Bars, restaurants

Lulu white : la Nouvelle-Orléans à Pigalle

          Il n’y a pas très longtemps, je vous parlais du Dirty Dick, un bar à cocktail de Pigalle où le rhum coule à flots. Comme celui-ci était fermé au mois d’août – tout comme le Lipstick, son voisin d’en face – et qu’on commençait à connaître la carte du Glass par cœur, on a commencé à chercher un nouveau point de chute. Et c’est ainsi que le Lulu White a croisé notre route. Nous étions passés devant maintes fois sans jamais le remarquer et je dois avouer que même en le cherchant, tomber dessus n’était pas une mince affaire. Nous avons tout même fini par le trouver et ç’aurait été bien dommage de rater ça ! Je n’avais pas pris mon appareil, toutes les photos proviennent donc de la page Facebook du bar.

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          L’accueil est très accueillant, un plaisir. Il faut dire qu’il n’y avait pas foule autour du zinc en ce mois d’août. La salle est petite mais vraiment très belle, avec une ambiance feutrée et une déco qui fait très Amérique des années 20 (à la louche). Elle pourrait un peu rappeler l’esprit du Moon Shiner, en plus intime. Le nom du bar vient d’une figure haute en couleur de la Nouvelle-Orléans des année 10, souvent qualifiée de prostituée de luxe et connue pour ses excentricités. J’ai beaucoup aimé l’éclairage au dessus du bar, très réussi. D’ailleurs celui-ci est au centre, prenant toute la place ou presque. A la carte, essentiellement (exclusivement ?) des cocktails à base d’absinthe. Nous ne sommes pas deux grands amateurs mais nous nous sommes laissés tenter. Nous avons opté pour deux breuvages très différents, dont un à base de thé fumé. Tous deux étaient excellents, extrêmement originaux et très rafraîchissants.

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          Le barman a pris le temps de longuement discuter avec nous, nous ventant la concurrence et nous signalant les meilleurs bars du coin où aller traîner en fonction de nos envies. Très très sympa ! On est repartis avec un paquet d’adresses sous le coude. Le mardi soir, le bar organise de petits concerts de jazz et propose un plat unique pour se restaurer. Je n’ai pas encore eu l’occasion de tester mais ça ne saurait tarder. Seul petit bémol, les quantités des cocktails, un peu chiches pour des prix assez élevés. Malgré cela, le lieu est tellement chouette que j’ai hâte d’y retourner même si je me doute qu’il doit être autrement plus fréquenté une fois la rentrée passée. Des cocktails originaux dans un lieu aussi beau qu’accueillant : que demander de plus ?

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Le Lulu White

12 rue Fochot

75009 Paris

Divers

Bilan 2014 : mes coups de coeur ciné, littérature et autres

          Ca y est, 2015 est arrivé, c’est l’heure des bilans. Je me plie à la tradition avec un article fleuve qui en fera somnoler plus d’un. Que chacun aille voir la partie qui l’intéresse pour éviter l’indigestion !

Films

          Avec quelques difficultés, je m’en tiens plus ou moins à mon objectif d’un film par semaine avec 50 films tout pile vus en salles. Pas tout à fait assez à mon goût et un peu moins que l’année dernière mais pas si mal étant donné que j’ai été longtemps malade et que mes horaires de boulot ne sont pas idéaux pour les sorties ciné. J’ai triché en en rattrapant quelques uns en VOD (13 pour être exacte) pour moins avoir l’impression de n’avoir rien vu.
Dans l’ensemble une assez bonne année ciné même si j’ai vu la plupart de mes gros coups de cœur dès le début de l’année et que j’ai perdu un peu de mon entrain par la suite. Une année qui m’a semblé dans la continuité de 2013 avec beaucoup de bonnes choses, même si le classement a été plus difficile pour moi que l’année précédente, avec beaucoup de bons films mais peu de réels coups de cœur ce qui fait que j’ai du mal à les départager. Il faut dire aussi qu’avec ma mémoire qui flanche, jamais faire un classement n’avait été si compliqué. Difficile également de savoir comment intégrer les films vus à la maison à mon classement alors que les conditions son beaucoup moins bonnes et que l’effet est forcément moindre. Je leur ai quand même fait une petite place. Je vous épargne le laïus sur chaque choix mais – à part pour les rares dont je n’ai pas encore parlé – vous pouvez retrouver mes critiques en cliquant sur les titres.

