En Angleterre, le concours pour devenir la nouvelle Kathleen Eaden est lancé. Cinq candidats s’affrontent pour ce titre prestigieux. Cinq personnalités ben différentes qui ont comme point commun leur passion pour la pâtisserie. Mais derrière les façades souriantes se cachent bien des failles.
Je dois bien avouer que quand l’éditeur m’a envoyé ce livre j’étais un peu septique. La quatrième de couverture me laissait présumer du pire. L’histoire me rappelait étrangement celle de L’école des saveurs, livre qui m’étais tombé des mains dès les premières pages tant il dégoulinait de mièvrerie et de bons sentiments. J’ai quand même décidé de m’y atteler par acquis de conscience, parce que je ne croule pas sous les services de presse et que j’essaie de lire tous les livres qu’on m’envoie. J’étais persuadée de le refermer au bout de quelques pages, la conscience tranquille, me disant que je ne ferais probablement même pas d’article dessus vu le retard que j’ai pris pour le blog (plus de 40 articles qui attendent d’être écrits, c’est une catastrophe !). Eh bien, j’avais tort ! Ce n’est franchement pas si mal. L’écriture n’est pas exceptionnelle mais elle est agréable et l’histoire s’avère finalement assez prenante avec des personnages un brin caricaturaux mais attachants. Ca se lit tout seul et non sans plaisir.
J’ai suivi ce concours de pâtisserie avec une certaine curiosité, un peu comme je le fais pour ceux que je regarde à la télé. Bizarrement je n’ai pas vraiment eu l’impression d’un suspens autour du résultat ou d’une tension grandissante au fur et à mesure des semaines. On s’attache aux personnages peu à peu, ils dévoilent leurs failles et deviennent plus intéressants même si certains sont un peu stéréotypés. Leur psychologie est clairement le point de ce roman. On peut peut-être regretter qu’il n’y ait pas un seul célibataire sans enfants dans le tas, comme si seuls les chargés de familles étaient incollables en douceurs en tous genres. Bien sûr, je suis sans doute un peu plus indulgente face à ce roman parce que le sujet me parle et que les gâteaux m’évoquent de suite des choses agréables. Toutefois, même s’il n’y a là rien d’exceptionnel et qu’il n’est pas exempt de défauts, ce roman m’a assez plu. Un livre léger et agréable qui donne envie de se mettre aux fourneaux.
Il existe de nombreuses raisons de cuisiner : pour nourrir, pour inventer, pour impressionner, pour atteindre une forme de perfection… Mais aussi pour répondre à une simple faim : celle d’aimer et d’être aimé.
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L’épouse parfaite, l’enfant parfait, la mère parfaite ? Aucune de nous ne peut être cela. Ce sont de purs fantasmes.
Le thème est sympathique et très dans l’air du temps…
Ce n’est pas exceptionnel mais ça se laisse lire. Ca change un peu une lecture légère de temps en temps. Il est au grenier si tu veux le lire.