les docks. Dans le quartier des Sapins, la population a été consultée afin de savoir ce qu’elle attendait des fresques. Elles doivent représenter l’identité du quartier. Les fresques peuvent ainsi se lire comme une sorte de portrait chinois du quartier et de ses habitants. J’ai trouvé cet aspect du travail des artistes très intéressant : une part de social essentielle pour que leurs œuvres soient acceptées et s’intègrent à leur environnement. Le pari semble réussi puisque des jeunes se sont proposés spontanément pour organiser des visites guidées de leur quartier cet été.

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          Au centre-ville, le travail des artistes se fait plus discret. En effet, le centre de Rouen est classé et une contrainte chromatique a été imposée afin que les oeuvre ne tranchent pas trop dans ce quartier historique. Tout n’était pas encore en place au moment où j’y suis allée (il devrait notamment y avoir des choses à voir du côté de la gare) mais j’ai vu un beau collage et surtout une oeuvre monumentale sur la façade technique d’un cinéma. Le dégradé de couleurs et l’aspect abstrait du dessin sur une si grande surface sont tout bonnement fascinants. L’artiste joue avec les volumes de manière magistrale et sa peinture semble se fondre avec le ciel. C’est époustouflant, le gros coup de cœur de la journée.

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          Du côté des docks, la liberté était plus grande du fait de l’absence d’habitants. Les œuvres se font moins figuratives et on assiste à une véritable explosion de couleurs. La promenade le long de la Seine, en cours d’aménagement, est très agréable et permet de découvrir des styles de peinture éclectiques. La calamar géant est une oeuvre éphémère particulièrement impressionnante. Même si je n’ai pas tout aimé, j’ai également trouvé que la peinture des portes du musée maritime lui donnait un sacré cachet ! Le quartier est en plein mouvement et j’ai trouvé que ça participait à sa dynamique avec des choses moins sages, même si dans l’ensemble ça me correspond aussi un peu moins.

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          Tout n’était pas fini au moment de mon passage à Rouen mais j’ai trouvé le parcours vraiment sympa, avec des choses très différentes. Deux artistes travaillaient ce jour-là et j’ai beaucoup aimé voir comment ils bossaient, leurs inspirations, etc… On peut tout voir dans la journée – même si ça demande un peu d’organisation, ou décider de ne faire qu’une partie du parcours, ce qui à vrai dire serait un peu dommage vu le diversité qui est offerte. Des modules où seront réalisées des œuvres éphémères seront à voir tout l’été devant le musée des beaux-arts. Je m’y connais très peu en street-art mais j’ai aimé quasiment tout ce que j’ai vu et ça m’a donné envie de me pencher de plus près sur ce qui se faisait dans le domaine. Une belle exposition qui redessine le visage de la ville et permet de l’appréhender autrement.

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Rouen impressionnée

Du 2 juillet au 26 septembre 2016

Inauguration le 2 juillet dans le quartier des Sapins

Informations auprès de l’office de tourisme

25 place de la Cathédrale
76 000 ROUEN

02 32 08 32 40

Patrimoine·Photo

Une nouvelle vie pour la maison familiale

          Certains ici le savent déjà étant donné le grand nombre d’articles photo que j’ai consacrés à la région (ici,  ou encore ) : je suis originaire des Pyrénées. Et plus précisément d’Ariège. La ferme familiale est située à 1000 m d’altitude, au milieu de la verdure, face à la chaîne des Pyrénées. J’y ai passé tous mes week-ends et toutes mes vacances jusqu’à ce que je parte faire mes études ailleurs. Et même depuis, je continue à  rentrer aussi souvent que possible à ce que j’appelle depuis toujours « chez moi » bien que je n’y aie jamais réellement vécu.

Le Péré avant les travaux
La maison avant les travaux

          Suite au décès de ma grand-mère, qui était l’habitante des lieux, mes parents fraîchement retraités ont lancé le projet un peu fou de transformer cette vieille ferme ariégeoise en table et chambres d’hôtes. Les travaux sont en cours et il y en a encore pour quelques mois avant l’ouverture mais nous avons décidé de créer un blog sur l’avancement des travaux et la vie des lieux. C’est ma maman qui est aux commandes mais je partagerai le lien vers les articles au fur et à mesure de leur parution. En espérant que vous serez nombreux à soutenir ce beau projet.