1Mommy
2Dallas Buyer Club
3Ida
4– Whiplash
5Pas son genre
6Le sel de la terre
7Grand Budapest Hotel
8her
9– Valse pour Monica
10Cold in July

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          Je dois dire que ce top allait assez de soi, surtout pour les 5 premiers, que j’ai vraiment adorés. J’ai réalisé un top 20 pour Cinephilia, site ciné auquel je contribue (modestement) depuis le mois d’août. Voici donc mes 10 films favoris suivants et les quelques uns qui sont restés aux portes du classement, de manière assez aléatoire, je dois bien l’admettre. Saint-Laurent, 12 years a slave, Geronimo, Tom à la ferme, Calvary, Timbuktu, Conversation animée avec Noam Chomsky, State of Grace, Black Coal, Boyhood. Auraient aussi pu y figurer Only lovers left alive, Maestro, Le temps de quelques jours, Une nouvelle amie, New-York Melody.

Séries

          Comme à mon habitude, j’ai regardé pas mal de séries cette année. D’autant plus qu’entre mon arrêt maladie et l’arrivée de Canal+ séries, j’ai eu franchement de quoi faire. Beaucoup de bonnes surprises cette année je dois dire. Je devrais en parler plus ici car certaines méritent vraiment le détour. Dans mon top, uniquement les séries que je ne connaissais pas.

1– Halt & catchfire
2– The affair
3– Masters of sex
4– Ray Donovan
5– Panam

          Mais aussi toujours mes chouchoutes : Hannibal, Mad men, Borgia ou Scandal (parce que je suis amoureuse d’Olivia Pope et que je rêve de lui ressembler, mais sans ses parents…).

Livres

          Beaucoup moins de lectures cette année avec environ 80 livres lus contre une centaine les années précédentes soit une baisse de près de 20% quand même. On aurait pu penser qu’étant cloîtrée chez moi j’aurai lu plus mais déjà, j’étais trop crevée pour me concentrer et puis je lis quand même beaucoup dans les transports, à la maison, j’ai plus tendance à me disperser. Ces chiffres sont toutefois faussés par le nombre de pavés que j’ai ingurgités cette année. J’ai aussi l’impression d’avoir lu un peu moins de jeunesse et BD et beaucoup de gros romans. Je délaisse toujours les essais, la poésie et le théâtre mais on ne peut décidément pas tout faire !
Inutile de dire que j’ai oublié le programme lecture que je m’étais concocté presque aussitôt après l’avoir fait… J’ai quand même lu les 2/3 des livres qui y figuraient, ce qui n’est pas si mal, et également 5 ou 6 des romans ou BD que j’avais hésité à mettre. La seule catégorie dans laquelle je n’ai presque rien lu est sans surprise celle des classiques… J’aime pourtant la littérature du XIX° mais je la délaisse un peu ces dernières années. Je ne me suis toujours pas attaquée à Tristes tropiques ni à l’énorme Même les tigres sont chez eux. Quant à mon essai sur L’histoire de la lecture commencé depuis plus d’un an, j’ai lu deux chapitres de plus mais je suis loin de l’avoir terminé. Je n’ai toutefois pas dit mon dernier mot ! J’ai aimé la quasi totalité des livres lus cette année (j’en déduis que je les choisis de mieux en mieux, mais peut-être aussi que je ne prends plus assez de risques ?) mais mon énorme coup de cœur restera celui avec lequel j’avais commencé 2014.

