Paul et Louise s’aiment et décide de se marier mais la Grande Guerre va les séparer. Dans les tranchées, Paul croit devenir fou et il profite de la première occasion pour déserter. Mais une fois à Paris, il est contraint à la clandestinité. Pour en sortir, une seule solution : il va se travestir et deviendra Suzanne.
Dès sa sortie, cette BD me tentait beaucoup et les éloges que je n’ai cessé d’entendre dessus n’ont fait que renforcer mon envie de la lire au plus vite. Et puis, comme l’an passé, Priceminister nous a proposé lors du festival d’Angoulême de nous envoyer une BD de la sélection en échange d’une critique. C’est donc celle-ci que j’ai choisie sans la moindre hésitation. Après avoir entendu tant de louanges à son sujet, j’avais un peu peur d’être déçue, c’est toujours le risque quand on en attend trop. Pourtant, même si certains aspects m’ont quelque peu surprise, ç’a été loin d’être le cas.
J’ai beaucoup aimé les dessins de cette BD : un univers très marqué, à la fois sombre et d’une certaine douceur. Tout est quasi en noir et blanc, avec simplement des touches de rouge qui ressortent et viennent illuminer les vignettes. L’histoire, inspiré de faits réels, est absolument passionnante. Je n’avais même pas jeté un œil à la quatrième de couverture avant d’entamer ma lecture et j’ignorais que l’histoire se déroulait pendant la Première Guerre Mondiale. Ce fut une excellente surprise.
Le contexte historique est très intéressant et l’histoire aborde des thèmes et univers très différents : la guerre, l’amitié, le couple, le désir… L’évolution de Paul et Louise mais aussi et surtout de leur relation est rendue avec beaucoup de justesse. Des premiers regards aux disputes, on suit pas à pas ce couple que la guerre va amener hors des sentiers battus. Une histoire magnifique appuyée par un dessin très poétique. Entre humour et sérieux, entre noirceur et délicatesse : sublime.
Si je devais noter cette BD, je lui accorderais 18/20. Merci Priceminister pour cette très belle découverte.
Bonsoir,
Tiens c’est amusant : on a choisi le même livre dans le cadre de l’opération, moi aussi j’ai été convaincu par tout le bien que j’ai pu entendre ici et là..
J’ai fini ma lecture il y a quelques jours de cela, mais noyé sous les critiques de films, je ne me suis pas encore attelé à la rédaction de la chronique…
Cela étant, elle ne dérogera pas aux louanges généralisés, ni à aux tiens, car effectivement, dans toutes les bandes dessinées que j’ai pu lire dernièrement, elle est largement au dessus du panier, et par l’audace de l’histoire racontée ( dont j’ignorais tout comme toi) et par la qualités des illustrations effectivement très poétique…
Cette BD fait également partie d’une sélection d’un prix dont je fais partie avec mon Comité d’Entreprise, et je ne serais pas surpris qu’elle truste les premières places dans les deux compétitions ( d’ailleurs je ne savais pas qu’il fallait mettre une note à Price Minister, j’ai un peu paumé les mails explicatifs sur la démarche merci de me rappeller cela)
très bonne soirée à toi et à très bientôt, Madimado…
Je n’ai pas reçu de mail avec les instructions cette année, je me suis basée sur celles de l’année dernière.
Je ne lis pas énormément de BD mais c’est une des meilleures que j’ai pu lire. Très bonne soirée à toi aussi.
J’ai lu cette BD parce que tout le monde en parlait, et pas déçue; histoire étonnante, quand on pense à l’époque où elle s’est déroulée…Très bien rendue dans le trait et le choix du noir et blanc, ponctué de rouge…réalisme et poésie rendent une ambiance très particulière; beaucoup de choses sont dites, une vraie réussite
Oui, j’ai trouvé l’ambiance très bien rendue. L’histoire m’a aussi beaucoup surprise pour l’époque, elle est pour le moins atypique.
J’ai beaucoup aimé. Originalité et beauté d’un graphisme hors normes, évocation d’une époque d’après guerre qui m’a fait penser à Anaïs Nin…Très fascinant avec un grand art de la suggestion.
Oui, vraiment magnifique.