Drame, biopic américain de Clint Eatswood avec Leonardo Di Caprio, Naomi Watts, Armie Hammer.
L’histoire de J. Edgar Hoover, fondateur du FBI et directeur de la célèbre institution pendant près d’un demi-siècle. Un homme aussi puissant qu’énigmatique et controversé. Le film retrace plus de soixante ans de la vie de Hoover, du début de sa carrière à la fin des années 20 jusqu’à sa mort en 1972. Un parcours fascinant.
Ce film avait tout pour plaire : un grand réalisateur, un acteur principal surdoué et un sujet en or massif. Malheureusement, la mayonnaise de prend pas. Leonardo DiCaprio tient le film a lui tout seul. Il est plus ou moins seul à l’écran durant plus de 2h. Face à lui les autres semblent faire de la figuration. Une performance d’acteur remarquable mais la belle gueule de DiCaprio ne saurait suffire à nous tenir en haleine aussi longtemps. Et malgré une très bonne prestation, j’ai eu beaucoup de mal à voir le personnage derrière l’acteur. Aussi étrange que ça puisse paraître, j’ai trouvé cet Hoover là trop charismatique pour être vrai. En même temps, je ne suis pas une spécialiste de la question. Le doute persiste donc.
Ensuite j’ai trouvé que tout était trop axé sur J. Edgar. Certes, il est le sujet du film mais certains faits cruciaux sont survolés à une vitesse surprenante. Pour ne vous citer qu’un exemple : la mort de Kennedy, 2 minutes montre en main. Et encore, je ne sais pas si je ne vois pas large. C’est un peu déroutant de voir les grands évènements du XX° siècles traités comme des détails. Question de point de vue peut-être mais tout de même, l’assassinat du président devait toucher le directeur du FBI d’assez près, ça aurait dû le tourmenter au moins quelques minutes. Gros moins sur l’aspect historique donc, ne comptez pas top vous cultiver avec ce film qui fait plutôt dans le culte de la personnalité.
Bien sûr, Clint Eastwood n’est quand même pas le premier venu, il y a donc un certain nombre de points positifs. Les jeux de lumière pour commencer sont très réussis. Un univers sombre, un peu passé, qui n’est pas sans rappeler les vieux films de gangsters. D’ailleurs on peut noter pas mal de références à des grands noms du cinéma. Les scènes d’arrestations sont autant de clins d’oeil (d’yeux ?) à des chefs d’oeuvres du 7° art. La mise en scène est propre et efficace, on passe sans cesse de la jeunesse à la vieillesse d’Hoover (va et viens incessant qui m’a parfois fatiguée d’ailleurs) avec une grande fluidité et des procédés variés.
On pourrait aussi parler des costumes, très soignés. Du maquillage incroyable des acteurs pour leur faire prendre 40 ans. Techniquement tout est parfait. Trop peut-être. Si ce film est très esthétique, il est un peu lisse. On lui a reproché de trop se pencher sur la possible homosexualité du personnage. Cela ne m’a gênée qu’à la fin où on assiste à une scène ridicule avec des orgues et des chants angéliques. On s’en serait passé, fort heureusement, c’est de courte durée. Un film propret qui ne convainc pas vraiment. Bien, mais sans plus. On a connu Clint plus en forme.
Ah pour ma part je l’ai bcp aimer !
Les ‘points’ importants des epoques que travers Hoover semblent un peu trop glissé sur lui . En dehors de ses petits dossier . Non de se point de vu la je prefere mad men sans soucis (bon un peu de tout les points de vu mais se sont deux choses differantes). Les maquillages je suis moyenement d’accord (apres peut etre que je commence a avoir l’oeil sur ce genre de detailles) les lentilles de Dicaprio bouge durant certaine scene (on voit clairement une de ses iris dans unes scene) et son d’ailleurs trop noir . Le maquillage moyenement d’accord aussi autant le maquillage de ‘veillesse’ de Dicaprio est parfait autant celui Armie Hammer est vraimant un masque et peu realisme de ce que devient une peau en vieillissant . ;
Niveau du film il y a des passages et des scenes que j’ai trouvé intéressante, d’autre bien plus ‘chiante’ (en me demendant quel etait le message deriere ) .
Non en toute franchise ce qui m’a le plus gené dans le film c’etait le publique avec les ricanements de certain dans le publique, un coup a me faire lancé mon pop corn .
Le maquillage de Hamer est bof, on dirait un jeune avec un masque d’Halloween, tu vois, j’ai tellement pas fait gaffe à lui que j’avais déjà oublié !
Je n’ai pas trop aimé l’envolée lyrique tendance tarte à la crème de la fin non plus, venant d’Eastwood, on aurait pû s’attendre à un peu plus de sobriété. Globalement, c’est sympathique mais c’est loin d’être le chef-d’oeuvre que j’attendais, et c’est bien dommage.
Tout à fait d’accord ! C’est pas mal mais sans plus, on a été habitués à mieux.
Je suis sortie également mitigée de ce film mais pas forcément pour les mêmes raisons que toi…
Contrairement à toi, je trouve que les autres acteurs sont quand même présents mais, c’est vrai que DiCaprio bouffe complètement l’écran et puis, c’est la vision de J.Edgar donc il se met au premier plan et en oublie ses deux fidèles (sa secrétaire et son acolyte/copain/on sait pas trop…).
Il n’y a rien à redire sur la mise en scène, c’est du Clint Eastwood comme tu dis, même si le va-et-vient était lassant comme tu le soulignes…
En fait, je pense que ce qui m’a manqué c’est que le sujet est traité à moitié pour moi. On pensait que Eastwood traiterait de la vie privée de J.Edgar mais on ne fait en fait que le survoler, on ne comprend pas vraiment le personnage (par exemple, la mort de sa mère, qui est quand même tout pour lui, je pensais qu’on verrait plus de scènes où il serait dévasté, le réel impact que ça avait été sur lui et ce n’est pas le cas…) qui reste – pour moi – antipathique et on ne fait que survoler aussi l’histoire politique, comme tu le soulignes…
Je m’attendais à beaucoup mieux et ce n’est pas faute de l’excellence du jeu d’acteurs, DiCaprio en tête ! Tant pis !
Oui, c’est bizarre, ça n’approfondit, ni l’aspect personnel, ni l’aspect politique. Pourtant en 2h15 il aurait eu le temps ! Ca survole un peu le sujet je trouve. peut-être que s’il s’était concentré sur une période plus réduite de la vie d’Hoover (ses débuts par exemple) et l’avait traitée plus à fond, sous tous ses aspects, le film y aurait gagné. là je l’ai trouvé plutôt frustrant.