Romans
1Et quelquefois j’ai comme une grande idée
2Aurora, Kentucky
3La horde du Contrevent
4Les sauvages
5L’empreinte de toute chose
6Mille femmes blanches
7S’abandonner à vivre
8L’écrivain national
9Peine perdue
10Les fiancés de l’hiver

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BD / album
1Mauvais genre
2Si j’étais un livre
3Pyongyang
4– La nuit du visiteur
5Lulu femme nue

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          J’avoue que je suis moi-même assez surprise par mon classement romans où il y a énormément de titres qui a priori ne sont pas mon genre. Comme quoi !

Expos

          Parfois je me dis que si j’arrivais à voir une expo par mois, ce serait bien. Et devinez quoi, alors que j’ai l’impression de ne jamais mettre le nez dehors, j’ai quand même vu 12 expositions cette année ! Il faut dire aussi que souvent je les fais par 2, ça aide. J’en ai raté plein qui me tentaient mais quand même, je ne suis pas trop mécontente. Je n’ai pas compté là-dedans les 2 que j’ai vues à Prague d’ailleurs.
Pas de découvertes bouleversantes cette année comme ça avait pu l’être les années précédentes avec Félix Vallotton ou Félix Ziem (oui, j’ai un truc avec les Félix). Toutefois, sans surprises, j’ai beaucoup aimé les expositions Van Gogh/Artaud et Gustave Doré – qui ne figure pas dans mon classement parce que n’ayant réellement apprécié que 4 expositions, je me suis contentée du trio de tête et j’en ai laissé une de côté. Pour la forme, voici mon petit top 3 de l’année.

1Van Gogh/Artaud : le suicidé de la société
2Paris 1900, la ville spectacle
3Tatoueurs/tatoués

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Théâtre

          Beaucoup de pièces vues (23, dont pas mal de danse), avec beaucoup de bonnes surprises et très peu de déceptions. Reprendre un abonnement, de suite, ça motive ! L’année dernière, je n’avais pas pris d’abonnement (enfin, en septembre 2013 quoi) et j’ai passé plusieurs mois sans voir la moindre pièce, ce qui ne m’étais jamais arrivé. Au mois de février, je m’étais forcée à reprendre quelques pièces et là, ç’avait été un festival de bonnes surprises. C’est là, qu’un soir, devant une pièce particulièrement réussie, je me suis rendu compte à quel point j’adorais le théâtre. Je le savais déjà, certes, mais d’un coup, j’ai su que je ne pouvais pas m’en passer, comme des bons restos, des livres ou du cinéma. J’ai donc profité des avantages que me confère mon jeune âge (plus pour longtemps) pour reprendre tout un tas de pièces pour la saison 2014/2015, quitte à en refiler quelques-unes à des amis en cas d’absence. Depuis, ça va beaucoup mieux. Mes gros coups de cœur de l’année sont :

Théâtre/cirque
1Macbeth
2Lucrèce Borgia
3Le roi et moi
4La colère du tigre
5L’art de la fugue

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Danse
1Cendrillon
2Gala d’ouverture des étés de la danse
3Casse-noisette
4Golgota
5Ballet revolucion

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Sorties

          Cette année, j’ai aimé me promener dans Paris, comme quand je n’y habitais pas encore : les berges de Seine, le jardin d’acclimatation, le jardin des Plantes. Un rayon de soleil et il y a plein de balades à faire à deux pas de chez soi. J’ai bougé bien moins que je ne l’aurais voulu et pas toujours dans de très bonnes conditions mais je suis quand même allée à Lyon, en Bourgogne, le magnifique plateau de l’Aubrac dont je suis tombée totalement amoureuse et dans le sud bien sûr, avec Toulouse, mes montagnes et la Côte Vermeille. Et puis quelques jours à Prague. Il y a avait longtemps que je n’étais pas allée à l’étranger, ça m’a fait le plus grand bien de changer d’air !

