Song-Hwa est une petite fille de 11 ans qui vit seule avec sa grand-mère chamanesse. Elle n’a jamais connu ses parents mais espère en secret que son père un jour reviendra. Elle confie ses rêves à son amie Yeong-bun… et à la lune.
J’ai beaucoup aimé ce livre destiné aux 10-12 ans. Il est bien écrit (même si après Laurent Gaudé, forcément, ça paraît un peu fade) et l’histoire est prenante. Ca change de ce qu’on a l’habitude de voir pour cet âge-là. L’auteur aborde au fil de l’histoire de grands thèmes : la famille, l’amitié, le partage, les croyances ou encore la mort. Si des pistes de réflexion sont apportées, le ton ne de vient jamais moralisateur, ce que j’ai grandement apprécié. On apprend également beaucoup de choses sur l’histoire et les coutumes coréennes. Un texte plein de poésie, malheureusement bien loin des préoccupations de la plupart des enfants de cet âge. A confier plutôt à des enfants sages avides de découvrir de nouveaux horizons.
Tu n’imagines pas à quel point ça me manque de ne pas pouvoir prononcer les mots « papa » et « maman » à haute voix. Pour les autres, c’est aussi normal que de respirer, mais, moi, je n’y suis jamais arrivée… Toi, quand tu t’ennuies de ta maman, tu peux toujours te rappeler son visage. Moi, je n’ai jamais vu ma mère.
Song-Hwa sourit. A ses yeux, la plus grande valeur de cette épingle était celle du souvenir. Toujours, elle lui rappellerait sa grand-mère. Peu importait sa valeur marchande.
Illustrations de Charlotte Gastaut non?
J’avais déjà repéré cette petite collection, il faudra que je m’y plonge un de ces jours il y a l’air d’avoir quelques titres vraiment intéressants…
D’après la couverture, illustrations de Charlotte Gastaut, en effet. Sauf que ce n’est pas un livre illustré… J’aime bien cette collection (dont tu connais déjà LE chef-d’oeuvre, Princesse prout), elle est intéressante et généralement les illustrations des albums sont très belles.