Le Péré, Boussenac, vue sur les Pyrénées
La vue

Le site du projet : https://vacanceslepere.wordpress.com/

Et le premier article de présentation : Le Péré, un projet qui se concrétise

Photo

Un week-end à Amsterdam

          Pour Noël, je me suis vue offrir deux jours à Amsterdam, ville dont j’étais tombée amoureuse il y a cinq ans maintenant sous un soleil éclatant (l’article photo tout destroy à cause des différents changements de look du blog est ici). Un cadeau absolument parfait ! Evidemment, début janvier, le temps était moins clément que la première fois avec du brouillard et de nombreuses averses mais si ça donne à la ville un côté autrement plus austère, elle n’en est pas moins belle pour autant.

Amsterdam - quartier rouge Amsterdam - quartier rouge Amsterdam - quartier rouge

          Le temps nous étant compté, nous avons surtout erré de canaux en canaux, prenant des photos (pas tant que ça parce le temps s’y prêtait moyennement et j’ai amèrement regretté feu mon 30mm) et s’arrêtant dans un certain nombre de cafés pour se réchauffer – programme qui n’aurait su mieux me convenir. Côté visite, uniquement le Rijksmuseum, et encore seulement l’étage réservé à la peinture flamande – qui nous a quand même occupé 3h. Les musées sont chers (17,50€) et ferment tôt (17h). Quant à la maison d’Anne Franck, les 2 ou 3h de queue sous la pluie un lundi matin ont de quoi déconcerter.

 Amsterdam - sabots hollandais Amsterdam - marché au fleurs - tulipes Amsterdam - vélos

          J’avais le souvenir d’une nourriture assez infâme dans cette ville où en dehors de ça il semblait faire bon vivre. Cette fois, aucune fausse note dans l’assiette : une cuisine simple et équilibrée, souvent assez exotique. Nous y avons dégusté un petit déjeuner « healthy » juste parfait avec porridge et fruits frais ! De bonnes bières locales et de l’excellent café ont complété le tout. Les petits cafés sympathiques – à la déco tantôt taverne rustique, tantôt scandinave chaleureux mais épuré – y sont légion. La ville est réputée pour ses restos thaï et j’ai regretté de ne pas avoir l’occasion de tester un des nombreux restos indonésiens, visiblement tous fermés le lundi midi.

 Amsterdam - pont mobile Amsterdam - pont mobile Amsterdam - pont mobile

          Le centre ville est assez petit et c’est clairement une ville pensée pour les cyclistes qui ont en toutes circonstances la priorité. Les vélos sont partout, tout le temps, de toutes sortes. J’aime la quasi absence de voiture, le côté vert et les maisons toutes tordues. J’ai aussi développé un début d’addiction au vieux cheddar. Par contre – fait surprenant – la ville était absolument dégueulasse lors de notre passage. L’hyper centre est joli mais un peu agressif avec ses néons de coffee shop et de maisons closes. Nous y avons tout de même passé pas mal de temps avec notamment le marché au fleurs. Si l’occasion se présente je souhaiterais une prochaine fois découvrir des quartiers plus excentrés.

 Amsterdam - vue de nuit Amsterdam - vue du nuit Amsterdam - vue du nuit

          J’ai beaucoup aimé flâner dans les rues du Jordaan, quartier bobo plus résidentiel où on trouve beaucoup de bars et restaurants moins touristiques que dans le quartier rouge et nombre de petites boutiques très sympa : déco, épicerie… idéal pour se promener et ramener quelques souvenirs. Ca m’a un peu rappelé les Batignolles parisiennes dans l’esprit. Le quartier des antiquaire mérite également le détour pour les curiosités qu’il propose. Une capitale à taille humaine que je trouve très agréable pour une escapade le temps d’un week-end.

Amsterdam - pont, cycliste, vélos

          Des allers-retours sont disponibles depuis Paris à partir de 70€ A/R. Pour les moins pressés, il existe également des bus à partir de 38€ A/R. Pour un hôtel proche du centre ville, comptez minimum 75€ par nuit.

Je n’ai pas noté d’adresses de boutiques mais voici celles de quelques cafés que nous avons appréciés :

  •  Caffè Il Momento – Singel 180
  • Harlem – Haarlemmerstaat 77
  • Louis – Singel 43
  • Vinnies – Haarlemmerstraat 46 HS

Vous pouvez découvrir quelques photographies supplémentaires prises durant ce séjour sur mon compte Instagram.

Photo

Couleurs d’automne

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Quelques images d’un automne ensoleillé et très coloré dans les Pyrénées ariégeoises.

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