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Cuisine

          Évidemment, il y a aussi la cuisine dans ma vie. Quelques bons restos découverts en 2014 même si je suis assez peu sortie. Un repas étoilé chez les Bras, j’ai enfin découvert la cheminé de l’Atelier de Maître Albert, j’ai goûté au calme du salon de thé du Thé des écrivains et j’ai succombé aux pâtisseries de Philippe Conticini et à celles du café Pouchkine… Encore tant de bonnes tables à découvrir ! Une amie qui me veut du bien m’a offert un guide des meilleures pâtisseries, ça laisse présager de goûters gourmands en 2015.
J’ai eu à un moment eu des velléités d’essayer plein de nouvelles recettes et si j’en ai testé 2 par semaines en début d’année, j’ai vite délaissé ce rythme infernal pour finalement très peu cuisiner ces derniers mois (incroyable hein ?!). Mais comme j’ai reçu une vraie mallette de pâtissier à Noël et de supers livres de Christophe Michalak et Christophe Adam, je vais vite me remettre aux fourneaux !

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Blog

          Du côté du blog, j’ai beaucoup moins écrit cette année, surtout ces dernières semaines. Parce que trop fatiguée, du mal à me concentrer, pas forcément l’énergie de m’y mettre en rentrant du boulot. Je me demande comment j’ai pu concilier un jour travail, études, sport, vie sociale et blog. J’avais des journées deux fois plus longues ou quoi ? Heureusement, les visites se maintiennent, ce qui m’évite de me décourager de continuer à écrire, même si je suis au ralenti. Le résultat de mon manque d’efficacité, c’est que malgré un nombre de sorties relativement faible et le fait que je sois depuis facilement 3 semaines sur le même livre, j’ai quand même trouvé le moyen de laisser s’accumuler 27 articles dans la liste des choses dont je dois vous parler. Vous n’avez pas fini d’entendre parler de moi…
Un petit résumé rapide en chiffres : 265 articles publiés, soit beaucoup moins que les 360 que je m’étais fixé dans l’idéal. Ou les 320 visés en comptant un jour de flemme hebdomadaire. Ca reste toutefois un joli nombre, surtout dans une année difficile. Il  a eu près de 100 000 visiteurs, soit en moyenne 270 visites par jour. Mes articles sont vus à peu près autant de fois sur Paperblog, même si ce sont rarement les mêmes qui y rencontrent du succès. Les visiteurs sont venus de 1470 pays. Je remercie mes plus fidèles commentateurs qui se reconnaîtront. Je ne comprends pas toujours la logique qui préside au succès de tel ou tel article mais je me réjouis de celui qui récompense ceux sur la culture occitane. Vous trouverez plus d’informations ici.

          Cette année, j’ai également commencé à réellement utiliser Twitter, avec 500 personnes qui me suivent, même si je ne relaie pas assez les articles, ça commence à être une belle devanture tout de même. Je ne suis pas encore franchement au top de la maîtrise mais j’avoue que j’apprécie le côté instantané qui a donné lieu à de nombreuses discussions animées (en 140 caractères, ça tient de l’exploit). Ca m’a permis de découvrir beaucoup de blogs. Bizarrement, ce sont des blogueurs ciné que je suis la plus proche. C’est enrichissant de lire des articles variés autour d’un même film (ou d’un même sujet de manière plus générale), les divergences de point de vue permettent de nourrir la réflexion.

          En 2014, j’ai également fait plein de rencontres, à Paris et ailleurs. Ceux qui me lisent se reconnaîtront et je les remercie pour tous les bons moments passés ensemble.

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          Cet article est déjà interminable (et encore, j’ai décidé de ne pas justifier chaque choix histoire de ne pas le rallonger, les bonnes résolutions seront donc pour plus tard. Il ne me reste plus qu’à vous souhaiter à tous une

Très bonne année !

Actualité·Culture en vrac

Que faire à Paris cette semaine ?

          A l’heure où les expositions ferment leurs portes les unes après les autres pour la période estivale et que les théâtres prennent pour la plupart le même chemin, il est temps de profiter des plaisirs éphémères qu’offre la capitale en été.

Cinéma : Cette semaine se tient le festival Paris Cinéma. Des films anciens aux avant-premières, le choix est vaste et les tarifs très attractifs. Vous avez jusqu’au 12 juillet pour en profiter (comment ça j’aurais pu vous en parler avant ?).

Théâtre : Le 14 juillet, la Comédie Française propose à 14h une représentation gratuite et sans réservation de Lucrèce Borgia. Je n’ai pas encore eu l’occasion de vous en parler mais la pièce mérite le détour et ça me donne presque envie d’en profiter pour la revoir ! Je n’ai qu’un conseil : sautez sur l’occasion.

Expos : De nombreuses expositions ferment leurs portes dans les prochains jours, notamment celle sur Robert Mapplethorpe au Grand Palais, le 13 juillet. Les grands rendez-vous de la rentrée étant encore loin, faites le plein d’art pour tenir tout l’été. Pour le récapitulatif des expos du moment, c’est par-là.

Danse : Comme chaque année, le théâtre du Châtelet propose « Les étés de la danse », un rendez-vous incontournable pour les amateurs de la discipline. Ca commence demain, avec 18 représentations jusqu’au 26 juillet. Programme et réservations ici.

Loisirs : La fête des Tuileries a rouvert ses portes le 28 juin dernier et accueillera les petits et les grands jusqu’au 24 août. Des attractions pour tous les goûts en plein cœur de Paris !

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Actualité·Expositions

Les expos de l’été

          Vous le savez peut-être, Paris en été est un peu ville morte malgré de gros efforts faits ces dernières années. Les théâtres ferment pour la plupart leurs portes – hormis quelques théâtres de boulevard qui font de la résistance, les musées ne proposent souvent plus que leurs collections permanentes, délaissant les expositions pour quelques semaines, et même les parisiens semblent fuir, mais ça, c’est plutôt une bonne nouvelle pour ceux qui restent.

          Comme l’an passé, j’essaierai de vous proposer des articles sur des idées de sorties estivales avec les festivals, concerts ou cinés en plein air qui changent le visage de la capitale en été et lui donnent un petit air de vacances fort appréciable. En attendant, voici une liste de 25 expositions proposées cet été dans la capitale (désolée pour les autres, évidemment, je prêche avant tout pour ma propre paroisse). Liste non-exhaustive mais tout de même relativement complète je pense. N’hésitez pas à ajouter en commentaire vos suggestions en cas d’oubli. Attention tout de même la majorité des expositions prennent fin courant juillet.

334113_vincent-van-gogh-antonin-artaud-le-suicide-de-la-societe_retailleVan Gogh / Artaud, le suicidé de la société : deux génies qui ont flirté avec la folie. Qui de mieux placé qu’Artaud pour comprendre la peinture de Van Gogh ? Il écrit en 1947 Le suicidé de la société, l’exposition en reprend des extraits pour confronter les deux œuvres. Vous pouvez retrouver mon article sur cette exposition ici. Magnifique et passionnante. Musée d’Orsay jusqu’au 06 juillet.

LIEP_AFFICHE_100x150Les impressionnistes en privé : cent œuvres des maîtres impressionnistes venues de collections privées ont été rassemblées. L’occasion de découvrir des toiles méconnues de Corot, Manet, Boudin ou Cézanne. C’est l’histoire de l’impressionnisme qui est réécrite à travers cet accrochage exceptionnel. Musée Marmottan-Monet jusqu’au 06 juillet. 

watteau-fragonard-JA-300x225De Watteau à Fragonard, les fêtes galantes : les fêtes galantes, un genre pictural qui connaît un réel succès au début du XVIII° siècle. Mis au goût du jour par Watteau, Lancret, Boucher ou Fragonard se l’approprieront tour à tour. Une soixantaine de toiles pour découvrir ce genre champêtres et lumineuses, tout en légèreté. Mon avis sur le parcours iciMusée Jacquemard-André jusqu’au 21 juillet.

734364_241772109341274_253819861_nLes archives du rêve, dessins du musée d’Orsay : carte blanche à Werner Spies : le dessin, terrain d’expérimentation et de liberté. Le musée d’Orsay compte près de 80 000 dessins dans ses réserves, rarement exposés en raison de leur fragilité. Werner Spies, ami d’Ernst et Picasso a choisi 200 dessin dans ce fonds autour du thème du rêve. L’occasion de découvrir des œuvres délicates et méconnues. Musée de l’Orangerie jusqu’au 30 juin.

10372035_10152530685784265_5346693964367470260_nHarunobu, un poète du féminin : Suzuki Harunobu est un peintre japonais du 18° siècle, maître de la couleur des des estampes brocard. Il se consacre particulièrement aux représentations féminines. Les 44 estampes présentées sont fortement inspirées de la littérature. Musée Guimet jusqu’au 22 septembre.

eugene-delacroix-le-plus-legitime-des-fils-de-shakespeare_xlEugène Delacroix, le plus légitime des fils de Shakespeare : cette exposition entre dans le cadre du 450° anniversaire de la naissance de William Shakespeare. L’auteur tient une place de choix dans l’oeuvre de Delacroix avec notamment des lithographies pour Hamlet. L’exposition met en avant ce lien. Musée Eugène Delacroix jusqu’au 31 août.

afficheParis 1900, la ville spectacle : début du XX° siècle, Paris accueille l’Exposition Universelle et attire tous les regards. La ville du luxe est un symbole de raffinement dans le monde entier. Les précurseurs en matière d’art et de mode s’y donnent rendez-vous. Une exposition qui nous replonge dans cette effervescence artistique du début de siècle. Mon avis est par-là. Petit Palais jusqu’au 17 août.

cliquer-sur-l-affiche-pour-plus-d-infos Le mythe de Cléopâtre : Cléopâtre, une figure mythique de l’Egypte ancienne. Cette reine fut tour à tour la maîtresse de Jules César et Marc-Antoine. Ses amours et sa fin tragique fascinent et ont inspiré peintres, écrivains et cinéastes. Une exposition qui entre réalité et fantasme, décortique un mythe. Pinacothèque de Paris jusqu’au 07 septembre.

T13970404114235Indiens des plaines : une exposition qui présente l’art et les traditions des Indiens des plaines du XVI° au XX° siècles. Une culture qui réunit des peuples d’origines et de cultures très diverses. Les Indiens ont fait naître bien des légendes et on en a souvent une image très éloignée de la réalité. Cette exposition est l’occasion de les découvrir dans leur quotidien. Ma chronique ici. Musée du Quai Branly jusqu’au 20 juillet.

0db91364f2458237bd4f7d2a9c6c86c9Il était une fois l’Orient-Express : l’Orient-Express, un train mythique a découvrir en ce moment sur le parvis de l’Institut du Monde arabe. Après la visite des wagons, le visiteur peut déambuler dans une vaste exposition où objets, affiches et photographies sont une invitation au voyage. Institut du Monde Arabe jusqu’au 03 août.

couv-la-chine-au-musee-arts-decoratifs De la Chine aux Arts Décoratifs : l’art chinois dans les collections du musée : les Arts Décoratifs possèdent une grande diversité d’objets chinois dans leur fonds. Une exposition qui permet de découvrir des savoir-faire artisanaux à travers des objets qui longtemps ont été à la mode en France. Musée des Arts Décoratifs jusqu’au 11 janvier 2015.

3110237545_200x200_rsL’Envol du dragon, art royal du Vietnam : au Vietman, le dragon occupe une place choix dans le bestiaire fabuleux. Il est le gardien des eaux pouvant déclencher sécheresse et innondations. L’exposition se concentre sur les années de croisement entre les cultures française et vietnamienne. Musée Guimet jusqu’au 15 septembre.

tatoueurs-tatouesTatoueurs / tatoués : le tatouage, une mode qu’un retrouve de nos jours dans le monde entier et dans toutes les tranches de la société mais qui a des origines anciennes et une histoire complexe. En Orient, en Afrique ou en Océanie, dans certaines sociétés, le tatouage à un rôle religieux, myau musée du mystique ou social depuis la nuit des temps. Au contraire, il a longtemps été en Occident la marque de la criminalité. Histoire d’une mondialisation. Musée du Quai Branly jusqu’au 18 octobre.

465142843_640Nuit : les cieux étoilés, la vie nocturne, le sommeil mais aussi les monstres nés du noir. De nombreuses disciplines se croisent et la scénographie recrée une ambiance nocturne pour mieux découvrir la nuit qui fascine et inquiète. Museum d’histoire naturelle jusqu’au 3 novembre.

294229_jeux-video-l-expoJeux vidéo l’expo :  sommes-nous tous des joueurs et joueuses ? C’est en tout cas ce qu’essaie de démontrer cette exposition consacrée au jeu vidéo. Bornes d’arcanes, consoles de salon, jeux sur PC ou sur smartphone, tous sont réunis ici. Une exposition qui veut aussi bien initier les non joueurs que divertir les passionnés. Cité des Sciences jusqu’au 24 août.

339375_l-art-des-super-heros-marvelL’art des super héros Marvel : Spider Man, Hulk, les X-Men, Captain America ou les Avengers, autant de héros appartenant à l’univers Marvel. Des planches historiques aux illustrations et objets pour les adaptations cinématographiques, découvrez tous les dessous de la naissance de vos héros préférés. Musée des arts ludiques jusqu’au 31 août.

culture-tv.-saga-de-la-television-francaise__xlCulture TV, saga de la télévision française : l’exposition revient sur 80 ans de télévision française. Les Arts et Métiers présentent les innovations technologiques qui ont marqué l’histoire de la télévision. L’évolution des programmes est aussi évoquées, tout comme l’avenir de ce média si populaire. Musée des arts et métiers jusqu’au 8 mars 2015.

iran-4fev.jpg.crop_displayUnited history, Iran 1960-2014 : composée de plus de 200 œuvres, cette exposition propose un regard nouveau sur l’art iranien des années 60 à aujourd’hui. Beaucoup des oeuvres exposées sont inédites en France et permettent de porter un regard différent sur la société iranienne. Musée d’Art Moderne de la Ville de Paris jusqu’au 24 août.

small_martial_raysse_0255_aMartial Raysse : un artiste visionnaire en marge des courants dominants à découvrir à travers plus de 200 œuvres, aussi bien peintures, sculptures, films photographies ou dessins. Rétrospective de cet artiste qui depuis plus de 30 ans reste en marge la scène contemporaine. Centre Pompidou jusqu’au 22 septembre.

tristans-ascensionBill Viola : l’oeuvre de Bill Viola, célèbre représentant de l’art vidéo, s’expose au Grand Palais. Autour de ses thèmes de prédilection que sont la vie, la mort et la transfiguration des tableaux en mouvement et des œuvres monumentales sont rassemblées pour nous faire découvrir son travail de 1977 à aujourd’hui. Grand Palais jusqu’au 21 juillet.

afficheParis libéré, Paris photographié, Paris exposé : une exposition présentée dans le cadre des 70 ans de la Libération et du mois de la Photographie. Dès septembre 1944, le musée du Carnavalet recueille des documents sur la Libération songeant au travail des historiens à venir. L’exposition d’aujourd’hui revient sur celle réalisée en 1944 et l’enrichit. Musée du Carnavalet jusqu’au 1° février 2015.

c8c4e71960aff24b906b75d070d37438Robert Mapplethorpe : un grand maître de la photographie, aux compositions très travaillées en noir et blanc. Portrait, natures mortes et nus, plus de 200 clichés pris sur une vingtaine d’années sont exposés ici pour faire découvrir cette oeuvre éminemment érotique. Grand Palais jusqu’au 13 juillet. A découvrir également Mapplethorpe – Rodin : 50 sculptures et une centaine de photographies pour une confrontation de deux oeuvres qui ont magnifié le corps. Musée Rodin jusqu’au 20 juillet.

expo-photo-paris-emmet-gowinEmmet Gowin : plus de 130 tirages du photographe américain sont présentés ici. L’exposition retrace son parcours des années 60 à aujourd’hui dans lequel on trouve aussi bien des photographies aériennes, des papillons de nuits ou des portraits plus intimes. Fondation Cartier-Bresson jusqu’au 27 juillet.

oscar-munoz_protographies_jeu-de-paumeOscar Muñoz. Protographies : Oscar Muñoz est un artiste colombien majeur et reconnu sur la scène internationale. Son travail photographique est axé sur la mémoire. L’exposition présente les thèmes majeurs exploités par l’artiste à travers plusieurs séries. Musée du jeu de Paume jusqu’au 21 septembre.

mpn02-tt-width-836-height-550-fill-1-bgcolor-000000 Marie-Paule Nègre, Mine de rien… : la photographe s’inscrit dans la tradition du reporter. Elle a commencé son travail sur le jazz avant de se rendre au Burkina-Fasso, au Guatémala ou au Rajastan. Autant de témoignages de souffrance, recueillis aux 4 coins du monde. Maison Européenne de la Photographie jusqu’au 31 août.

          Evidemment, certaines de ces expositions me tentent plus que d’autres mais j’ai essayé d’être assez éclectique dans mes choix et toutes ont éveillé ma curiosité pour des raisons très différentes. Malheureusement, je sais bien que je ne les verrai pas toutes mais j’espère me débrouiller pour en rater le moins possible. Comme à chaque fois que je prépare ce genre d’article, j’ai envie d’aller courir les musées ! Vous retrouverez bien sûr mes articles sur mes visites dans les prochaines semaines ou les prochains mois.

Et vous, lesquelles de ces expositions souhaiteriez-vous voir ?

Bars, restaurants

Les 3 continents, Toulouse

          Les trois Continents est un petit restaurant toulousain qui propose des spécialités venues du monde entier sous forme de tapas. Le décor comme la cuisine vous feront voyager en Asie, en Afrique ou en Amérique du Sud pour un tarif imbattable. Bon voyage !

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          Voilà un endroit qui ne manque pas de charme ! La décoration des lieux est vraiment hors normes. D’un côté, un espace salon de thé à l’asiatique, de l’autre un espace chaleureux, avec des plantes et du bois pour un esprit Amérique du Sud et des balancelles pour vous accueillir, un petit patio très vert et tout mignon, et au sous-sol, l’espace africain avec son sol couvert de sable fin. Quelle que soit la table où vous serez assis, le dépaysement est assuré !

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          Côté cuisine, on voyage aussi avec des spécialités venues d’un peu partout. Le midi, c’est un mini buffet à volonté pour un prix imbattable et le soir, un assortiment de tapas au choix à piocher dans la carte et à partager. Les portions sont franchement généreuses. Nous en avons pris 7 pour 3 et nous avons eu le plus grand mal à en venir à bout ! Vous pouvez les accompagner de délicieux cocktails. Pour ne rien gâcher, le service est très très sympa !

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          Ce n’est pas de la grande cuisine mais on mange bien. Et puis de toute façon les pieds dans le sable, en ville, en plein mois de janvier, tout à l’air meilleur ! J’ai trouvé la plupart des tapas très réussis. C’est copieux, ça a du goût et les prix sont raisonnables. Que demander de plus ? C’est simple et bon, on est bien installés, bref, on passe un bon moment. Une bonne adresse où je retournerai avec plaisir et que j’ai hâte de faire découvrir à mes amis toulousains.

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Les Trois Continents

24, rue Héliot

31000 Toulouse